« Je suis dans la clarté qui s’avance Mes mains sont toutes pleines de désirs Le monde est beau ».
Nâzım Hikmet, extraits de poèmes écrits en prison Le Théâtre de la Ville dédie une soirée à Nâzim Hikmet, l’une des plus importantes figures de la littérature turque du XXe siècle. Ses poèmes sont dits par Genco Erkal, acteur et directeur de théâtre, autre figure importante de la culture turque aujourd’hui.
Né à Salonique, Nâzim Hikmet (1902-1963) est devenu, de son vivant, un des poètes turcs les plus connus à (...)
Orhan Veli - Va jusqu’où tu pourras… Traduction du turc et présentation d’Elif Deniz et François Graveline avec des dessins de Sébastien Pignon et Eloi Valat. Bleu Autour, 232 pp.,15 euros
Ses vers chantent la mer, le vent sur le Bosphore, les chats de ses amis, le printemps, la beauté des femmes, les amours difficiles, les délices du raki et surtout sa ville natale : « J’écoute Istanbul les yeux clos, / Là-haut viennent alors les oiseaux, /Nuées après nuées, huées après huées ; / Dans les darses on (...)
Dans le cadre du XIe Printemps des Poètes l’association Elele a le plaisir de vous proposer :
le jeudi 12mars 2009 à 20 h au restaurant Derya - 16, rue du Faubourg Saint-Denis - 75010 Paris
une soirée autour du poète Orhan Veli
(ISTANBUL 1914 - ISTANBUL 1950)
à l’occasion de la parution de : Va jusqu’où tu pourras (Bleu autour), premier recueil de tous ses poèmes en vers libres traduit en français
Lecture de poèmes en français et en turc par Sükrü Munoğlu et Gaye Petek
Échanges avec Elif Deniz (...)
J’étais enfant. Les années 50. Mon père me lisait des poèmes de Nazim Hikmet. Il ne m’aurait jamais dit qu’ils étaient de Nazim. Et je n’en sus jamais rien.
Ces vers de Nazim sont encore là à sonner dans mes oreilles avec la voix de mon père. Pourquoi mon père ne m’a-t-il jamais rien dit ? Parce que lorsque nous étions enfants, Nazim n’était autre qu’un « maudit » traître à la patrie, un « communiste ». Il n’était donc pas possible qu’on puisse en lire des poèmes à la maison. On aurait eu des problèmes. Je n’ai (...)
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