Sur la chaîne arabe basée à Dubaï, « Al Arabiya », le 14 octobre 2009, Recep Tayyip Erdoğan a déclaré qu’en décidant de reporter les manœuvres turco-isaréliennes « Aigles d’Anatolie », qui devaient commencer, lundi dernier, dans la région de Konya, il s’était fait « le porte parole du peuple ». Expliquant que toute politique se devait de tenir compte « des demandes et de l’opinion de son peuple », il a poursuivi en disant qu’il se refusait à mettre ces dernières de côté, et ce pour des raisons « de sincérité ». (...)
Lors d’une réunion de son parti, le 7 octobre 2009, le leader du CHP, Deniz Baykal a fait savoir qu’il pourrait apporter son soutien à l’ouverture kurde du gouvernement, et ce, à condition, qu’un certain nombre de lignes rouges ne soient pas franchies. Ces lignes rouges concerneraient le maintien de la langue turque comme langue exclusive d’enseignement, l’assurance qu’aucune réforme ne portera atteinte à l’Etat unitaire, et l’engagement de ne pas amnistier le leader du PKK, Abdullah Öcalan.
Le CHP n’a (...)
La Turquie et l’Arménie signeront le 10 octobre à Zurich un accord en vue de l’établissement de relations diplomatiques, selon un responsable gouvernemental turc. La Suisse joue le rôle de médiateur entre Ankara et Erevan depuis deux ans.
“Il est prévu que l’accord soit signé le 10 octobre à Zurich”, a déclaré dimanche à l’AFP le responsable turc sous couvert de l’anonymat. Les ministres des affaires étrangères des deux pays signeront deux protocoles dont les contenus ont déjà été acceptés de part et (...)
Alors qu’il se trouvait aux Etats-Unis pour l’Assemblée des Nations Unies et la réunion du G20, Recep Tayyip Erdoğan a réagi à la révélation de l’existence de la centrale d’enrichissement d’uranium de Qom et aux nouvelles mises en garde adressées à l’Iran par les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France. Il a notamment appelé à ce que d’éventuelles sanctions contre Téhéran soient mûrement réfléchies avant toute décision définitive et déclaré qu’une intervention militaire serait une « folie ».
Réaffirmant que la (...)
Le président du Sénat, Gérard Larcher, a effectué une visite officielle, en Turquie, du 15 au 18 septembre 2008. Il s’agissait de la première visite d’un président du Sénat français dans ce pays depuis 50 ans. Gérard Larcher était invité par le président de la Grande Assemblée Nationale, Mehmet Ali Şahin, à défaut de pouvoir l’être par le président d’un Sénat turc qui n’existe pas. Depuis la fondation de la République, en effet, la Turquie est un pays de tradition monocaméraliste. Une chambre haute a néanmoins (...)
Sous les portraits souriants du photogénique Mustafa Demir, maire du district de Fatih (qui comprend le centre historique d’Istanbul), une véritable kermesse du Ramadan se tient sur l’antique Hippodrome depuis bientôt un mois. Deux rangées d’une centaine d’étals, logés dans des répliques en carton-pâte de mosquées façon Aladin de Disney, proposent repas d’Iftar, patisseries, glaces, sorbets à l’ancienne, thés, cafés turcs. Prix modérés pour les repas complets (chorba, ragoût, dessert, boisson), plus tapés (...)
Le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, est-il en train de mettre à genoux l’empire industriel d’Aydin Dogan ? La question est posée depuis l’annonce, mardi 8 septembre, d’un redressement fiscal record contre le baron de la presse turc, en guerre ouverte avec le gouvernement : environ 3,75 milliards de livres turques (1,75 milliard d’euros) d’amende pour des sommes impayées entre 2005 et 2007.
Le groupe Dogan, déjà frappé par une taxe de plus de 420 millions d’euros en février, pour la vente (...)
Les ministres des affaires étrangères turc, Ahmet Davutoglu, et syrien Walid Mâalem, ont annoncé mercredi à Istanbul l’annulation des visas entre les deux pays, et ont signé un accord pour renforcer la coopération bilatérale.
Davutoglu a déclaré, lors d’une conférence de presse conjointe, avec son homologue syrien « nos deux peuples vont pouvoir circuler librement entre nos deux pays, comme si chaque peuple était à l’intérieur du sien ». Les deux parties ont, par ailleurs, signé un document portant (...)
Les gouvernements turc et arménien ont fait preuve d’un courage politique certain et ont pris des risques, en signant le 31 août dernier, un accord qui doit conduire à la normalisation de leurs relations diplomatiques (cf. notre édition du 1er septembre 2009). Cet accord déclare, en effet, que les deux pays examineront deux protocoles qui devront être signés par leurs gouvernements, dans un délai de 6 semaines, avant d’être ensuite ratifiés par leurs parlements. Le premier protocole pose le principe (...)
Les Turcs ont réussi à transformer en victoire temporaire ce qui avait initialement tout l’air d’une défaite. Il y a quelques mois, leurs tentatives de marchandage avaient fait capoter les pourparlers avec le Fonds monétaire international (FMI), privant le pays de tout secours au beau milieu d’une crise mondiale. Finalement, la Turquie a évité à la fois la catastrophe économique et les sacrifices qui vont de pair avec les plans d’aide du FMI, même si son économie reste très fragile.
Lorsque les (...)