Dans la perspective d’une invalidation de l’AKP, le parti au pouvoir, la Commission envisage une suspension des négociations.
La perspective de voir le principal parti islamiste turc, l’AKP, purement et simplement rayé de la vie politique nationale affole plusieurs dirigeants européens. À tel point que la Commission européenne envisage, en guise de mesure de rétorsion, de suspendre les négociations d’adhésion avec Ankara. Selon un scénario imaginé à Bruxelles, cette riposte pourrait intervenir après (...)
On pourrait dire qu’elle « se trompe » ou « s’aveugle », mais non. Ces mots seraient trop faibles. La France débloque sur la Turquie, ardemment, obstinément, passionnément, mais pourquoi ?
Comment expliquer qu’elle mette tant de zèle à contrer l’adhésion de ce pays à l’Union européenne alors que l’un des grands défis de ce siècle, le plus pressant, sera d’éviter que l’Islam ne se coalise contre l’Occident dans un désir de revanche historique ? Comment comprendre, surtout, que la France aille sacrifier ainsi (...)
Faut-il encore commenter l’actualité euro et surtout franco-turque ? Tout laisse à penser qu’un tel exercice n’a finalement pas plus de portée que le rituel d’un bulletin météo dominical. La faute à quoi ? A une sorte de girouettisme très sarkozyen qui non content de méduser sa majorité n’en finit plus de sidérer les diplomates du monde entier.
Bachar El- Assad en rit encore.
Alors commenter l’énième giration survenue sur le dossier d’une révision constitutionnelle marquée par le fait turc ne nous inspire (...)
Libération.fr
L’exercice tient du funambulisme. Alors que le président Sarkozy, rappelait, dans son interview télévisée du 24 avril, son opposition à toute future adhésion de la Turquie dans l’Union européenne « parce qu’elle n’est pas en Europe mais en Asie », Jean-Pierre Jouyet, le secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes, doit rassurer Ankara alors que Paris s’apprête en juillet à présider l’UE pour six mois.
« Intérêt »
« La France n’entend pas casser les négociations avec la Turquie et notre (...)
La Turquie doit « avancer dans le processus de réformes » à mener si elle veut espérer, un jour, faire partie de l’Union européenne (UE). Dès son arrivée à Ankara, jeudi 10 avril, pour une visite de deux jours, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a insisté auprès du président de la République, Abdullah Gül, et du premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, sur la nécessité de mettre en oeuvre les mesures indispensables à l’ouverture de négociations d’adhésion.
Cette première venue en (...)
Les négociations avec la Turquie vont se poursuivre pendant la présidence française de l’Union européenne, en dépit de l’opposition de Paris à l’adhésion d’Ankara. « Nous devons maintenir un certain rythme », indique-t-on côté français, où l’on projette l’ouverture de deux ou trois chapitres supplémentaires au second semestre, sur des questions comme la libre circulation des capitaux, l’éducation et la culture ou l’énergie.
« Les Français ont pour souci de ne pas faire de vagues supplémentaires », confirme un (...)
Efforts for a sustainable solution in Cyprus are revived as the spring onset. However this time there is a major difference with the previous attempts: Both parties want solutions. In the critical process leading to the island’s membership to the European Union, former President of the Turkish Republic of northern Cyprus Rauf Denktaş and former President of Greek Cyprus Tassos Papadopoulos dragged their foot for a sustainable and agreeable solution. This time, once the critical (...)
L’ouverture d’un point de passage dans la grande rue commerçante de Nicosie, devrait être annoncée aujourd’hui à la faveur d’une rencontre entre les deux dirigeants, mais les différends de fond demeurent.
L’entrevue se déroule en terrain neutre à Nicosie, dans la zone tampon gardée par les Casques bleus. Aujourd’hui, Demetris Christofias, le nouveau président de la République de Chypre, élu le 24 février, doit rencontrer Mehmet Ali Talat, le dirigeant de la République turque de Chypre du Nord. Sous la (...)
Marc Bernardin, ancien représentant d’une importante société française en Turquie, est chargé de cours à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco).
Les relations bilatérales entre la France et la Turquie sont mauvaises, et il semble qu’elles n’iront pas en s’améliorant. Il y a cinq ans, la France apparaissait comme le meilleur ami de la Turquie. Le président Chirac se présentait en défenseur de sa candidature. Le changement est complet. Le président Sarkozy, mû par une (...)
Loin de la rhétorique simpliste de l’opinion parue dans Le Monde du 29 janvier et du caractère fallacieux de l’argumentation développée par le groupe de parlementaires UMP-PPE qui en est l’auteur, il nous a semblé important de rappeler la réalité du processus de négociation en cours avec la Turquie.
Rappelons tout d’abord que la Turquie est le pays dont la candidature est la plus ancienne : dès 1963, elle signait un accord d’association qui prévoyait, à terme, son éventuelle adhésion ; en 1999, le (...)