L’Express - 29/09/2005
Quatre-vingt-dix ans après, le tabou du génocide arménien se brise. A côté d’un discours officiel toujours verrouillé, médias et universitaires redécouvrent un passé longtemps occulté. A l’heure où le pays aspire à rejoindre l’Europe, ce débat passionné fait office de test démocratique
Orhan Pamuk est l’un des écrivains turcs les plus célébrés au sein de la république internationale des lettres. Le 16 décembre, ce romancier devrait pourtant être jugé pour « dénigrement public de l’identité (...)
Mercredi 28 septembre 2005 (Liberation.fr - 19:16)
Les députés européens ont exigé mercredi qu’Ankara reconnaisse, préalablement à son accession, le génocide arménien de 1915 et durci le ton sur Chypre. La réaction de l’UDF Marielle de Sarnez, défavorable à l’adhésion de la Turquie.
Bruxelles (UE) De notre correspondant
Le Parlement de Strasbourg a exigé aujourd’hui par 356 voix contre 181 et 125 abstentions, qu’Ankara reconnaisse, préalablement à son accession, le génocide arménien de 1915 et a ajourné, (...)
Source International Herald Tribune (France)
Référence « Free-speech case can’t hide progress », par Soli Ozel, International Herald Tribune, 8 septembre 2005.
Auteur Soli Ozel
Résumé : En décembre, le romancier turc Orhan Pamuk comparaîtra devant la justice de son pays pour avoir osé affirmé à un journal suisse que la Turquie avait tué 30 000 Kurdes et un million d’Arméniens, mais que ce sujet restait tabou. Ce procès va à l’encontre de la liberté d’expression et il faut qu’il se termine par un (...)
Liberation.fr -25 septembre 2005
La première conférence jamais organisée sur le sol turc pour évoquer la question du génocide arménien de 1915-1917 a pu se tenir samedi et dimanche à Istanbul, sans incident.
Istanbul, envoyés spéciaux
A leur arrivée, les participants de la conférence prudemment intitulée « Les Arméniens ottomans au temps du déclin de l’empire » ont essuyé des jets de tomates et d’oeufs partis des manifestants nationalistes massés derrière les cordons de police en brandissant des pancartes (...)
Courrier International
Alors que le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, avait appelé au début du mois d’avril à la mise en place d’une commission mixte d’historiens turcs et arméniens pour débattre des « massacres de 1915 », un événement vient de montrer les limites de la sincérité d’une telle proposition.
Trois universités turques (Bogaziçi, Bilgi et Sabanci) avaient prévu d’organiser à la fin de cette semaine, un colloque intitulé « Les Arméniens ottomans au moment de la chute de l’Empire : (...)
Le Nouvel Observateur
ANKARA (AP) — Trois universités turques ont reporté sine die une conférence sur le génocide arménien, à la suite de déclarations du ministre de la justice accusant pratiquement les organisateurs d’être des traîtres.
Cette réunion, qui devait se tenir de mercredi à vendredi, avait pour cadre l’Université du Bosphore à Istanbul en association avec deux autres établissements. Elle devait permettre de débattre de la position officielle turque selon laquelle il n’y a pas eu de génocide en (...)
Hürriyet, 13 mai 2005
Traduit par Deniz Yucel Sylvestre de Turquie Européenne
Une réaction contre la France qui essaye d’empêcher l’adhésion de la Turquie au l’EU par la revendication du génocide Arménien.
Un membre du Sénat (et non le président du Sénat comme l’a écrit Hürriyet) d’Algérie, M. Amar Bakhouche a demandé à la France de présenter ses excuses pour le massacre d’algériens le 8 Mai 1945 et proclamé « au lieu de sa revendication de la reconnaissance du génocide Arménien, qu’elle balaie d’abord devant (...)
Yahoo ! Actualités - Vendredi 22 avril 2005, 7h58
Chercheur au CERI (Centre d’Etudes et de Relations Internationales), directeur des cahiers CEMOTI et auteur aux éditions Eyrolles de « L’Europe avec ou sans la Turquie », Semih Vaner évoque le débat sur la Turquie. Il revient aussi sur la décision du gouvernement turc de réunir une commission mixte d’historiens sur le génocide arménien, tout en estimant que ce dossier n’est pas lié à l’entrée de la Turquie dans l’Europe.
Ces dernières semaines les (...)
Libération - 29/04/2005
Certes, la Turquie occulte le massacre, mais ce n’est pas sans complicités occidentales.
En ce 90e anniversaire du génocide arménien, il ne suffit pas d’accabler la Turquie qui persiste dans le déni du génocide arménien. Il faut aussi comprendre les raisons tenaces de ce déni et les complicités occidentales qui le rendent viable jusqu’à aujourd’hui. La thèse officielle turque repousse l’idée de génocide et avance celle d’une répression effectuée dans un contexte de guerre (...)
Libération - 25/04/2005
Hormis quelques frileuses initiatives envers Erevan, Ankara ne varie pas sa thèse sur le génocide.
« Soyez prêts pour le tsunami arménien », lançait au début de l’année Mehmet Ali Birand. Le journaliste vedette de CNN-Turk tentait ainsi de secouer les autorités, embarrassées par les pressions de la communauté internationale notamment européennes mais aussi américaines sur la reconnaissance du caractère génocidaire des massacres d’Arméniens en 1915. Cette nouvelle difficulté dans (...)
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