Dernier ajout : 30 septembre 2005.
Libération,Ankara, envoyé spécial
Une université d’Istanbul a accepté vendredi d’accueillir une conférence sur le sort réservé aux Arméniens pendant la Première Guerre mondiale, contournant ainsi la décision, prise par un tribunal turc, de retarder cet événement.
C’est une première :
une soixantaine d’intellectuels et d’historiens turcs vont publiquement remettre en question lors d’un colloque universitaire la version officielle sur les massacres d’Arméniens de 1915 en soulignant leur évident caractère (...)
Libération
Les négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne qui doivent s’ouvrir ce 3 octobre posent une question doublement existentielle : pour la Turquie, très grand pays musulman, la question de sa vocation européenne ; pour chacun des Etats membres de l’Union, celle de notre conception de l’Europe, des valeurs qui la fondent et des frontières qui doivent être les siennes.
La perspective de voir l’Europe s’engager, presque en catimini et sans consultation démocratique, dans un (...)
Source International Herald Tribune (France)
Référence « Free-speech case can’t hide progress », par Soli Ozel, International Herald Tribune, 8 septembre 2005.
Auteur Soli Ozel
Résumé : En décembre, le romancier turc Orhan Pamuk comparaîtra devant la justice de son pays pour avoir osé affirmé à un journal suisse que la Turquie avait tué 30 000 Kurdes et un million d’Arméniens, mais que ce sujet restait tabou. Ce procès va à l’encontre de la liberté d’expression et il faut qu’il se termine par un (...)
Libération
Les ennemis historiques comme les anciens amis de Jacques Chirac sont toujours les bienvenus à l’UMP. La convention du parti sur l’Europe, organisée depuis vendredi et jusqu’à samedi à Paris, a ainsi tout entière été bâtie pour faire porter le chapeau du non français au président de la République, dénoncer son choix de soutenir l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne et pointer son absence de projet pour relancer l’UE. Un réquisitoire implacable destiné à enterrer Jacques Chirac et à (...)
La Libre Belgique 2005
A une semaine du début des négociations d’entrée dans l’Union européenne, la tension monte. Tous les scenarios sont envisageables.
A tout juste une semaine de la date prévue pour le début des pourparlers entre l’Union Européenne et la Turquie en vue de l’intégration, à terme, de cette dernière, le suspens continue et la tension monte sur les scènes intérieure turque et internationale, rendant tous les scénarios envisageables pour la semaine prochaine.
Chypre
Le principal noeud de (...)
Liberation.fr -25 septembre 2005
La première conférence jamais organisée sur le sol turc pour évoquer la question du génocide arménien de 1915-1917 a pu se tenir samedi et dimanche à Istanbul, sans incident.
Istanbul, envoyés spéciaux
A leur arrivée, les participants de la conférence prudemment intitulée « Les Arméniens ottomans au temps du déclin de l’empire » ont essuyé des jets de tomates et d’oeufs partis des manifestants nationalistes massés derrière les cordons de police en brandissant des pancartes (...)
Le Figaro- [24 septembre 2005]
A quelques jours de l’ouverture des négociations d’adhésion entre l’Union européenne et Ankara, Jacques Chirac s’est dit satisfait de la réponse apportée par les Vingt-Cinq à la Turquie après son refus de reconnaître Chypre. « La contre-déclaration de l’Union européenne répond aux préoccupations françaises », a affirmé le président français.
Le génocide arménien reste décidément un sujet tabou en Turquie.
Pour la deuxième fois en moins de six mois, une conférence organisée (...)
ANKARA (Reuters)
La presse parle de victoire pour la démocratie, les nationalistes turcs de trahison : la conférence sur le sort des Arméniens en Turquie pendant et après la Première Guerre mondiale n’a pas fini de faire parler d’elle dans ce pays où la question a longtemps été taboue.
Cette conférence, annulée deux fois parce que portant sur un sujet extrêmement sensible, met à l’épreuve la liberté d’expression en Turquie, à quelques jours du début des négociations d’adhésion de ce pays à l’Union (...)
Le Figaro - 24/09/2005
Il n’est « pas acceptable » de laisser, dans le mandat de négociation des Européens, « le membre de phrase selon lequel l’objectif de la négociation est l’adhésion », a déclaré hier Valéry Giscard d’Estaing à la Mutualité, ici entouré de François Fillon et Nicolas Sarkozy.
« Sortir du double langage ! », c’est l’injonction lancée par Valéry Giscard d’Estaing à propos de la Turquie. Devant les quelque cinq cents « conventionnels » de l’UMP réunis hier à la Mutualité, pour cette première (...)
Liberation - vendredi 23 septembre 2005
Dans le G5, c’est à qui organisera son « premier » charter d’immigrés. Hier, le ministère de l’Intérieur espagnol s’est vanté dans un communiqué d’être à son tour à l’origine d’un vol groupé d’expulsion d’immigrants : l’avion parti de Madrid et à destination de Bucarest a fait escale à Paris et Rome pour embarquer son lot de Roumains en situation irrégulière. Ils étaient au final 125 à être rapatriés de force. Le gouvernement Villepin ne peut plus, lui, jouer sur l’effet (...)