Le gouvernement a soumis, le 30 mars 2010, au Parlement, son projet de révision de la Constitution (cf. notre édition du 24 mars 2010). Après les consultations conduites la semaine dernière auprès des partis politiques et d’un certain nombre d’organisations (syndicats, organisations non gouvernementales), le projet initial a été légèrement modifié et complété. Le changement le plus important est un amendement à l’article 148 de la Constitution, destiné à permettre le jugement éventuel du chef d’Etat major, (...)
Le résultat du référendum sur l’interdiction des minarets en Suisse a provoqué une véritable levée de boucliers à travers le monde. En Europe, quand bien même certains partis xénophobes se seraient félicités du vote des électeurs
helvètes, l’opinion a manifesté majoritairement sa désapprobation, considérant la décision discriminatoire, qui plus est contraire aux lois internationales et aux traditions de neutralité de la Suisse.
Hier, Navi Pillay, Haut commissaire onusienne pour les droits de l’homme, s’est (...)
Qui, mieux que Michel Rocard, Député européen et ancien Premier Ministre, pour éclairer tous les enjeux de la période qui s’annonce ? Une période marquée par l’imbrication de grandes échéances politiques intérieures françaises ainsi qu’européennes. Le calendrier s’affole en effet : mi-juin, projet de Réforme constitutionnelle devant le Sénat ; fin juillet, vote solennel de ce texte en Congrès ; à partir du 1er juillet, Présidence française de l’Union Européenne (U.E) ; le 13 de ce même mois, réunion à Paris (...)
Eliminée ! La France, pays de l’Europe européenne est éliminée du championnat d’Europe de football alors que, par hasard et par exemple, la Turquie, pays d’Asie mineure, est qualifiée pour les quarts de finale de ce même championnat d’Europe qui vire à la farce grotesque.
Mais enfin, que fait la police ? Et d’ailleurs, puisqu’on en parle, que fait Michèle Alliot-Marie ? Certains assurent qu’elle est ministre de l’Intérieur ? Est-ce bien vrai ? Est-ce que, une fois encore on ne nous raconte pas n’importe (...)
La commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat, saisie le 11 juin, pour avis sur la réforme des institutions (suivie le même jour, par la commission des lois de la même assemblée) a supprimé l’amendement rendant obligatoire l’organisation d’un référendum pour l’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne.
Rappelons que cet amendement, récemment adopté par les députés, en première lecture, ne supprimait que partiellement l’obligation de référendum, prévue par l’actuel article 88-5 de la (...)
Reléguée par Nicolas Sarkozy à l’« Asie mineure », la Turquie s’apprête à ne faire aucun cadeau à la France lors de sa présidence de l’Union européenne (UE), qui commence le 1er juillet.
Partenaire important de l’Europe, notamment pour les questions énergétiques et de défense, la Turquie est en mesure d’entraver certaines des priorités affichées par Paris.
La relation bilatérale est crispée. Le récent vote par les députés français d’un amendement au projet de réforme de la Constitution française, qui (...)
On pourrait dire qu’elle « se trompe » ou « s’aveugle », mais non. Ces mots seraient trop faibles. La France débloque sur la Turquie, ardemment, obstinément, passionnément, mais pourquoi ?
Comment expliquer qu’elle mette tant de zèle à contrer l’adhésion de ce pays à l’Union européenne alors que l’un des grands défis de ce siècle, le plus pressant, sera d’éviter que l’Islam ne se coalise contre l’Occident dans un désir de revanche historique ? Comment comprendre, surtout, que la France aille sacrifier ainsi (...)
Quand la politique intérieure la prend en otage, la politique étrangère s’en ressent. En 2005, lors du débat sur le projet de traité européen, Jacques Chirac avait voulu enlever un argument aux partisans du « non » en faisant inscrire dans la Constitution que les Français seraient consultés, par référendum, sur tout nouvel élargissement de l’Union.
Aucun pays n’était nommément visé mais il voulait ainsi rassurer les opposants, clairement majoritaires, à une entrée de la Turquie dans l’Europe. Cela n’avait (...)
Faut-il encore commenter l’actualité euro et surtout franco-turque ? Tout laisse à penser qu’un tel exercice n’a finalement pas plus de portée que le rituel d’un bulletin météo dominical. La faute à quoi ? A une sorte de girouettisme très sarkozyen qui non content de méduser sa majorité n’en finit plus de sidérer les diplomates du monde entier.
Bachar El- Assad en rit encore.
Alors commenter l’énième giration survenue sur le dossier d’une révision constitutionnelle marquée par le fait turc ne nous inspire (...)
Le référendum « anti-turc » est de retour. Alors que Nicolas Sarkozy voulait supprimer l’obligation d’organiser une consultation populaire pour ratifier tout nouvel élargissement de l’Union européenne, les députés UMP ont réussi à imposer son maintien pour la Turquie.
La commission des lois de l’Assemblée nationale propose, en effet, avec le soutien de l’Elysée, que le référendum reste obligatoire pour l’adhésion de pays représentant « au moins 5 % de la population européenne ».
Quelle est l’origine du (...)