Texte d’Ali Terzioğlu, enseignant, traducteur, notamment de « Service militaire en Turquie et construction de la classe de sexe dominante », « Parce qu’ils sont Arméniens » de Pınar Selek, et d’autres livres d’Oğuz Atay et d’İnci Aral.
Hier soir, des Islamistes affiliés à Daesh ont lâchement assassiné 129 citoyens français en plein cœur de Paris. Exactement comme en Turquie où, il y a peu, ils ont tué des dizaines de démocrates turcs dans les attentats de Suruç et d’Ankara. Et M. Erdoğan, président de la (...)
En Turquie, après les élections législatives, tout le monde pense à un scénario catastrophe : un retour de la « sale guerre ».
« Le processus de paix avec les Kurdes, c’est probablement fichu. Voilà le résultat des législatives du 7 juin », déclare Akin Özcer qui, dit-il, a « voté pour l’AKP [Parti de la Justice et du développement, islamo-conservateur] car c’est la seule solution pour l’avenir démocratique du pays ». « Le seul qui pouvait réunir tout le monde autour de la table, et parvenir à un accord avec (...)
Symbole. A la frontière syrienne, elle a fait alliance avec les Kurdes. Portrait d’une héroïne.
De notre envoyé spécial à Mardin (Turquie), Sébastien de Courtois
C’est d’un pas pressé que la jeune femme pénètre dans son bureau. Élancée, les cheveux découverts, elle porte une petite croix autour du cou. Il est 9 heures du matin. La mairie de Mardin bourdonne déjà comme une ruche. Ce sont des employés, des quémandeurs, une famille de réfugiés irakiens qui attend sagement son tour devant le bureau d’aide (...)
Économiste et politologue, Ahmet Insel enseigne à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne et à l’Université de Galatasaray à Istanbul. Il est l’un des fondateurs de la maison d’édition Iletişim, qui publie depuis 1992 les œuvres d’Orhan Pamuk. Il est entre autres l’auteur, avec Michel Marian, de Dialogue sur le tabou arménien (Paris, Liana Levi, 2009)
Allan Kaval, qui a réalisé cet entretien, est journaliste indépendant.
La lutte pour le pouvoir
Quelle est l’histoire des relations entre l’AKP et le (...)
En Turquie, la victoire du Parti pour la justice et le développement (AKP) aux élections municipales du 30 mars représente un succès personnel pour son leader, le premier ministre Recep Tayyip Erdoğan. Ce dernier avait choisi de politiser le scrutin en utilisant des thèmes nationalistes. Mais cette stratégie le met en porte-à-faux avec les Kurdes, dont il recherche les soutiens pour la prochaine élection présidentielle.
La stratégie offensive du premier ministre Recep Tayyip Erdoğan lors de la (...)
On ne parlait que de cela. Le samedi 16 novembre 2013, à Diyarbakır, le premier ministre turc a rencontré Mesud Barzani, président du gouvernement régional du Kurdistan d’Irak. Devant des milliers de personnes, il a plaidé pour la fin du conflit entre l’armée turque et le PKK, qui dure depuis 1984 : « Comment le Turc et le Kurde ont-ils pu se déchirer ? Le Turc et le Kurde ne doivent plus se déchirer, ils ne se déchireront plus », a déclaré Recep T. Erdoğan, évoquant la naissance d’une « nouvelle (...)
Un article en forme d’interpellation d’un journaliste de Taraf (centre-gauche) sur le processus de paix, qui est en train de s’enferrer, doucement mais sûrement. Etyen Mahçupyan écrivait il y a quelques jours ( « La Turquie et la question kurde : Etyen Mahçupyan “Les avantages du flou artistique” ») dans Zaman que le flou qui régnait sur les négociations constituait un avantage permettant à l’AKP et au PKK de poursuivre pragmatiquement leurs agendas respectifs sans enterrer pour autant la perspective de (...)
La Turquie traverse à nouveau une période d’effervescence. Toute une série d’indicateurs politiques, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur sont en train de passer à l’orange, si bien que l’année qui vient s’annonce chaude. Les alévis sont de plus en plus braqués contre le gouvernement, le mouvement Gezi qui a continué à bas bruit pendant l’été est en train de repartir suite notamment à la mort d’un jeune manifestant, Ahmet Atakan, à Antakya il y a quelques jours, le procès sur l’assassinat éventuel par (...)
Dans une déclaration reprise par l’agence de presse Fırat, le 9 septembre 2013, le PKK a annoncé qu’il suspendait le retrait de ses militants de Turquie. Après l’engagement de négociations entre les services turcs de renseignement et le leader de l’organisation rebelle, Abdullah Öcalan, à la fin de l’année 2012, et l’appel de ce dernier à un cessez-le-feu à l’occasion de la fête de Newroz, le 21 mars 2013, le retrait des forces combattantes du PKK (évaluées à environ 3000 hommes) avait constitué la première (...)
Un article d’Ezgi Başaran suivie de quelques réflexions sur le processus de paix. L’article original a paru dans le journal Radikal.
Un train kurde s’est mis en branle au Moyen-Orient dont le PKK ambitionne de devenir la locomotive, légitime et reconnu dans le monde entier
Depuis que les Kurdes de Syrie ont pris le contrôle de Ras al ’Ayn [nom kurde Serêkani, bourgade multi-ethnique située tout près de la frontière turque, à quelques kilomètres d’Urfa] dans le nord du pays et planté le drapeau du PYD (...)
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