Un rapport de l’International Crisis Group prédit qu’en cas d’échec des discussions sur Chypre en 2008, la perspective de la partition de l’île gagnerait en crédibilité.
L’International Crisis Group est un think tank crédible basé en plein cœur de l’Europe à Bruxelles. Il fonctionne sur le principe et selon l’objectif de la prévention des crises au niveau international. Parmi les dirigeants et les personnalités qui pèsent dans cette désormais institution, on compte des gens comme Chris Patten, l’ancien (...)
Ces dernières années, des millions de personnes en Turquie, et surtout des jeunes, ont lu quantité de choses sur la demande d’adhésion de leur pays à l’Union européenne.
Ces jeunes Turcs ressemblent aux jeunes Français ou aux jeunes Italiens. Jetez donc un œil à leurs pages personnelles sur Facebook et vous aurez une idée de leurs passe-temps ; bref, de ce qu’est la Turquie d’aujourd’hui. Certains se présentent comme athées, beaucoup se disent musulmans, mais rien à part cela ne les distingue des autres (...)
Le fait que le ministre des Affaires étrangères turc Ali Babacan reconnaisse que les récents agissements de la France à Bruxelles ont affligé la Turquie explique en fait les raisons du lifting engagé récemment par la diplomatie française. Il est bien évident que les autorités française n’appelleront pas cela un lifting mais une tentative d’expliquer leurs positions.
Or si un pays tente de s’expliquer sur ses propres options, cela peut tendre à faire penser qu’il éprouve une difficulté du genre non (...)
BRUXELLES - Le ministre turc des Affaires étrangères Ali Babacan a dénoncé mardi les « intérêts politiques à court terme » de certains Etats européens qui mettent des bâtons dans les roues du processus d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne (UE).
M. Babacan a estimé que les négociations d’adhésion, commencées en octobre 2005, étaient « beaucoup plus importantes que les choix politiques de certains États membres ».
« Nous pensons que l’agenda politique général est beaucoup plus important que les intérêts (...)
La Commission européenne a publié le 6 Novembre son rapport annuel d’élargissement aux pays candidats dont la Turquie.
Elle applaudit « la démocratie [qui] s’est imposée lors d’une crise dans les relations entre autorités civiles et militaires », souligne le dynamisme de l’activité économique (ndlr : fortement dépendante des capitaux étrangers) mais pointe « les avancées […] limitées sur le plan des réformes politiques en 2007 ».
La Commission demande à la Turquie des « efforts considérables » en matière de (...)
Si, après la Deuxième Guerre Mondiale, l’Union Européenne a pu naître et devenir le plus important projet de paix de l’Histoire, c’est en grande partie grâce au Conseil de l’Europe.
C’est en effet le Conseil de l’Europe qui a permis d’élaborer les valeurs communes qui ont réuni autour de la notion de paix les nations européennes qui s’étaient jusque là entredéchirées dans des troubles et des guerres pendant des centaines d’années.
C’est en faisant des idéaux comme la démocratie, les droits de l’homme, la (...)
Bernard Kouchner était Vendredi 5 octobre en visite officielle à Ankara.
Outre Recep Tayip Erdogan, Premier Ministre, il rencontra Ali Babacan, jeune et brillant Ministre des Affaires Etrangères et négociateur en chef sur le processus d’adhésion et Abdullah Gül, Président de la République.
L’ordre du jour était chargé et c’est probablement pour détendre l’atmosphère qu’Abdullah Gül présenta une carte de l’Europe à Bernard Kouchner avec un sourire teinté d’ironie : « Monsieur Kouchner, regardons cette carte (...)
Le centenaire de la fondation de la République de Turquie serait un horizon raisonnable pour l’entrée du pays dans l’Union européenne.
Au soir de sa victoire électorale le 22 juillet, Recep Tayyip Erdogan, Premier ministre sortant et leader de l’AKP [Parti de la justice et du développement, issu du mouvement islamiste, ndlr] a évoqué en une phrase le redémarrage des négociations pour l’adhésion à l’Union européenne commencées en octobre 2005. Son gouvernement, en 2003 et 2004 a beaucoup fait en ce sens (...)
C’est un petit bijou de rhétorique … byzantine que les paragraphes dédiés à l’avenir de la Turquie dans l’Europe prononcés par Nicolas Sarkozy lors de son discours de politique étrangère devant un parterre d’ambassadeurs Lundi 27 Août.
La variété des interprétations en témoigne : du « ni un changement ni une inflexion mais sur un autre ton » de Patrick Devedjian au « M. Sarkozy s’inscrit dans le camp des chefs d’Etat et de gouvernement qui pensent qu’un jour la Turquie pourra faire partie de l’Union Européenne (...)
The EU Commissioner for Enlargement, Olli Rehn, has levelled criticism at France over its attitude towards Turkish entry into the trading bloc, in an interview with Financial Times Deutschland.
‘He who launches a new debate must think about all the possible consequences,’ said Rehn, alluding to French President Nicolas Sarkozy’s plan to run a debate on enlargement during the EU summit in December, which will be organised by Portugal.
Lisbon has now refused to organise this debate during the (...)