Un article d’Ezgi Başaran suivie de quelques réflexions sur le processus de paix. L’article original a paru dans le journal Radikal.
Un train kurde s’est mis en branle au Moyen-Orient dont le PKK ambitionne de devenir la locomotive, légitime et reconnu dans le monde entier
Depuis que les Kurdes de Syrie ont pris le contrôle de Ras al ’Ayn [nom kurde Serêkani, bourgade multi-ethnique située tout près de la frontière turque, à quelques kilomètres d’Urfa] dans le nord du pays et planté le drapeau du PYD (...)
Des célébrations de Newroz endeuillées par des dizaines de morts, la destruction par les forces étatiques de Sırnak et plusieurs bourgades, l’assassinat de l’intellectuel kurde Musa Anter et de plusieurs journalistes... Ces événements de l’année 1992 sont un énorme choc pour les Kurdes, les démocrates turcs et sont dénoncés à l’étranger. C’est une période noire qui commence, close par la capture d’Apo en 1999 et la victoire apparente de l’État.
On a cru que la guerre au Kurdistan allait cesser lorsqu’Öcalan a (...)