Deniz Gamze Ergüven, réalisatrice franco-turque, signe à 35 ans un premier film coup de poing autour du destin de cinq sœurs dans la Turquie contemporaine. Film brillant amplement salué par la critique, véritable hymne à la révolte des femmes, il représentera la France à l’Oscar du meilleur film étranger 2016.
Sous le soleil de juin, dans la Turquie d’aujourd’hui, loin des lumières d’Istanbul, dans un village perdu sur les bords de la Mer Noire, des jeunes filles, aux cheveux démesurément longs qui (...)
Symbole. A la frontière syrienne, elle a fait alliance avec les Kurdes. Portrait d’une héroïne.
De notre envoyé spécial à Mardin (Turquie), Sébastien de Courtois
C’est d’un pas pressé que la jeune femme pénètre dans son bureau. Élancée, les cheveux découverts, elle porte une petite croix autour du cou. Il est 9 heures du matin. La mairie de Mardin bourdonne déjà comme une ruche. Ce sont des employés, des quémandeurs, une famille de réfugiés irakiens qui attend sagement son tour devant le bureau d’aide (...)
Maintenant, c’en est assez ! Acquittez Pinar Selek une fois pour toutes !
Alors que le système judiciaire turc se retrouve au coeur d’un débat houleux remettant en cause sa légitimité, chaque jour qui passe voit l’État de droit s’effilocher un peu plus. Dernières nouvelles tombées avec le Jour de l’An : le procureur général de la Cour de cassation demande que la justice entérine la récente condamnation de Pinar Selek à la réclusion à perpétuité (verdict prononcé en janvier 2013).
Depuis des mois, l’État (...)
Même en France, il s’avère qu’il peut encore arriver à une députée de faire l’objet de remarques sexistes à l’Assemblée Nationale. Lors du débat sur la réforme des retraites le 8 octobre dernier, la députée écologiste Véronique Massonneau qui défendait un amendement a été interrompue par le député UMP Philippe Le Ray qui s’est moqué de sa collègue en imitant les « caquètements » d’une poule.
On peut être déçu de l’irresponsabilité d’un élu donnant un tel exemple de grossièreté à un moment où les personnages (...)
À l’image de la « fille en rouge » gazée par la police, des manifestantes descendent dans la rue pour défendre leurs droits.
Le visage de la révolte est féminin. C’est celui de « la fille en rouge ». Une jeune femme habillée d’une robe rouge fait face à une rangée de policiers casqués des pieds à la tête. L’un d’eux l’asperge de gaz lacrymogène. Ses cheveux se soulèvent. Le cliché a fait le tour du monde. Bien malgré elle, Ceyda Sungur est devenue l’icône du parc de Gezi et le symbole de la répression policière (...)
L’AKP, Recep Tayyip Erdogan et les événements de la place Taksim vus par Mahan Doğrusöz, militante féministe à Istanbul
Mahan Doğrusöz a 43 ans. Psychologue de formation, elle est une féministe stambouliote convaincue. Pour elle, les événements de la place Taksim sont une véritable révolution. Comme les manifestants, elle dénonce les manœuvres d’Erdogan pour rompre avec la République laïque. Et rogner insidieusement sur les acquis des femmes. Interview.
Le figaro.fr/madame. - Peut-on parler de régression (...)
« C’était très drôle, une poignée de femmes, des centaines de policiers » : un entretien avec Ayşe Günaysu
La protestation des « Mères du Samedi », organisée par les défenseurs des droits de l’Homme et les familles de personnes disparues en détention est un exemple de désobéissance civile de long terme en Turquie. Ces protestations ont commencé le 27 mai 1995, et ont duré jusqu’en 1999. Elles se sont ensuite essoufflées, notamment en raison de l’état de santé des mères âgées des dispares, les participantes (...)
Le 18 avril à 19h, rendez vous à la librairie L’Imagigraphe !
Soyons nombreuses et nombreux pour une rencontre avec Pinar Selek autour de son roman « La maison du Bosphore » qui vient de sortir aux éditions Liana Levi.
« Après le coup d’Etat de 1980 en Turquie, quatre jeunes épris de liberté cherchent leur route dans une société figée. Quatre parcours réunis par une même devise : il nous reste un demi espoir. »
Malgré l’acharnement politique et judiciaire que vit Pinar Selek depuis 15 ans, elle n’a (...)
8 mars 1997, 8 mars 1998... C’est avant tout la guerre que dénoncent les femmes, malgré les tentatives de contrôle de ces journées par le pouvoir. Le samedi 8 mars 1997, journée des femmes, nous étions dans la période agitée de la fin du gouvernement Refahyol, une semaine seulement après le « coup d’Etat en douceur » du 28 février. Le gouvernement était co-dirigé par Tansu Çiller, une femme qui était en fait au pouvoir depuis 1993, avec une brève interruption de mars à juin 1996. Elle a été la première (...)
Les éditions Turquoise sont heureuses de vous convier à deux grandes
manifestations autour des anthologies « Voix de Femmes » et « Non à la Guerre »,
à l’occasion de la journée internationale de la femme et du printemps des poètes.
Tout d’abord, le jeudi 7 mars aura lieu à 18h30
une soirée autour de « Voix de Femmes » à l’Institut du Monde Arabe (L’IMA).
Au programme, lecture de poèmes et dédicaces.
Institut du Monde Arabe
1, rue des Fossés Saint-Bernard, 75005 Paris.
Ensuite, le samedi 16 mars, l’hôtel (...)
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