La Turquie a eu le malheur d’être dirigée par des gouvernements de coalitions multiples et complexes, dont les divisions ont régulièrement déclenché des interventions militaires. Pour comprendre la dynamique du paysage politique actuel en Turquie et saisir comment le Parti pour la Justice et le Développement (AKP) se trouve désormais au centre de la vie politique, on doit retourner en arrière pour examiner les racines de la république dans ce pays, et revoir la vision de son fondateur, Mustafa Kemal (...)
Abdullah Öcalan a choisi de faire durer le suspens sur les intentions profondes du PKK. C’est une sorte « d’avant-feuille de route » qu’il a dévoilée, le 17 août dernier, en expliquant qu’il n’avait pas encore achevé la version définitive de son projet qui était pourtant attendue le 15 août. De surcroît, loin d’éclaircir la situation, les premières propositions du leader kurde soulèvent autant de questions qu’elles ne fournissent de réponses. Certes, Abdullah Öcalan rappelle qu’il n’est plus indépendantiste et (...)
C’est, pour une fois, sur le terrain politique que la Turquie a lancé les grandes manoeuvres pour tenter de trouver une issue au conflit qui sévit depuis 1984 entre l’armée et la rébellion armée du PKK. Boycotté depuis 2007 par le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan, le dirigeant du parti kurde (DTP), Ahmet Türk, a été reçu mercredi 5 août à Ankara, par le premier ministre. A l’issue de la rencontre, saluée à travers le pays comme une avancée significative vers un règlement de la question kurde, ce (...)
Le 5 août 2009, le Premier ministre de Turquie Recep Tayyip Erdogan a rencontré Ahmet Türk, leader de parti kurde DTP, pour la première fois. Un pas très important dans la résolution du problème kurde, estime Erdal Safak, rédacteur en chef du quotidien turc Sabah.
Le président de la République, Abdullah Gül, avait parlé d’une « opportunité historique ». On peut dire qu’il s’agit à présent d’un « processus historique ». En effet, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan et Ahmet Türk, chef du Parti pour une (...)
Trois semaines après la conclusion d’un accord, à Ankara, sur le futur gazoduc Nabucco, soutenu par l’Union européenne (UE) et par les Etats-Unis, Moscou riposte en se tournant à son tour vers la Turquie. Le premier ministre russe, Vladimir Poutine, a mis à profit sa visite officielle, jeudi 6 août, dans la capitale turque, pour renforcer la coopération énergétique entre les deux pays et signer une quinzaine de contrats. M. Poutine et son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, ont scellé leur entente, (...)
Le premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, a renontré mercredi le chef du principal parti kurde, un signe de plus de la volonté de trouver une issue dans le sud-est. Reportage à Diyarbakir
Le climat a changé à Diyarbakir. Dans la principale ville kurde du sud-est de la Turquie souffle un vent d’espoir rarement perçu ces dernières années. Les représentants du parti pro-kurde DTP (Parti pour une société démocratique), qui compte 21 députés à Ankara et 98 municipalités, osent même se déclarer « optimistes (...)
En négociant avec succès son ralliement à la nomination du Danois Anders Fogh Rasmussen au poste de secrétaire général de l’Alliance atlantique, la diplomatie turque a fait mieux qu’obtenir d’importantes compensations : elle a renforcé la stature et l’influence de la Turquie au sein de l’Alliance atlantique, et peut-être aussi la crédibilité de sa candidature à l’Union européenne.
La stratégie adoptée par Ankara tout au long du 60e anniversaire de l’OTAN, qui s’est achevé, samedi 4 avril, à Strasbourg, était (...)
President Obama has wisely decided to visit Turkey during his first official trip to Europe. The United States needs Turkey’s cooperation — in Iraq and Afghanistan as well as with Iran and efforts to broker Middle East peace. But there are also very worrying trends in Turkey’s relationship with Europe and its internal politics.
Mr. Obama must do all he can to help reverse those trends and anchor Turkey more firmly in the West.
The Justice and Development Party (AKP) scored an impressive (...)
Même s’il maintient ses principales positions dans le pays, le Parti de la justice et du développement (AKP), le parti islamo-conservateur au pouvoir en Turquie, est en recul : il n’a obtenu que 39 % des suffrages aux élections municipales du 29 mars, contre 41,6 % en 2004 et 46,6 % aux législatives de 2007. « C’est insuffisant, a reconnu dès l’annonce des résultats, le premier ministre Recep Tayyip Erdoğan. Nous allons en tirer les leçons. »
M. Erdoğan souhaitait voir son parti sortir renforcé du (...)
Le Parti de la justice et du développement (AKP, issu de la mouvance islamiste) était en tête aux élections municipales de dimanche en Turquie avec 39,5% des voix, chiffre toutefois en deçà des prévisions du Premier ministre qui dirige ce parti au pouvoir depuis 2002.
L’AKP était suivi avec 20,2% du Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), principale force d’opposition au parlement.
Arrivait en troisième position le Parti de l’action nationaliste (MHP, nationaliste) avec 16,7% des (...)