L’Association des Avocats Progressistes vient de lancer une ligne d’urgence téléphonique pour les victimes de violence policière appelé « Imdat Polis » (SOS Police) à cause de l’augmentation préoccupante du nombre de cas de brutalités policières signalés. Le numéro de cette « hotline » est le 444 155 9, il s’ inspire du numéro d’urgence de la police en Turquie, le 155.
Les membres de l’Association des Avocats Progressistes, parmi lesquels les avocats Taylan Tanay et Efkan Bolaç, dont le client Ahmet Koca a (...)
Les progrès dans la lutte contre la violence faite envers les femmes en juin, les peines contractées par les coupables et des exemples des verdicts rendus par les cours de justice …
Bianet continue de rendre compte des développements afférents à la lutte sur les questions de violence, de harcèlement sexuel, de viols et de meurtres contre les femmes, les peines contractées par les coupables ainsi que les verdicts favorables et défavorables.
Débat sur l’avortement et la césarienne
La lutte des (...)
La Turquie a adopté le 8 mars dernier la loi sur la protection de la famille et de la prévention de la violence faite aux femmes, une adoption présentée par l’AKP comme un « cadeau fait aux femmes », le jour précisément où ces dernières sont célébrées dans le monde entier. Si les mouvements féministes turcs peuvent se réjouir d’une telle avancée, plusieurs ombres sont toutefois portées au tableau, à commencer par l’attitude du gouvernement et de sa ministre Fatma Şahin qui n’a pas été sans ambiguïté. Retour (...)
Le 31 janvier 2012, une proposition de loi concernant la protection de la femme contre la violence domestique a été soumise au conseil des ministres par Fatma Şahin, ministre de la famille et des politiques sociales. Celle-ci se fixe pour objectif d’augmenter la protection des femmes contre la violence domestique qui touche aujourd’hui encore 39% des femmes turques selon un rapport des Nations-Unies : 2111-2012 UN report - Progress fo the world’s woman in pursuit of justice (PDF) et plus (...)
Le harcèlement dans l’espace public est un problème universel. Difficile à prouver, difficile à punir, les victimes se taisent la plupart du temps. À Istanbul, un petit groupe de femmes, turques et étrangères, a décidé d’agir. Avec l’appui d’une ONG internationale, elles ont créé sur internet un site de témoignages. L’objectif, dans un premier temps, est de libérer la parole
Sifflements, regards concupiscents, commentaires, attouchements… À Istanbul, comme dans toutes les grandes villes du monde, nombreuses (...)
D’après un rapport officiel, 42% des femmes turques subiraient des violences physiques ou sexuelles. Les filles et les jeunes femmes ne sont pas épargnées. Souvent, il leur est même plus difficile d’échapper à leurs bourreaux. En 2006, une ancienne victime a créé pour elles une association, puis un foyer d’une quinzaine de lits, le seul de tout le pays réservé aux jeunes femmes. À ce jour, 250 victimes y ont séjourné.
Un grand appartement dans un quartier boisé, calme, dans une cité résidentielle et (...)
Cet article est le premier d’une série de trois publiés initialement dans le Petit journal Istanbul. Ils sont signés par Anne Andlauer, française d’Istanbul. Turquie Européenne inaugure ainsi, à la fois une nouvelle thématique consacrée à la condition des femmes et une autre aux ONG, qui, en Turquie, font un travail remarquable dans des conditions parfois très difficiles.
Le 13 novembre, à Konya, Atiye Yazicioğlu est morte sous les yeux de ses quatre enfants. Son mari, dont elle vivait séparée, est le (...)
Le 30 Novembre 2011 par Pinar Selek
Alors que le parti de la Paix et de la démocratie (BDP, pro-kurde) vient de faire sa rentrée au parlement et que la paix sociale en Turquie, la paix entre Turcs et Kurdes, est plus que jamais au cœur des enjeux d’actualité, Eyüp Can, rédacteur en chef du quotidien Radikal, nous fait partager un texte du médecin Necdet Ipekyüz. Récit d’une rencontre humaine et inattendue, entre un Kurde et un Turc...
La crue passe, reste le sable... Les bombes qui explosent aujourd’hui laissent derrière elles des (...)
Ce sont les chiffres qui à nouveau ont fait sonner l’alarme. Au cours des six premiers mois de l’année 2011, la préfecture de la province de Şanlıurfa, a dénombré 149 suicides dont deux tiers sont des femmes. Ces données, rapportées par la journaliste de Hürriyet Gül San avec le soutien de l’organisation Women’s Associations Federation, sont à mettre en relation avec les chiffres de l’année 2010 dans la même région où le nombre de suicides s’élevait à 125. Les statistiques ne peuvent pourtant constituer le (...)