« La seule façon d’être suivi, c’est de courir plus vite que les autres ». François Bayrou vient confirmer cette citation de Francis Picabia en ayant réussi à s’imposer comme le vrai candidat de l’Europe simplement parce que c’est lui qui a fait le plus de diligence dans le sujet. Son discours européen est séduisant au premier abord car il semble droit et simple. A l’écouter on aurait presque l’impression que ses propositions sont les seules valables pour la construction de l’UE. Mais les français et (...)
Source : Libération
Nul doute que si Ségolène Royal était un homme, elle ne serait pas ainsi à la tête de l’affiche. Quant à Nicolas Sarkozy, pas étonnant qu’il apparaisse comme le seul candidat en mesure de secouer la France, ce pays où les leaders politiques donnent l’impression de petites vieilles timorées, rencognées à la fenêtre de leur balcon et farouchement hostiles à tout changement. Mais la peur qu’inspire son allure de Robocop fait grimper la cote de François Bayrou, qui rassure par son image (...)
Libération - 24/02/2007
Abdullah Gül, ministre des Affaires étrangères, entend garder le cap
Ankara envoyé spécial
Dans une interview à Libération, le ministre turc des Affaires étrangères Abdullah Gül critique la France, qui fait de l’adhésion de son pays à l’UE « un enjeu de petite politique intérieure ». Garder le cap et continuer la marche vers l’Union européenne. Malgré le « gel » en décembre dernier des négociations avec Bruxelles sur 8 des 35 chapitres de l’acquis communautaire après le refus (...)
Source : L’Humanité - Article paru dans l’édition du 15 décembre 2006
Ancien partisan de la Turquie, Jacques Chirac a changé d’avis sous la pression électoraliste de Nicolas Sarkozy.
Bruxelles, envoyé spécial.
Des vingt-cinq chefs d’État et de gouvernement réunis depuis hier à Bruxelles pour un sommet axé sur l’élargissement de l’Europe, Jacques Chirac est celui dont la position sur l’adhésion turque a le plus spectaculairement évolué. Le président français fait aujourd’hui partie, avec Angela Merkel, de (...)
Source : Le Blog de Pierre Moscovici
Pierre Moscovici revient sur l’élection à la tête du Mouvement Européen France qui a vu Sylvie Goulard lui succéder : il s’interroge sur la fin du consensus hérité des fondateurs de l’Europe entre les Chrétiens et les Sociaux-démocrates, sur l’apparition d’un nouveau clivage sur la vision de l’Europe à venir. Enfin, peut-être sur les divisions politiques profondes que ne manquent pas de susciter les conditions d’une globalisation à la fois neuve et incontrôlable et qui (...)
Source : Libération, le 11/12/2006
Les polémiques rituelles touchant la Turquie vont ressurgir, soyons-en sûrs, à l’occasion du Conseil européen des 14 et 15 décembre, où sera discutée l’éventualité du gel partiel des négociations d’adhésion, faute d’un compromis sur la question chypriote. Le débat public à ce sujet donne si volontiers dans les lieux communs qu’on finit par oublier son indéniable originalité : jamais, peut-être, on ne s’était autant appliqué à ignorer systématiquement l’objet de la discussion (...)
Courreir International - 07/12/2006
Hürriyet pour l’article original
Les deux principaux candidats à la présidence considèrent Ankara avec méfiance. Cela n’a pas toujours été le cas, relève Hürriyet, qui raconte une histoire vieille de douze ans.
« C’est un coup d’Etat ou quoi ? La police est en train d’encercler le Parlement. » Cette phrase fut en son temps prononcée par Ségolène Royal. C’était le 2 mars 1994 et la police turque s’apprêtait à pénétrer dans l’Assemblée nationale turque à Ankara. Ce (...)
Source : Le Monde, le 17-11-2006
Les trois candidats à l’investiture du Parti socialiste incarnent assurément trois versions du socialisme. Mais ils représentent aussi trois approches de la construction européenne. C’est sur la Turquie que s’exprime le plus nettement leur différence. La Turquie doit-elle entrer dans l’Union ? Oui, affirme Dominique Strauss-Kahn, qui pense que l’Europe s’en trouvera renforcée. Non, répond Laurent Fabius, qui redoute au contraire qu’elle n’en soit affaiblie. Peut-être, (...)
Source : tf1.fr
Interviewé l’année dernière, Faruk Bilici devait revenir en détails sur le passé des relations franco-turques dans des propos qui n’ont pas perdu de leur actualité. Faruk Bilici est historien, spécialisé dans l’histoire ottomane et notamment dans les relations entre la France et la Turquie. Il enseigne à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco).Son dernier livre « Louis XIV et son projet de conquête d’Istanbul » a été publié en 2004 (éditions Türk Tarih (...)
Source : Le Figaro, le 18-11-2006
L’opinion publique européenne, française en particulier, l’ignore parfaitement, mais nous assistons en direct à la mise en oeuvre d’une véritable conspiration dont l’aboutissement devrait être le torpillage pur et simple de la candidature turque à l’Union européenne.
Il y a toujours eu de nombreux adversaires de cette candidature, quelles que soient les précautions que ses partisans ont pu prendre pour la faire accepter (longs délais des négociations, éventualité (...)
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