Aux Etats-Unis, l’adoption, jeudi 4 mars, de la résolution HR 252 portant sur la reconnaissance du génocide des Arméniens, en commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants, comporte à la fois des enjeux extérieurs et intérieurs.
Sur le plan extérieur, trois enjeux sont à relever :
* Pousser la Turquie à ratifier le protocole signé avec l’Arménie. Les Etats-Unis, très impliqués dans le rapprochement entre l’Arménie et la Turquie, expriment ici leur impatience devant la lenteur du (...)
Si les Parlements arménien et turc ratifient les protocoles de normalisation des relations bilatérales, signés samedi 10 octobre en Suisse par leur gouvernement, le Caucase du Sud sera traversé par de nouvelles dynamiques qui pourraient le reconfigurer dans son ensemble.
Une nouvelle frontière entre l’OTAN et l’OTSC (Organisation du traité de sécurité collective). Après le voisinage OTAN-OTSC au nord (Pays Baltes-Russie) et à l’ouest (Pologne-Biélorussie) de la CEI, c’est désormais le flanc sud du (...)
Les effets de la « diplomatie du football »
La Turquie et l’Arménie ont rendu public, dans la nuit du lundi 31 août au mardi 1er septembre, un double protocole ou la « feuille de route » sur l’établissement de relations diplomatiques entre les deux pays et sur le développement de relations bilatérales.
Un an après la « diplomatie du football » – le président turc Abdullah Gül s’était rendu à Erevan à l’invitation de son homologue arménien, Serge Sarkissian, pour assister au match de football Arménie-Turquie (...)
Source : Le Monde.fr, le 29/06/2006
Qui le sait ? La Turquie a reconnu le génocide des Arméniens de 1915. En juin 1919, lors de la Conférence de la paix à Paris, Damad Ferid Pacha, premier ministre turc, déclare : « Presque tout le monde civilisé s’est ému au récit des crimes que les Turcs auraient commis. Loin de moi la pensée de travestir ces forfaits (...). Je chercherai encore moins à atténuer le degré de culpabilité des auteurs du grand drame. »
Des mots qui brûlent encore la langue de ses (...)
Le Monde
EN PEU DE TEMPS, deux petits gestes sont venus apporter un bol d’air au vieux contentieux entre l’Arménie et la Turquie. A la mairie de Paris, deux historiens turcs, Ragip Zarakoglu et Ali Ertem, devaient être décorés, samedi 23 avril, par le représentant de la communauté arménienne de France, Ara Toranian, pour leur contribution à la vérité sur le génocide de 1915. Début décembre, le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, inaugurait le Musée de l’hôpital arménien Saint-Sauveur d’Istanbul, (...)
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