Crise économique, crise démographique, crise politique… Et la crise de l’imagination en Europe ? On en sent comme les relents mortifères nous remonter – prenons garde - de gauche… ou de droite. « L’Europe fédérale est morte. » Soit. Mais encore « l’Europe unie et l’Europe politique, c’est fini… »
Et accessoirement parce qu’il est un sujet qui nous intéresse quelque peu [que l’on pardonne ce bien coupable sursaut d’enthousiasme qui nous ébranle encore] : comme tout est mort vous pouvez bien rajouter le (...)
Au lendemain de la « visite historique » d’Abdullah Gül à Erevan, Edvard Nalbantyan, le ministre des affaires étrangères arménien, avait organisé un déjeuner pour les journalistes turcs restés après le match. La veille, notre hôtel faisant face au ministère, nous avions pu observer que les bureaux de Nalbantyan étaient restés allumés tard dans la nuit.
Nous apprenions par la suite qu’Ali Babacan (le ministre des affaires étrangères turc, NdT) avait quitté le ministère à 2h00 pour prendre le chemin de (...)
Cette année, la Foire internationale du livre organisée à Francfort du 15 au 19 octobre a accueilli la Turquie comme invitée d’honneur de sa soixantième édition sous le thème « La Turquie sous toutes ses couleurs ».
Les couleurs de la Turquie sont d’abord celles de sa langue : souple, drôle, poétique, elle puise son inspiration dans la musique du quotidien. Annoncez que vous êtes « tıklım tıklım gittik » et votre interlocuteur entend déjà les bruits des encombrements qui ont bloqué votre taxi, « zil çaldı » (...)
Je l’ai déjà écrit hier. Parmi tant de problèmes qui accablent ce pays, il en est trois qui l’épuisent de façon chronique : ce sont les droits dont on prive les étudiants sunnites qui portent le voile ou sont issus de lycées professionnels, les alévis et les Kurdes. Je pourrais même dire que ces droits dont on les prive sont la cause de la persistance de bien d’autres problèmes.
Dans ces trois cas, pour une raison ou une autre, il est question de droits dont on prive les gens. En outre, quand bien même (...)
Succombons donc nous aussi à l’obamania ambiante, même avec quelques jours de retard.
Fi des enthousiasmes fraîchement douchés au son du « attendez de voir ce qu’il va faire ».
Fi des accusations de récupération. Voire de la peur d’être trop fleur bleue : en ce qui nous concerne à TE, le côté fleur bleue nous le revendiquons dans une magnifique charte graphique et jusque sur les délicieux pétales de notre logo.
Alors pourquoi pas Obama ?
Non, Obama ne sera pas l’Houdini glissant habilement l’éléphant (...)
« Les efforts multilatéraux visant à améliorer les relations entre l’Arménie et la Turquie n’est pas la bonne façon de résoudre la question arménienne », aurait déclaré l’historien « respecté » - écrit Hürriyet - Ara Sarafian, faisant valoir que la solution réside dans la grande et influente diaspora.
Invité en Turquie à assister à une conférence d’histoire par les Universités Bilkent et Sabanci, et par la Fondation Hrant Dink, dans la province d’Adana, le fondateur - historien et directeur de l’Institut Gomidas (...)
Les responsables de l’AKP multiplient les déclarations qui ne peuvent que nuire à leur parti et à la Turquie. Le discours du ministre de la défense Vecdi Gönül prononcé à Bruxelles le 10 novembre dernier en constitue l’exemple le plus éclatant. On peut le lire dans toute la presse turque.
Contentons-nous d’en reproduire ici le passage le plus important : “ ... Si dans la région égéenne les Grecs et dans de nombreuses autres régions de Turquie, les Arméniens avaient pu maintenir leur présence, aujourd’hui, (...)
L’actuelle société turque se caractérise par la recrudescence d’un nationalisme exacerbé, que d’aucun pourrait juger comme un frein au processus de modernisation du pays.
Il ne s’agit pas, ici, d’en faire une critique ni une apologie, mais plutôt de revenir sur ses causes, ses origines. Car il n’y a pas si loin encore, la Turquie n’était qu’une province dans un empire plus vaste, qui se caractérisait par son multiculturalisme, son pluri-ethnisme, et même sa pluralité confessionnelle. Le « Turc (...)
Ne te donne même pas la peine. Ici aussi ce ne sont que des papiers sans rien dedans...
Izel Rozental est né en 1951 à Istanbul. Il travaille depuis 1971 pour le journal Salom publié à Istanbul. Il collabore également depuis 2001 à la revue humoristique Güldiken.
Professionnel de la caricature, il a signé de nombreux livres de dessins. Il est également l’auteur de textes humoristiques en prose.
Le site Internet d’Izel Rozental
Avec, au menu, tous les poissons d’Izel, leur monde (...)
À l’échelle du temps humain, nous les artistes, qui habitons ici et ailleurs, devons réhabiliter la fraternité oubliée. À nous créateurs, de montrer l’exemple, de travailler les uns avec lesautres. Sans oublier hier, c’est un appel aujourd’hui, pour demain.
Deux pays où je ne peux pas aller en touriste. L’Arménie et la Turquie. Citoyen français, je voyage souvent vers la République d’Arménie, où je suis né et vers la Turquie d’aujourd’hui où mes ancêtres ont vu le jour. Nous sommes partis, à des moments (...)