Libération - 17/03/2005
Lançant hier une campagne très antiturque, le président du MPF a fustigé le « double jeu » chiraquien.
Philippe de Villiers use de métaphore marine pour dézinguer « le grand chef du oui, Jacques Chirac et son directeur de campagne, François Hollande ».
Le député européen a sifflé, hier, le départ de son Vendée Globe à lui, sa campagne pour le non à la Constitution et à la Turquie : « Les matelots désignent les icebergs comme la Turquie, [la directive] Bolkestein, les délocalisations (...)
PARIS(AP)15/02/2005
L’ancien ministre socialiste Jack Lang a accusé mardi plusieurs responsables de droite de mélanger « à dessein » la question de l’adoption de la Constitution européenne et celle de l’adhésion de la Turquie.
« A la droite aussi de faire son travail de clarté, il y a certains dirigeants qui mélangent tout », a dénoncé Jack Lang sur LCI, avant de citer le président du Mouvement pour la France Philippe de Villiers, celui de l’UDF François Bayrou et « peut-être le président de l’UMP » (...)
Radikal - 12.02.2005
Il y a quelque jour sur la chaîne TV5 une émission a été diffusée concernant la Turquie. Dans le camp des opposants à la Turquie étaient présents l’écrivain nationaliste Max Gallo et l’extrémiste de droite Philippe de Villiers ; dans celui des favorables se trouvaient l’ancien premier ministre socialiste Michel Rocard et Levent Yilmaz. Enfin au nom des Arméniens le célèbre spécialiste du terrorisme et des guérillas Chaliand a participé à l’émission.
Lorsque les Français « débattent », (...)
Le Figaro - 11/02/2005
Kiev : de notre envoyée spéciale Judith Waintraub
Il y a « ceux qui vont faire campagne en Turquie, comme Jean-Louis Debré », et puis il y a Nicolas Sarkozy, qui « positive » la notion de « partenariat privilégié » en allant avec Jean-Claude Gaudin en Ukraine proposer au président Iouchtchenko de créer un marché commun du textile et de l’acier avec l’Europe. « Voilà ce que moi, j’apporte », a ajouté hier le chef de l’UMP en guise de bilan de sa visite de deux jours à Kiev.
Pourquoi (...)
Le Monde - 10/02/2005
Le voyage à Ankara, organisé par le président de l’Assemblée nationale, a provoqué une violente passe d’armes au bureau du groupe UMP, mardi 8 février. « Un référendum, ça se gagne en France, pas en Turquie... », a lancé M. Sarkozy. Explosif. Quand, à l’UMP, la question turque et la stratégie de démarquage de Nicolas Sarkozy vis-à-vis de Jacques Chirac se conjuguent, l’effet peut être détonant. C’est ce qui s’est produit, mardi 8 février, à l’Assemblée nationale. Médusés, les membres du (...)
Le Figaro - 09/02/2005
Plusieurs députés (Françoise de Panafieu, Hervé de Charette, Pierre Méhaignerie, Christian Estrosi, Jacques Remiller) ont reproché hier à Jean-Louis Debré son voyage en Turquie avec les quatre présidents de groupe de l’Assemblée, le qualifiant d’« inopportun » lors d’une réunion du bureau du groupe UMP. Certains de ces députés ont rappelé que l’UMP avait préféré le « partenariat privilégié » avec Ankara et ont accusé le président de l’Assemblée de « mettre en péril le oui au référendum » (...)
Libération - 07/02/2005
Sarkozy en tête de Turc. En quittant samedi soir Istanbul, Jean-Louis Debré avait le sentiment du devoir accompli. D’une part, parce qu’il estime avoir « rendu service à la France » en contribuant à lever des incompréhensions entre la France et la Turquie. Et d’autre part ,parce qu’il a rendu service à Jacques Chirac en marginalisant Nicolas Sarkozy, opposé à l’adhésion d’Ankara à l’Union européenne. Le président de la République et celui de l’Assemblée nationale se sont d’ailleurs (...)
Le Monde - 07/02/2005
Trois jours en Turquie, des certitudes ébranlées... et quelques flèches acérées. Les quatre présidents de groupe de l’Assemblée nationale - Bernard Accoyer (UMP), Jean-Marc Ayrault (PS), Alain Bocquet (PCF) et Hervé Morin (UDF) - qui ont accompagné Jean-Louis Debré à Ankara et Istanbul, du 3 au 5 février, ont dû réviser, s’ils en avaient, quelques-uns de leurs préjugés. C’était l’un des buts à peine voilés de M. Debré : défendre l’engagement de Jacques Chirac en faveur d’une adhésion (...)
lundi 07 février 2005 (Liberation - 06:00)
Ouverture ou provocation ? Hier, sur France Inter, le ministre délégué à l’Industrie, Patrick Devedjian, s’est dit « très surpris par la brutalité des propos du Premier ministre turc [sur la question arménienne]. Je suis choqué car, d’une certaine manière, il semble exprimer le regret qu’il y ait encore 400 000 Arméniens survivants en France ».
Recevant jeudi Jean-Louis Debré et les quatre présidents de groupe parlementaire, Tuyyep Erdogan s’était étonné que « (...)
Le Débat, n°133, Janvier-Février 2005, Gallimard, p. 126-137
Le second semestre 2004 a été marqué en France par un très vif débat relatif aux perspectives d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. En France, ce débat paraît beaucoup plus passionné et intense qu’ailleurs. En outre, le nombre d’opposants à l’intégration de la Turquie au sein de l’UE semble être particulièrement élevé. Quatre hypothèses peuvent être avancées pour expliquer cette opposition majoritaire des Français face à une telle adhésion. (...)
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