Il y a une dizaine d’années, les cinquante ans de convergence qui avaient marqué les relations entre la Turquie et l’Union européenne se sont essoufflés, mais les Turcs se sont rassemblés pour avancer ensemble, et l’UE les a rejoints. Ce fut le début d’une formidable période de réforme. Le mois dernier, pour récompenser la Turquie de sa période la plus féconde de stabilité politique depuis des décennies, les électeurs accordèrent 46,7 % de leurs votes à l’AKP, le parti réformiste au pouvoir. C’est (...)
A l’approche des élections, Neşe Düzel s’était entretenue avec un représentant du parti nationaliste MHP qui avait de fortes chances, d’après les sondages, d’obtenir un bon score aux législatives. C’est un intellectuel de haut niveau qu’elle interroge : Gündüz Aktan. Ambassadeur à la retraite, il a aussi été l’un des anciens présidents de l’ASAM (Centre de recherche stratégique Europe-Asie). Il apparaît aujourd’hui comme l’un des penseurs les plus cohérents et les plus profonds du conservatisme nationaliste et (...)
Si de vives critiques autant nationales qu’internationales ont salué à leur manière les contrats passés entre la France et la Libye via Nicolas Sarkozy, ses relations houleuses avec la Turquie impactent désormais directement les résultats commerciaux des groupes français.
Ankara vient en effet d’annoncer qu’elle préférait RWE à Gaz de France (GDF) pour participer au gazoduc Nabucco. Honnêtement, il fallait s’y attendre .. Les propos « musclés » de Sarkozy vis–à-vis de la Turquie n’ont pas que des effets (...)
La chose la mieux partagée de ce bas monde ce sont ses fous. Voici un personnage qui est le reflet inversé de « notre » inénarrable Alexandre del Valle dont nous avions évoqué la prose paranoïaque il y a déjà quelques temps, d’où le choix de ce titre en forme de « clin d’oeil » . Merci à Thomas d’abord de nous l’avoir « débusqué » et ensuite de nous avoir autorisé à reproduire son article.
Titre original : « La vraie raison des aides européennes en Turquie »
J’ai trouvé une nouvelle idole ! Les foules sont (...)
A l’approche des élections, Neşe Düzel s’était entretenue avec un représentant du parti nationaliste MHP qui avait de fortes chances, d’après les sondages, d’obtenir un bon score aux législatives. C’est un intellectuel de haut niveau qu’elle interroge : Gündüz Aktan. Ambassadeur à la retraite, il a aussi été l’un des anciens présidents de l’ASAM (Centre de recherche stratégique Europe-Asie). Il apparaît aujourd’hui comme l’un des penseurs les plus cohérents et les plus profonds du conservatisme nationaliste et (...)
Chacun se souvient de l’excellente coutume romaine qui consistait à faire accompagner tout général victorieux auquel était accordé le triomphe par un simple légionnaire qui lui murmurait des propos désagréables afin qu’il conservât la tête froide. Au milieu d’une série ininterrompue de succès diplomatiques petits et parfois grands de notre nouveau président, je m’autodésigne pour jouer le rôle de l’affreux légionnaire sceptique.
Il y a, en effet, un sérieux obstacle sur la route de notre nouvelle diplomatie, (...)
par Didier Billion, chercheur spécialiste du Moyen-Orient et de la Turquie à l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS)
Les élections législatives de dimanche 22 juillet ont mis fin à l’instabilité politique en Turquie et ont marqué le succès du Parti de la justice et du développement (AKP), issu de l’islamisme modéré. La décision de Recep Tayyip Erdogan, le Premier ministre sortant, de convoquer un scrutin anticipé avait été dictée par la désapprobation de sa politique par (...)
Conférence publique à l’occasion du cinquantième anniversaire du traité de Rome - Organisée par le Cerfa et l’IFRI en coopération avec la Fondation Friedrich Ebert et la TÜSİAD le 26 mars 2007 Paris dans les locaux de l’IFRI.
Conférence publique à l’occasion du cinquantième anniversaire du traité de Rome
Organisée par le Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l’Institut français des relations internationales (Ifri) en coopération avec la Fondation Friedrich Ebert et l’Association des (...)
Le Matin (Maroc) - 27/09/2006
En intervenant au Liban, les Européens ont pris une décision radicale, risquée et, en même temps, juste.
L’avenir de la sécurité européenne se décidera effectivement à l’est du bassin méditerranéen et au Proche-Orient. Qu’elle le veuille ou non, l’Europe joue désormais un rôle stratégique dans cette partie du monde. Si elle échoue, le prix à payer sera très élevé.
Compte tenu des risques considérables pris par l’Europe, en ayant pleinement conscience de leurs conséquences, il (...)
Assawra - Beyrouth - 12/06/2006
En 1967, à la fin de la guerre des « Six jours », menée par Israël contre l’Egypte, la Syrie et la Jordanie, Lord Caradon, représentant de sa Gracieuse majesté, a rédigé une résolution qui prit le numéro 242. Dans une des clauses de cette résolution, il fut dit qu’Israël doit « se retirer des territoires arabes occupés » (en anglais : occupied territories).
Cependant, à la suite du vote de cette résolution, encore inappliquée jusqu’à nos jours, des discussions se (...)