Des centaines d’homosexuels ont défilé sur l’avenue Istiklal dimanche dernier dans le cadre de la « semaine pour la fierté des homosexuels ».
Cette manifestation organisée dans le cadre international de la semaine des fiertés a commencé sur la place de Taksim. Sans aucune intervention policière de quelque sorte que ce soit, les manifestants ont déployé un immense drapeau aux couleurs de l’arc-en-ciel, symbole des homosexuels. Organisée sur des rythmes orientaux, cette marche des fiertés a également (...)
La victoire de l’équipe nationale met le pays en ébullition.
Les hommes, mais aussi les femmes, les vieux et les enfants. A la maison, au bureau, dans la rue, au café, au champ, à l’école, sur la plage… Partout et tout le temps, tout le monde ne parle plus que de football en Turquie, le « pays aux 70 millions de directeurs techniques », ironise Ugur Meleke, commentateur vedette de la chaîne de télévision NTV qui diffuse les matchs de l’Euro 2008. Raki
Vendredi, pour la troisième fois en trois (...)
Nous avons écrit que c’était le chaos sur la scène politique turque. Cela a indéniablement des répercussions économiques et sociales qui vont perdurer.
Je ne crois pas qu’il soit utile d’ergoter davantage sur les bienfaits pour l’économie et la société apportés par la stabilité politique que nous avons connue durant la courte période entre 2002 et 2006. De même, je pense qu’il n’est nul besoin de rappeler ce que la Turquie a perdu ces deux dernières années en perdant cette stabilité, ni d’insister sur les (...)
Les Bretons éprouvent souvent une empathie presque naturelle pour les Kurdes, leur présent remuant la mémoire toujours vivace de la langue que l’école républicaine les a contraints à oublier. Certes la naive Bécassine était autrement plus pacifique que le « brigand féodal » kurde. Mais il est peut-être possible de déceler un lointain lien de parenté, au moins entre des regards qui en disent plus long sur ceux qui les portent que ceux sur lesquels ils sont portés.
Si les Bretons restent souvent attachés à (...)
Après sa spectaculaire victoire aux élections législatives de juillet dernier, le Parti de la justice et du développement (AKP) s’est lancé dans une profonde réforme de la Constitution. Celle-ci se heurte à la volonté de l’armée de maintenir son hégémonie et aux divisions de la société concernant la définition du nationalisme et de la laïcité. L’aggravation de la crise kurde fin 2007 fournit aux militaires l’occasion de réaffirmer leur pouvoir face au nouveau président Abdullah Gül.
Par Niels Kadritzke* (...)
La société turque est assez « macho » et très masculine. Les comportements efféminés chez les hommes ne sont pas du tout bien vus. L’homosexualité et tous les signes visibles appartenant aux minorités sexuelles sont tabous et interdits. Les transsexuels et les travestis sont condamnés à se prostituer étant donné qu’il n’y a pas d’autre solution possible de survie pour eux. Il est clair que quelque chose est fortement réprimé, n’est-ce pas ?
J’ai toujours trouvé la société turque assez hypocrite concernant (...)
He oui, cht’i père, il te faut une femme qui t’accepte tel que tu es.
Qui ne se mette pas en tête de vouloir te changer,
qui, quoi que tu fasses, ne te renie pas.
Une femme qui t’aimera avec tous tes défauts et toutes tes erreurs.
Ma mère me manque.
Le site officiel de Piyale Madra
Née à Ankara, Piyale Madra a étudié à la faculté des Beaux-Arts de Grenoble. Publiée dans le quotidien Milliyet dès 1982 avec le personnage de « Piknik » qui lui a permis de se lancer, elle poursuit dans de nombreux (...)
En Turquie aussi, les réformes de la sécurité sociale, les retraites, l’emploi, les salaires et le pouvoir d’achat sont des sujets importants. Pourtant l’information en français, voire en anglais, sur ces questions reste rare. Plusieurs articles parus récemment dans la « Chronique internationale de l’IRES » visent à mieux faire connaître la Turquie au regard de ces questions.
La « Chronique internationale de l’IRES » est une publication de l’Institut de Recherches Economiques et Sociales, un centre de (...)
Je me serais appelé Orhan Pamuk, j’aurais certainement écrit la chose suivante : “ j’ai écrit un texte ; je suis devenu néo-libéral” (O.Pamuk commençait ainsi un de ses livres : “J’ai lu un livre, ma vie a change”-Ndlr).
“L’université ne peut pas ainsi continuer. Si l’on poursuit dans la même voie, on ne parlera plus d’université publique d’ici 15 ans. Enfin, plus exactement, il n’y restera plus personne en dehors d’une poignée d’idéalistes et de tout un tas de maîtres de conférence n’ayant pas pu se faire (...)
Quitte à ressembler à Nasrettin Hodja qui disait à tout venant : « Toi aussi, tu as raison ! », je voudrais ici faire part de mes observations car je pense qu’elles sont très importantes pour comprendre la Turquie d’aujourd’hui et de demain.
D’un côté, il y a une importante partie de la société qui commence à se considérer comme une minorité (30% de la population ?) victime de la pression essentiellement religieuse de la majorité (70% ?) et à craindre d’avoir à faire des concessions dans son mode de vie… (...)