Au lendemain de la « visite historique » d’Abdullah Gül à Erevan, Edvard Nalbantyan, le ministre des affaires étrangères arménien, avait organisé un déjeuner pour les journalistes turcs restés après le match. La veille, notre hôtel faisant face au ministère, nous avions pu observer que les bureaux de Nalbantyan étaient restés allumés tard dans la nuit.
Nous apprenions par la suite qu’Ali Babacan (le ministre des affaires étrangères turc, NdT) avait quitté le ministère à 2h00 pour prendre le chemin de (...)
À l’échelle du temps humain, nous les artistes, qui habitons ici et ailleurs, devons réhabiliter la fraternité oubliée. À nous créateurs, de montrer l’exemple, de travailler les uns avec lesautres. Sans oublier hier, c’est un appel aujourd’hui, pour demain.
Deux pays où je ne peux pas aller en touriste. L’Arménie et la Turquie. Citoyen français, je voyage souvent vers la République d’Arménie, où je suis né et vers la Turquie d’aujourd’hui où mes ancêtres ont vu le jour. Nous sommes partis, à des moments (...)
« J’espère qu’un jour, un président, ou un premier ministre, dépassera, outrepassera la realpolitik pour faire du passé quelque chose de positif. Mais pas comme une brèche ouverte. En fait, je pense que ce qui ne va pas, globalement, c’est que nous les Arméniens, sommes surinformés sur notre histoire. Nous avons une approche presque monomaniaque face à notre histoire, parce qu’il y a un manque, il y a une injustice. Par contre, côté turc, je pense qu’il y a un manque d’information, un manque de clarté, (...)
Il a été Premier ministre, puis ministre des Affaires étrangères, avant d’assumer la charge de président de la République turque au terme d’une élection mouvementée. C’est dire si ce quinquagénaire, proeuropéen tout en étant issu de la mouvance islamiste, connaît les arcanes politiques et diplomatiques.
Pour L’Express et France 24, il a accepté de répondre aux questions qui se posent au sujet de la Turquie, y compris les plus embarrassantes.
La Turquie est-elle vraiment à l’abri d’un nouveau complot ou (...)
Tout d’abord une précision : ce qui suit n’aura rien à voir avec les idées de « stabilité régionale », « d’amitié » ou de « bon voisinage ». J’écrirai du seul point de vue des “intérêts nationaux turcs”. C’est tout.
La Turquie est située au cœur d’un véritable « triangle des Bermudes » : les Balkans, le Moyen-Orient et le Caucase. Il n’est pas au monde de région plus « démoniaque » sur le plan stratégique. Par contre, il n’est d’autre région qui offre à la Turquie autant de possibilités. On sait que le Diable était (...)
Avec la visite du président Gül en Arménie, la Turquie vient de franchir un pas important. Ces deux pays qui refusaient d’établir des liens diplomatiques en raison de leur histoire, ont pour la première établi un contact officie entre leurs deux présidents. Et nous sommes désormais dans l’attente de la suite qui sera donnée à cette première. Bien mais qu’ont donc gagné ces deux pays à la stratégie de la tension suivie jusqu’à aujourd’hui ? Que pourront-ils gagner à une éventuelle réconciliation ? Pourquoi (...)
Crise dans le Caucase, différend douanier avec la Russie, déplacement d’Abdullah Gül en Arménie, sommet quadripartite de Damas… l’armée turque s’exprime peu sur la politique internationale actuellement. Elle se montrait plus prolixe il n’y a pas si longtemps.
Certes, le général Büyükanıt, le prédécesseur d’İlker Başbuğ, au commandement suprême de l’armée, est intervenu récemment sur la question du passage dans les détroits, mais surtout pour dire que le Traité de Montreux avait été respecté à la lettre et qu’il (...)
Avec la visite du président Gül en Arménie, la Turquie vient de franchir un pas important. Ces deux pays qui refusaient d’établir des liens diplomatiques en raison de leur histoire, ont pour la première établi un contact officie entre leurs deux présidents. Et nous sommes désormais dans l’attente de la suite qui sera donnée à cette première. Bien mais qu’ont donc gagné ces deux pays à la stratégie de la tension suivie jusqu’à aujourd’hui ? Que pourront-ils gagner à une éventuelle réconciliation ? Pourquoi (...)
Le déplacement d’un président turc pour la première fois à Erevan le 6 septembre pour assister à un match de foot Turquie-Armenie est le résultat d’un étonnant mélange de hasard et d’opportunités politiques.
Le hasard est celui d’un tirage au sort pour un match de qualification de la coupe du monde 2010 qui a réuni les équipes de Turquie et d’Arménie.
Suite au conflit du Nagorny-Karabakh et à la fermeture des frontières en 1993, Turquie et Arménie n’entretiennent plus de relations diplomatiques. Les deux (...)
Mais lequel me rétorquerez-vous ? L’Europe, l’Asie ou la…. Cappadoce. Trêve de carabistouilles. Aucune de ceux-là, mon général ! Ah… Bon mais de quoi allez-vous pouvoir nous entretenir Messire de Marillac en ces jours de disette éditoriale ?
He bien de la disette en optimisme qui semble bien creuser les ventres de nos déclinologistes de librairie : déclin démographique, industriel et économique sans parler du déclin de nos puissances imaginatives, de la mort du rêve européen, j’en passe et des (...)