L’Europe et les Etats-Unis ont salué l’issue du référendum constitutionnel en Turquie, présenté par Ankara comme un atout sur la voie de son intégration dans l’UE, une perspective qui continue néanmoins à susciter des réticences très fortes parmi les 27 pays du bloc.
Lundi, les partisans de l’adhésion de ce pays musulman de 73 millions d’habitants sont montés au créneau en se disant confortés dans leur attitude par les réformes constitutionnelles adoptées.
Le ministre espagnol des Affaires étrangères, (...)
58 % des électeurs turcs ont approuvé par référendum, dimanche dernier, un paquet de réformes constitutionnelles : c’est une large et sereine décision de la société turque.
On peut parler d’acceptation sereine parce que ce vote n’est pas tout à fait un plébiscite en faveur du parti au pouvoir, l’AKP (parti de la Justice et du Développement, islamo-conservateur), mais relève plutôt d’un délicat mélange de soutien aux réformes et de confiance accordée à ce parti. Elle est l’expression nette d’une demande de (...)
Le « Oui » l’a très largement emporté hier lors du référendum qui proposait aux électeurs turcs de réviser certaines dispositions de la Constitution de 1982, en particulier de restructurer la hiérarchie judiciaire et de soumettre un peu plus l’autorité militaire à l’Etat de droit. Alors que les résultats officiels n’ont pas encore été proclamés, le dépouillement achevé, pour près de 99% des votes, fait état de 58% pour le « Oui », le « Non » n’obtenant que 42%, tandis que la participation est estimée à 77%, un (...)
Les électeurs turcs ont approuvé à 58 % la révision de la Constitution proposée par le premier ministre Erdogan, selon les estimations diffusées par les télévisions turques. Les Turcs étaient appelés aux urnes, dimanche 12 septembre, pour ce prononcer sur cette réforme par référendum.
Une victoire majeure pour Erdogan. Ce score est un bon résultat pour le premier ministre Recep Tayyip Erdogan, dont le Parti de la justice et du développement (AKP, issu de la mouvance islamiste), au pouvoir depuis 2002. (...)
À la veille du référendum qui doit se prononcer sur une révision constitutionnelle qui se propose principalement de changer le mode de désignation de la hiérarchie judiciaire et le statut de celle-ci, les différents protagonistes de la vie politique turque fourbissent d’ultimes arguments pour inciter les électeurs à soutenir le projet, à le rejeter ou à bouder les urnes. Le premier ministre s’en remet désormais à une formule simple : voter « oui » c’est choisir la « Constitution du peuple » et s’éloigner (...)
Nobel Edebiyat Ödülü sahibi yazar Orhan Pamuk, referandumda “evet” oyu kullanacağını açıkladı.
Anayasa paketinin oylanacağı 12 Eylül’deki referanduma sayılı günler kala birçok aydın oyunun rengini art arda açıklamaya başladı.
Tartışmalara yol açan Anayasa değişikliğine nasıl yaklaştığı merak edilen isimler arasında yer alan dünyaca ünlü yazar Orhan Pamuk, bu soruya NTV’den Banu Güven’e verdiği röportajda yanıt verdi.
Nobel Edebiyat Ödülü sahibi Pamuk, darbenin 30. yıldönümünde kurulan sandıkta “evet” diyeceğini söyledi.
« (...)
Le 13 mai 2010, le président de la République a donc publié le texte de la révision constitutionnelle au Journal officiel, et le YSK (Yüksek Seçim Kurulu, Conseil suprême des élections) a annoncé que le référendum, qui doit se tenir pour confirmer l’adoption de ce texte par le parlement, aurait lieu le 12 septembre 2010. La longueur du délai précédant la tenue de la consultation en question a néanmoins surpris. En effet, cette dernière était initialement annoncée pour le mois de juillet, ce que la loi (...)
En confirmant, le 12 mai 2010, la réforme constitutionnelle qui a été adoptée par le parlement récemment, et en la soumettant à référendum, le président Gül a ramené la vie politique turque sur un terrain plus conventionnel que celui qui a fait la une, ces derniers jours, suite à l’affaire Deniz Baykal. Pour autant, cet enjeu est de taille et les scénarios possibles sont multiples et complexes.
La confirmation de la réforme par le président de la République doit conduire, comme l’on sait, à la tenue d’un (...)
Vendredi 8 avril 2010, l’Assemblée nationale a achevé la deuxième lecture du projet de révision constitutionnelle. Dans l’ensemble, celui-ci a obtenu le nombre de voix nécessaires (330) pour pouvoir être soumis à référendum. Seule exception, et elle n’est pas mineure : le 3 mai, l’article 8 (qui devait rendre plus difficile la dissolution des partis politiques) a été rejeté suite à la défection, par réaction nationaliste, d’une dizaine de députés du parti majoritaire, qui ont vu dans cette disposition, une (...)
Depuis le début de la semaine, l’Assemblée nationale examine les différents articles du paquet de révision constitutionnelle proposé par le gouvernement. Les onze premiers articles de cette réforme ont été adoptés par le Parlement, mais de justesse. En effet, pour que les articles du paquet de révision soient définitivement adoptés par le Parlement, il faut qu’ils obtiennent les deux tiers des voix de l’Assemblée (soit 367 députés). Aucuns articles proposés n’a obtenu cette majorité renforcée depuis le (...)