A tous ceux qui prétendent vouloir nous fournir des prévisions sur l’avenir de la chose politique en Turquie il est une question qu’il nous faut leur poser : combien de temps peut durer cette alliance entre les néo-islamistes de l’AKP et les libéraux ?
C’est une question que l’on peut aussi formuler de la sorte : les libéraux ne renonceront-ils jamais à l’AKP quoi qu’il arrive ? Leur soutien est-il inconditionnel ?
Parler des libéraux c’est parler de ceux que l’on affuble de toute une série de jolis (...)
Pour nombre d’observateurs, l’élection d’Abdullah Gül à la Présidence de la République constitue un tournant dans l’histoire de la Turquie contemporaine. Certains d’entre eux n’hésitent pas à voir dans cet événement la fin du régime autoritaire inauguré par la « Révolution du chapeau » (nom donné au mouvement réformateur kémaliste qui concernait en premier lieu le couvre-chef masculin) et le début d’un processus qui doit conduire à l’achèvement du passage de ce pays à la démocratie, phénomène que d’aucuns (...)
La Grande Assemblée nationale vient d’élire le 11e président de la République de Turquie. Il s’agit, sans surprise, du député de Kayseri, Abdullah Gul, membre fondateur de l’AKP, parti majoritaire à l’assemblée.
Il a été élu avec 339 voix soit toutes les voix des députés AKP (340 voix). Les députés du MHP (extrême droite) ont voté pour leur candidat Sabahattin Cakmakoglu, les députés du DTP (pro-kurde) étaient présents mais se sont abstenus, les députés du CHP (centre gauche) ont pratiqué la politique de la (...)
En boycottant l’élection du candidat des islamistes modérés à la présidence de la République, les partis laïcs turcs risquent de le pousser à devenir le président des islamistes au lieu de l’amener à respecter l’Etat de droit, estime un quotidien laïc et libéral d’Istanbul .
Dans un pays comme la Turquie, où l’on ne peut se payer le luxe de prendre du retard, disposer d’un gouvernement dirigé par un seul parti peut s’avérer très utile. Toutefois, si ce parti ballotte entre un « islam modéré » et le centre (...)
Joost Lagendijk , 50 ans, eurodéputé néerlandais (Verts) est à la tête de la commission jointe Europe-Turquie… De passage à Istanbul, il donne son sentiment après les élections législatives et livre ses attentes.
Qu’espérez-vous de la victoire de l’AKP ?
Le plus important pour nous c’est le soutien aux réformes démocratiques. Nous n’étions pas très satisfaits ces deux dernières années, parce que les réformes se sont ralenties. Et beaucoup de choses qui auraient dû se passer, ne se sont pas passées…
Mais (...)
Corruption, clientélisme, violence : le pouvoir turc a pourtant été confirmé par les urnes.
Le Parti de la justice et du développement (AKP) est sorti vainqueur du « plébiscite » qu’il a organisé en plein milieu des vacances de juillet. Presque la moitié des électeurs turcs (46,47 %) ont donné le feu vert à Erdogan qui leur demandait de « continuer la route » dans son slogan électoral. Ainsi, rien ne pourra désormais arrêter l’équipe gouvernementale partie sur un si bon chemin pavé de détournements de (...)
En dépit des bruits et des déclarations qui, depuis plusieurs semaines, laissaient entendre que Recep Tayyip Erdogan souhaitait que l’AKP présente un candidat de compromis à l’élection présidentielle, Abdullah Gül a annoncé, le 14 août 2007, qu’il maintenait sa candidature à ce poste, après une réunion des instances exécutives du parti majoritaire et une rencontre avec le leader du MHP, Devlet Bahçeli. Cette candidature a-t-elle dû surmonter une réticence du Premier Ministre ou au contraire ce dernier (...)
Le député AKP de Zonguldak, Köksal Toptan, a été élu, le 9 août 2007, Président de la Grande Assemblée Nationale, le Parlement turc. Il avait été désigné la veille candidat du parti majoritaire à cette fonction mais il a aussi reçu par la suite le soutien du CHP, du DSP, du DTP et de quelques indépendants. De fait, Köksal Toptan a rassemblé 450 voix sur sa personne, ce qui lui a permis d’être élu dès le premier tour face à un candidat présenté par le MHP, Tunca Toskay, qui n’a obtenu que 74 voix.
Au terme de (...)
La Turquie semble en passe de réussir ce que les législatives anticipées du 22 juillet étaient censées apporter : une sortie démocratique de la crise politique qui avait éclaté en avril au moment de l’élection avortée, par le Parlement, d’un nouveau président de la République. Car après le triomphe du Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir, les généraux, qui avaient bloqué l’élection du candidat de ce parti « ex-islamiste », semblent n’avoir plus d’autre choix que de s’incliner - fût-ce (...)
Cet article date un peu, mais son contenu reste d’une grande actualité, c’est pourquoi Turquie Européenne vous le livre en cette période de vacances qui est pour nous l’occasion de publier des articles restés dans nos archives et encore inédits en France.
Mous vous en livrons aujourd’hui la deuxième partie
Est-ce que les responsables de l’AKP pensent avoir commis une erreur au cours de l’élection présidentielle ?
Je ne le crois pas. Mais à mon avis, l’erreur la plus importante a été de cacher jusqu’à (...)
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