Caucaz.com, 21/09/2005
Initialement prévue en mai 2005 à l’initiative des universités Bogaziçi, Bilgi et Sabanci, puis annulée, la conférence sur les Arméniens ottomans avait alors provoqué un affolement général. Le comité organisateur a pourtant tenu tête. La conférence se tiendra à Istanbul les 23-25 septembre prochains. Les enjeux sont à la hauteur du tohu-bohu qui entoure l’événement : cette poignée d’intellectuels turcs arrivera-t-elle à ses fins - faire entendre une autre voix que celle d’Ankara sur un (...)
Courrier International
Alors que le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, avait appelé au début du mois d’avril à la mise en place d’une commission mixte d’historiens turcs et arméniens pour débattre des « massacres de 1915 », un événement vient de montrer les limites de la sincérité d’une telle proposition.
Trois universités turques (Bogaziçi, Bilgi et Sabanci) avaient prévu d’organiser à la fin de cette semaine, un colloque intitulé « Les Arméniens ottomans au moment de la chute de l’Empire : (...)
Le Monde - 29/04/2005
Propos recueillis par Geneviève Breerette
Le plasticien Sarkis est connu, en Europe, pour ses installations mêlant les disciplines et les objets issus de différentes cultures, pour faire acte de mémoire. Il expose à Istanbul, au centre culturel d’Akbank. Il y présente, notamment, une mise en espace d’images graves de l’enfance dans l’histoire du cinéma. En plus de ses oeuvres, Sarkis propose un espace de lecture, un lieu d’écoute des recherches de musiciens turcs, un atelier (...)
Saphirnet.info - Lundi 25 Avril 2005
B. Ammar
L’Arménie tout entière a commémoré, hier dimanche 24 avril 2005, le 90e anniversaire des massacres perpétrés par l’armée ottomane en 1915. Ces sont 1,5 millions de manifestants qui ont défilé devant le monument aux victimes des ces tueries qui commencent le 24 avril 1915 par l’arrestation de 200 leaders de la communauté arménienne par les autorités ottomanes. A Erevan, l’on parle de « génocide ». Un terme contesté par les autorités turques. Le Premier (...)
Le Monde
Alors que la candidature turque à l’Union européenne (UE) concentre les peurs du Vieux Continent devant son avenir, la lettre contre le nationalisme que 200 intellectuels turcs ont rendue publique le 11 avril (Le Monde du 13 avril) est un événement exceptionnel.
S’il est passé trop inaperçu, c’est en raison d’un déficit de connaissance dont souffre ce pays, aujourd’hui traversé par des tensions sociales et politiques dont le pire comme le meilleur peuvent sortir.
Cet appel réagissait à un (...)
Le Monde
La Fédération euro-arménienne pour la justice et la démocratie vient de lancer, à Bruxelles, un appel à l’Union européenne pour qu’elle inclue la reconnaissance du génocide arménien dans ses futures négociations avec la Turquie. « Accepter la négation du génocide par ce pays, c’est mettre en danger les valeurs de justice et de paix, fondatrices de l’Europe », affirme-t-elle. Elle souligne que neuf Etats de l’Union la Belgique, Chypre, la France, la Grèce, l’Italie, les Pays-Bas, la Pologne, la (...)
Le Monde
EN PEU DE TEMPS, deux petits gestes sont venus apporter un bol d’air au vieux contentieux entre l’Arménie et la Turquie. A la mairie de Paris, deux historiens turcs, Ragip Zarakoglu et Ali Ertem, devaient être décorés, samedi 23 avril, par le représentant de la communauté arménienne de France, Ara Toranian, pour leur contribution à la vérité sur le génocide de 1915. Début décembre, le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, inaugurait le Musée de l’hôpital arménien Saint-Sauveur d’Istanbul, (...)
Courrier international - 21 avr. 2005 Propos recueillis par Derya Sazak, Milliyet (Istanbul)
L’historien turc Halil Berktay, diplômé de Yale et de Birmingham, actuellement enseignant à l’université Sabanci à Istanbul, revient, dans une interview accordée à Milliyet, sur la responsabilité des Ottomans dans le nettoyage ethnique subi par les minorités, et notamment les Arméniens, au sein de l’Empire.
Milliyet Quel était l’état d’esprit dans l’Empire ottoman au moment des événements de 1915 ? Halil (...)
Fidèle à sa ligne éditoriale, Turquie Européenne cherche ici à se faire l’écho des débats qui agitent la société turque, en l’occurrence sur la question arménienne, et dont nous tenons à proposer toutes les dimensions, sans exclusive, persuadés que c’est bien dans le plein affrontement d’opinions et de positions diverses qu’une vérité peut se faire jour et une réconciliation s’envisager.
L’historien turc Taner Akcam évoque les raisons qui empêchent la Turquie de reconnaître le génocide arménien et propose de (...)
Libération
Les plus optimistes y voient un prudent premier pas de la Turquie pour régler officiellement ses comptes avec la partie la plus sombre de son histoire. Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, issu du mouvement islamiste, a proposé, dans un message à son homologue arménien, Robert Kotcharian, l’instauration d’une commission mixte composée d’historiens turcs et arméniens afin d’enquêter sur les massacres de centaines de milliers d’Arméniens, en 1915, qu’Ankara se refuse toujours à (...)
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