La situation s’est brusquement détériorée en Syrie. Il faut dire que le régime de Damas a entrepris de démontrer à la communauté internationale qu’une dictature peut résister à la plus déterminée des révolutions, en exterminant jusqu’au dernier de ses opposants. Plusieurs milliers de réfugiés ont afflué ces derniers jours à la frontière turque, et les tirs des troupes syriennes ont même frappé hier un camp de réfugiés en territoire turc.
De Chine où il effectue une visite officielle de plusieurs jours, Recep (...)
N’essayez pas, chères lectrices et chers lecteurs, de suivre de trop près la politique étrangère de la Turquie, vous risqueriez d’attraper un torticolis ! Au milieu de la semaine dernière, un Recep Tayyip Erdoğan compréhensif s’était entendu dire, à Téhéran, par les principaux dirigeants de la république islamique que l’Iran soutiendrait jusqu’au bout le régime de Damas et qu’il s’opposerait catégoriquement aux « ingérences extérieures » dans la crise syrienne. Le chef du gouvernement turc n’en avait pourtant (...)
De retour en Turquie, après deux jours de visite officielle en Iran, Recep Tayyip Erdoğan a cherché, vendredi 30 mars, à valoriser les résultats d’un déplacement qui a suscité dans l’ensemble des commentaires plutôt mitigés (cf.notre édition du 30 mars 2012 : « Déplacement peu convaincant de Recep Tayyip Erdoğan en Iran »). Tant sur le dossier nucléaire que sur la crise syrienne, les propos du premier ministre ont certes retrouvé parfois les accents néo-tiers-mondistes qui avaient dominé les initiatives (...)
Recep Tayyip Erdoğan a effectué, les 28 et 29 mars derniers, une visite officielle en Iran, accompagné d’un aréopage de ministres et de responsables officiels (ministres des affaires étrangères, de l’énergie et de l’économie, chef des services secrets…) dont la présence ostensible prouvait, s’il en était encore besoin, l’importance d’un déplacement, au cours duquel le premier ministre turc a rencontré, entre autres, le président iranien et le guide suprême de la république islamique.
Cette visite était (...)
Es ist das Ende einer fast hundert Jahre dauernden Militärdominanz: Die türkische Armeeführung ist geschlossen zurückgetreten, die Macht der Generäle ist gebrochen. Der große Gewinner ist Ministerpräsident Erdogan - seine Position ist jetzt so stark wie nie zuvor.
Istanbul - Der Regierungschef nahm die Nachricht gelassen auf: „Sie müssen wissen, was Sie tun“ antwortete Ministerpräsident Tayyip Erdogan auf die Drohung seines Generalstabschefs Isik Kosaner. Dieser hatte Erdogan wissen lassen: „Wir (...)
La nouvelle assemblée issue des élections du 12 juin dernier n’a toujours pas pu siéger au complet. Les 36 députés kurdes indépendants ont boycotté la séance d’ouverture, et ceux du principal parti d’opposition n’ont pas prêté serment, se privant par là de tout moyen de légiférer. Les deux partis protestent contre l’invalidation ou le maintien en détention de certains de leurs députés, élus, malgré leur incarcération. Le parti au pouvoir, l’AKP traîne les pieds, plaidant l’indépendance de la justice. Mais au (...)
La future constitution semble suspendue à une entente entre les partis représentés à l’assemblée ; Et c’est une bonne chose.
Le premier vainqueur de cette élection est, sans aucun doute, le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan, et son parti, l’AKP. Son discours et son action reçoivent le soutien assuré d’au moins la moitié de la population. Il nous faut le reconnaître.
Le deuxième vainqueur d’importance est le mouvement politique kurde. Tout particulièrement dans le Sud-Est, on note la dominance (...)
Le débat sur le nucléaire en Turquie, quasi inexistant jusque-là, s’étale maintenant dans la presse, d’autant que le pays vit également dans l’angoisse d’un tremblement de terre majeur.
Hasan Cemal, célèbre éditorialiste du quotidien libéral Milliyet, déclare aujourd’hui son rejet total du nucléaire alors qu’il n’avait jamais exposé son point de vue sur la question.
« J’en appelle au Premier ministre pour qu’il renonce immédiatement au projet de centrale nucléaire à Akkuyu, écrit-il. Je pense même que, après (...)
La dimension religieuse du dialogue interculturel au centre des débats de la session de printemps de l’APCE
Un débat sur la dimension religieuse du dialogue interculturel, le mardi 12 avril, sera l’un des temps forts de la session de printemps de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), qui se tiendra à Strasbourg du 11 au 15 avril 2011. Parmi les personnalités religieuses qui interviendront figurent le Patriarche Daniel de Roumanie, le Cardinal Jean-Louis Tauran, Président du (...)
Président de la République française, chef d’Etat européen, Président du G20 … au choix … Nicolas Sarkozy a finalement choisi la casquette de Président du G20 pour se rendre dans la capitale turque Vendredi 25 Février pour une visite qui a duré un peu plus de 5 heures. Cette casquette était la moins polémique mais pas vraiment celle qu’attendaient ses hôtes, Abdullah Gül, Président de la République de Turquie et Receip Tayip, Premier Ministre.
La Turquie, partenaire incontournable du G20 -Nicolas Sarkozy (...)