Tandis que les combats font rage entre les forces du gouvernement et les militants du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) dans la province méridionale d’Hakkari, la reporter de Bianet, Nilay Vardar, a voyagé au cœur de la zone de conflit pour relater les évènements que les médias « grand public » n’ont couvert que de façon superficielle.
Je suis de retour de Şemdinli, au carrefour de 3 pays.
Nous étions profondément préoccupés par la question du moyen de s’informer de ce qui se passait depuis le (...)
Alors que les intenses combats entre les forces du gouvernement et les militants du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) continuent de faire rage dans la province du sud-est de Hakkari, la reporter de Bianet Nilay Vardar a voyagé au cœur de la zone de conflit pour relater des évènements que les médias traditionnels ont couvert de façon superficielle.
Ihsan Acar était un combattant de la guérilla dont la mort fut confirmée au cours de la bataille de chiffres à laquelle se sont livrés le PKK et (...)
Alors que les combats font rage entre les forces gouvernementales et les militants du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) dans la province d’Hakkari au sud-est Nilay Vardar la reporter de Bianet a voyagé au cœur de la zone de conflit pour relater des évènements que les médias grand public ont largement ignorés.
Je me trouve à Şemdinli au carrefour de trois pays.
Ce n’est pas facile d’arriver d’Istanbul dans le district de Şemdinli qui se trouve à peu près à une heure de voyage de l’Irak et de (...)
’Puisque tu as accumulé plus de puissance qu’aucun autre homme d’État, y compris Atatürk, donne et réforme avant qu’il ne soit trop tard ; enterre les morts, tant que tu es puissant ; on ne vit pas avec les morts.’
Au sud, les Kurdes encerclent l’État turc. Ils l’ont d’abord encerclé depuis l’Irak et ses 331 km de frontière avec la Turquie, puis à présent sur les 877 km de frontière avec la Syrie. Qu’ils viennent demain flanquer la Turquie sur les 454 km de la frontière iranienne, et la boucle sera bouclée. (...)
Turquie Européenne a décidé de republier intégralement cet article d’Étienne Copeaux et ses articles liés au procès du KCK, parce que les propos qui y sont tenus sont tout a fait en accord avec ce que nous défendons. Les autorités turques se réfugient toujours derrière la soit disant « indépendance de la justice » pour justifier ce qui n’est pas justifiable dans un pays se prétendant « un modèle de démocratie pour les pays du Moyen Orient » par la voix de son Ministre des Affaires de l’Union Européenne. En (...)
Le 2 juillet, à Silivri, près d’Istanbul, s’est ouvert le procès du KCK, un réseau d’élus et de militants kurdes, accusés d’être la vitrine politique urbaine du PKK. Depuis 2009 et la publication d’une saisissante photo de suspects arrêtés et menottés, attendant en file indienne sous la surveillance de leurs gardiens, cette affaire a donné lieu à des vagues d’arrestations successives, qui ont conduit près de 2000 personnes derrière les barreaux. Ce sont 205 d’entre elles qui comparaissent actuellement à (...)
Alors que la Turquie affiche un taux de croissance qui fait rêver le reste du monde, dû à la longévité du gouvernement issu du parti islamo-conservateur AKP –, l’envers de ce tableau devient alarmant : un pouvoir hégémonique exerce une répression judiciaire toujours accrue sur les universitaires, chercheurs, éditeurs, étudiants et journalistes. Des vagues d’arrestations massives font régner la peur dans tous les milieux démocrates. La justice maintient des mois ou des années les prévenus sur la base (...)
La deuxième audience du procès du KCK s’est déroulée aujourd’hui 3 juillet à Silivri. Elle a été marquée par des tensions entre avocats et gendarmes parce qu’un avocat a voulu entrer sans son badge d’identification. L’incident a motivé une suspension d’audience.
Lors de la reprise, le public a été expulsé de la salle ; parmi les personnes expulsées figurait le député CHP Sezgin Tanrıkulu. Celui-ci a déclaré que l’expulsion du public, l’expulsion d’un député, les difficultés faites aux avocats témoignaient du (...)
Le procès dit « KCK » a commencé aujourd’hui [lundi 2 juillet] au tribunal de Silivri. Parmi les prévenus figurent la professeure Büsra Ersanlı, enseignante à l’Université de Marmara, accusée de direction d’une « organisation » [illégale], et Ragıp Zarakolu, accusé d’avoir aidé et hébergé des membres d’ « organisations ».
Le procureur spécial Adnan Çimen a réuni d’autres affaires avec celle qui est exposée dans l’acte d’accusation qu’il a préparé, portant le nombre des accusés à 205. Parmi les nouveaux cas figure (...)
Le procès géant de Silivri, dit « procès du KCK » (Koma Civakên Kurdistan - Union des Communautés du Kurdistan) va débuter ce lundi 2 juillet, sous les yeux d’observateurs internationaux et de personnalités venues pour apporter leur soutien aux accusés. Pendant ce temps, et bien que le Premier ministre Erdoğan a reçu la députée kurde Leyla Zana pendant plus d’une heure, la politique d’intimidation continue, avec des rafles dans les milieux du syndicalisme.
Selon la députée BDP Sebahat Tuncel, « Lors du (...)
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