« L’Internet était déjà très cher et très lent, et maintenant il est très restreint », se désole Ozgur Uckan, spécialiste des technologies informatiques. C’était lors d’une manifestation, dimanche, à Istanbul. Dans plus de 20 villes du pays, des milliers d’internautes sont descendus dans la rue pour s’opposer à la nouvelle réglementation du Conseil de la communication et des technologies informatiques (BTK).
Cet organisme officiel prévoit d’imposer aux internautes quatre niveaux de filtrage du Web : « (...)
« Les policiers sont venus au journal et ont commencé à chercher sur mon ordinateur le texte du livre non encore publié et ils l’ont simplement effacé », raconte Ertugrul Mavioglu du quotidien Radikal (libéral, 70 000 exemplaires).
« Les policiers sont venus jeudi matin à la maison d’édition, ont contrôlé l’ensemble de nos ordinateurs y compris nos courriels et ont effacé le livre », témoigne Ahmet Oz, dirigeant de la maison de publication Ithaki. L’Armée de l’imam, le livre d’Ahmet Sik, célèbre journaliste (...)
Par RAGIP DURAN (A Istanbul)
Le gouvernement issu du mouvement islamiste de Recep Tayyip Erdogan avait annoncé « une ouverture kurde » qui serait « une occasion historique » de mettre fin à la guérilla du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) : la « sale guerre » a fait 35 000 morts en vingt-cinq ans. « La montagne accouche d’une souris », estime Cuneyt Ulsever, chroniqueur libéral du quotidien populaire Hürriyet, en analysant les débats qui se sont tenus au Parlement turc, les 10 et 13 novembre. (...)
La victoire de l’équipe nationale met le pays en ébullition.
Les hommes, mais aussi les femmes, les vieux et les enfants. A la maison, au bureau, dans la rue, au café, au champ, à l’école, sur la plage… Partout et tout le temps, tout le monde ne parle plus que de football en Turquie, le « pays aux 70 millions de directeurs techniques », ironise Ugur Meleke, commentateur vedette de la chaîne de télévision NTV qui diffuse les matchs de l’Euro 2008. Raki
Vendredi, pour la troisième fois en trois (...)
Libération - lundi 14 novembre 2005
Après l’attentat du 1er novembre, le pouvoir ne cible plus le PKK.
Istanbul de notre correspondant Les autorités d’Ankara semblent désormais décidées à en finir avec ces réseaux de « l’Etat profond », comme les appellent les Turcs, où se mêlent « barbouzes » et mafieux. Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a annoncé hier sa volonté de faire la lumière sur les attentats de Semdinli, bourgade limitrophe des frontières irakienne et iranienne, et à punir leurs (...)
Liberation.fr -25 septembre 2005
La première conférence jamais organisée sur le sol turc pour évoquer la question du génocide arménien de 1915-1917 a pu se tenir samedi et dimanche à Istanbul, sans incident.
Istanbul, envoyés spéciaux
A leur arrivée, les participants de la conférence prudemment intitulée « Les Arméniens ottomans au temps du déclin de l’empire » ont essuyé des jets de tomates et d’oeufs partis des manifestants nationalistes massés derrière les cordons de police en brandissant des pancartes (...)
Libération - 13/05/2005
La Cour européenne estime que le leader kurde n’a pas eu un procès équitable.
Aussitôt connu l’arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) demandant un nouveau procès pour Abdullah Öcalan (lire encadré), le leader des rebelles kurdes du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), les autorités d’Ankara ont annoncé qu’elles respecteront « les principes de l’Etat de droit ». Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, sait qu’il joue l’avenir européen de son pays sur (...)
Libération - 11/05/2005
La perte de marchés à l’export pourrait aggraver la situation de travailleurs déjà précaires.
Tout miser sur le haut de gamme, sur l’innovation, sur un système de production hyperflexible, capable de répondre au plus vite à la demande des clients. Voilà déjà plusieurs années que l’industrie turque du prêt-à-porter et du textile a décidé de copier le modèle de production de l’industrie de l’Union européenne. Histoire d’anticiper les effets de la fin des quotas d’importation de textile, (...)
Libération - 25/04/2005
Hormis quelques frileuses initiatives envers Erevan, Ankara ne varie pas sa thèse sur le génocide.
« Soyez prêts pour le tsunami arménien », lançait au début de l’année Mehmet Ali Birand. Le journaliste vedette de CNN-Turk tentait ainsi de secouer les autorités, embarrassées par les pressions de la communauté internationale notamment européennes mais aussi américaines sur la reconnaissance du caractère génocidaire des massacres d’Arméniens en 1915. Cette nouvelle difficulté dans (...)
Libération
Les plus optimistes y voient un prudent premier pas de la Turquie pour régler officiellement ses comptes avec la partie la plus sombre de son histoire. Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, issu du mouvement islamiste, a proposé, dans un message à son homologue arménien, Robert Kotcharian, l’instauration d’une commission mixte composée d’historiens turcs et arméniens afin d’enquêter sur les massacres de centaines de milliers d’Arméniens, en 1915, qu’Ankara se refuse toujours à (...)
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