© 20 Minutes, le 10/04/2006
Erol Katircioglu, éditorialiste à Radikal (quotidien intellectuel de gauche), a été poursuivi pour délit d’opinion, en compagnie des noms bien connus dans ces colonnes : Ismet Berkan, Murat Belge et Hasan Cemal. Ils étaient accusés d’avoir dénoncé l’interdiction d’une conférence sur les Arméniens en septembre dernier. Le 11 avril dernier, la Justice devait abandonner les poursuites contre ces intellectuels, à l’exception de Murat Belge. Né en 1950, Erol Katircioglu est (...)
Le Monde - 17/02/2006
Les procès liés à la liberté d’expression qui se succèdent en Turquie, sous l’attention croissante d’observateurs européens, tournent progressivement à la déroute des réseaux nationalistes conservateurs qui les ont suscités. Cela devrait être encore le cas avec celui qui s’est ouvert mercredi 15 février à Ankara contre deux universitaires turcs de renom, même si le surcroît de publicité négative que ces procès ont déjà infligé à la Turquie pourrait perdurer.
Les professeurs Ibrahim (...)
© Turquie Européenne le 08/02/2006 pour la traduction
© Milliyet, le 08/02/2006
© Radikal, le 08/02/2006
Avec une moindre publicité que l’affaire Orhan Pamuk, devait s’ouvrir, mardi 7 février, à Istanbul, le procès de 5 journalistes et intellectuels contre lesquels un collectif d’avocats nationalistes avait porté plainte pour avoir critiqué dans les colonnes de leurs journaux respectifs la décision du juge d’interdire la tenue, en septembre dernier, d’une conférence sur « les Arméniens à la fin de (...)
© Radikal, le 23-01-2006
© Turquie Européenne pour la traductuion
Une interview d’Ergin Cinmen, pourquoi ?
Dans une société, nous avons toutes sortes de possibilités régler des problèmes. Mais la capacité de pouvoir résoudre ces problèmes ne tient qu’à une condition : « qu’un système juridique fiable soit établi. » Tant que le système juridique n’est ni fiable ni solide, les bases de la société s’effritent et rien ne tient en place comme il devrait le faire. La Turquie est aujourd’hui confrontée à l’un de (...)
LEMONDE.FR 29/12/2005 - 13h26
Un procureur d’Istanbul a classé sans suites, jeudi 29 décembre, une plainte déposée contre l’écrivain turc Orhan Pamuk pour « atteinte ouverte à l’image de l’armée », selon l’agence de presse Anatolie.
Déjà poursuivi pour des propos sur les massacres d’Arméniens commis sous l’Empire ottoman - la Turquie conteste la réalité du génocide - le plus célèbre écrivain de Turquie a été visé fin octobre par une plainte d’une association de juristes nationalistes.
« Je ne vois pas l’AKP (...)
Le Monde 28/12/2005 - 12h45
(Commentaire de la rédaction de Turquie Européenne par Reynald Beaufort - Non publié par le Monde) Cet article montre s’il en était encore besoin, que la fraction la plus conservatrice de l’état turc est prête à tout pour stopper la marche vers l’intégration européenne.
Ces conservateurs ne se trouvent pas forcément où on les attend, dans la droite ou l’extrème droite traditionnelle, il sont présents dans tous les partis, y compris l’opposition du CHP, l’ancien parti d’Atatürk (...)
Quotidien Radikal, le 28/12/2005
Turquie Européenne pour la traduction
Ismet Berkan, rédacteur en chef de Radikal revient en détail sur la question du procès de l’écrivain Orhan Pamuk dont l’avenir a été remis le 26 décembre dernier par la Cour de Cassation à une décision du ministère de la justice : cette jurisprudence ne concerne pourtant que les affaires dont les faits sont survenus sous le régime du précédent Code pénal. La question se pose de savoir ce qu’il convient de faire du nouveau et de ses (...)
Quotidien Radikal - Istanbul, le 27/12/2005
Turquie Européenne pour la traduction
169 journalistes, écrivains, artistes et universitaires turcs ont décidé de réagir au procès intenté contre Orhan Pamuk. Dans une déclaration commune, ils appellent à l’abrogation des articles 301 et 305 du nouveau Code pénal.
Suite au lancement du procès d’Orhan Pamuk pour « insulte à l’identité nationale turque », un collectif de 169 écrivains, artistes, journalistes et universitaires a décidé de réagir. En tête des (...)
Courrier International
La Cour européenne des droits de l’homme a recommandé à la Turquie, le 12 mai, de rejuger le leader séparatiste kurde. Selon Radikal, c’est une chance à saisir, pas un camouflet.
La décision finale de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) concernant le procès d’Abdullah “Apo” Öcalan est sans surprise du point de vue strictement juridique. Comme on s’y attendait, la Cour a considéré que le procès au cours duquel le leader du Parti des travailleurs du Kurdistan (...)