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L’un des plus importants représentants de l’école positiviste française, Emile Durkheim, considérait l’appareil d’état comme le cerveau de l’organisme social et recoupait par là la thèse hégélienne selon laquelle l’Etat correspond à l’intelligence de la société. Pays des Lumières, du rationalisme et du positivisme, la France donne ces derniers temps l’impression d’avoir perdu ses compétences intellectuelles comme son intelligence collective, un peu à la façon d’une (...)
Observatoire du communautarisme - 10/09/2006
http://www.communautarisme.net
Le 12 avril 2006, le Parti Socialiste a déposé une proposition de loi visant à créer un délit pénal concernant la négation du génocide arménien. Cette nouvelle proposition qui a pour but d’encadrer les discours relatifs aux événements historiques s’inscrit dans un contexte polémique sur le principe des lois mémorielles, et est survenu peu de temps après le débat sur « le rôle positif de la colonisation ».
Simple hasard de (...)
Turquie Européenne publie à nouveau ce texte, revu et augmenté qui a été écrit à destination des parlementaires afin que si le texte de loi sur « la pénalisation de la négation du génocide arménien » devait à nouveau être présenté, ils votent en toute connaissance de cause.
En l’occurence qu’ils ne puissent pas dire qu’ils n’ont pas été informés de la partialité dans laquelle le dossier a été traité par les rapporteurs et commissions qui ont eu a se saisir du sujet. Mais également qu’ils ne prétendent pas qu’ils (...)
Turquie Europeenne is publishing in this column the article for which Hrant Dink was on trial and given a suspended sentence for “insulting Turkish identity”. Based on the possible and necessary renewal of the Armenian identity, this text is highly critical of the diaspora’s general attitude, evoking the poison of an identity completely focused on the Turkish factor. But the “Türk” factor is both the poison and the antidote, writes Hrant Dink.
Funny game for our readers : try to identify the (...)
Source : Le Monde.fr, le 29/06/2006
Qui le sait ? La Turquie a reconnu le génocide des Arméniens de 1915. En juin 1919, lors de la Conférence de la paix à Paris, Damad Ferid Pacha, premier ministre turc, déclare : « Presque tout le monde civilisé s’est ému au récit des crimes que les Turcs auraient commis. Loin de moi la pensée de travestir ces forfaits (...). Je chercherai encore moins à atténuer le degré de culpabilité des auteurs du grand drame. »
Des mots qui brûlent encore la langue de ses (...)
Source : le Figaro, le 18/05/2006
A la demande du groupe socialiste, le Parlement français discute en ce moment même de la question du génocide arménien.
Pour une fois, il ne s’agira pas d’un acte de repentance, puisque, en 1915, date du terrible massacre des Arméniens de Turquie, la France combattait l’Empire ottoman, et aida, dès l’instauration de son mandat sur la Syrie, les rescapés du génocide à se réinstaller plus au sud, voire à combattre sous l’uniforme français la nouvelle République turque de (...)
Source : Le Monde, le 17/05/2006
Turquie Européenne reproduit ici un entretien de Halil Berktay, historien turc, l’un des principaux opposants au discours officiel de l’Etat turc et récent signataire d’un appel des démocrates turcs aux députés français.
Par Sophie Shihab
Vous êtes présenté comme la première figure turque à avoir reconnu la réalité du génocide arménien en Turquie. Quelle a été votre démarche ?
Les premières voix turques dissidentes, critiques du discours nationaliste officiel, sont (...)
Source : Le Figaro.fr, le 18/05/2006
Le texte proposé par le groupe socialiste prévoit d’infliger cinq ans de prison et 45 000 euros d’amende aux négationnistes.
LA TURQUIE menace, les historiens protestent, Jacques Chirac s’irrite : la proposition de loi PS sanctionnant la négation du génocide arménien suscite des réactions violentes et le débat parlementaire qui devrait avoir lieu ce matin s’annonce animé.
Le texte élaboré par le groupe socialiste prévoit les mêmes peines pour la négation du (...)
Libération - Jeudi 18 mai 2006
Plutôt que de judiciariser le débat, la France devrait aider le processus de dialogue en cours.
Au vu de la dégradation du climat politique et social que connaît notre pays, on peut tout d’abord se demander si les responsables du Parti socialiste n’auraient pas mieux à faire . On peut aussi s’interroger sur la capacité de réflexion de ces députés socialistes, qui s’acharnent à prétendre légiférer sur l’histoire, quelques mois seulement après les fortes turbulences créées (...)
Le Figaro - 18 mai 2006
Le Parlement doit-il légiférer sur l’histoire ? Une proposition de loi PS qui prévoit d’instituer des sanctions pénales contre la négation du génocide arménien, et qui devrait être examinée ce matin à l’Assemblée si l’ordre du jour le permet, pose de nouveau cette délicate question. En janvier 2001, le législateur avait déjà adopté une loi laconique ainsi libellée : « La France reconnaît publiquement le génocide arménien de 1915. » Il s’agissait alors d’une proclamation solennelle sans (...)
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