Source : Le Figaro, 03/02/2007
Le journal de la communauté arménienne est toujours en état de choc.
Des pancartes brandies au cours des funérailles de Hrant Dink qui ont rassemblé 100 000 personnes à Istanbul, sont encore entassées dans l’entrée. Les locaux exigus de l’hebdomadaire Agos sont plongés dans le deuil. Entourés de bouquets et de portraits de leur rédacteur en chef, les journalistes se noient dans le travail. Les derniers exemplaires en partance pour l’Australie, la France ou les (...)
© T.Geoffrey-Vaillant et Turquie Européenne pour la traduction
© Zaman 04/03/2007
Disons le sans détour : celui que le coup de feu a tué, c’est Hrant Dink. Des boniments du genre « c’est la Turquie qui a été touchée » sont des propos de comptoir et rien d’autre. Le feu brûle là où il tombe. Celui qui a perdu la vie, celui qui a été victime d’un assassinat, c’est Hrant Dink. Et ceux qui en ont le plus intimement souffert sont sa femme, ses enfants et ses amis.
Après les propos de comptoir, venons en aux (...)
© Marillac et Turquie Européenne pour la traduction
© Radikal 08/03/2007
Professeur de droit international à l’Université Bilgi d’Istanbul, Turgut Tarhanlı revient ici sur la signification juridique et politique de la décision récemment rendue dans l’ affaire confrontant la Bosnie à Belgrade sur la question d’un génocide commis par les bosno-serbes durant la guerre en Bosnie (92-95). La Cour n’ayant pas attribué d’intention génocidaire à Belgrade par manque de preuves, voilà toute une cohorte de (...)
Turquie Européenne vous informe de la sortie prochaine en France d’un livre rassemblant des articles et interviews de Hrant Dink
Extrait de la 4e de couverture : « ...oui, je peux me voir dans l’inquiétude et l’angoisse d’une colombe, mais je sais que dans ce pays les gens ne touchent pas aux colombes. Les colombes peuvent vivre en plein cœur des villes, au plus chaud des foules humaines. Non sans crainte évidemment, mais avec quelle liberté ! » Ainsi se terminait le texte que Hrant Dink, (...)
© Tibère Geoffrey-Vaillant et Turquie Européenne pour la traduction
© Cumhuriyet 27/02/2007
Journaliste et éditorialiste pour le quotidient Cumhuriyet, Oral Calislar est l’un des vieux lions démocrates de la presse turque, solide sur ses positions dans une rédaction qui ne fait pas toujours dans la dentelle en matière de conservatisme républicain. Il revient ici sur l’assassinat de Hrant Dink qu’il connaissait personnellement, ses conséquences et significations pour la Turquie actuelle.
Le coup de (...)
© Marillac et Turquie Européenne pour la traduction
© Radikal 27/02/2007
L’un des responsables de l’Institut arménien Gomidas basé à Londres a récemment proposé à des homologues turcs de se mettre à travailler en commun sur l’étude d’un cas : les conditions et les conséquences de la déportation ou du génocide dans la région de Harput en 1915. La Société d’Histoire Turque, organe de l’histoire officielle « négationniste » en Turquie a semble-t-il accepté le principe d’une telle activité. Ismet Berkan, rédacteur (...)
Source : TDN
What happened in 1915 ? Beyond any juridical definition, it may be wise to open the gates of a debate which is sometimes refused to Turks and Turkey. History, and not revenge, needs also, as a first and necessary step, to recognize all the sufferings. And whatever can be said, saying that does not amount to negationism. That’s the reason why Turquie Européenne decided to publish this article of Mustafa Akyol, a Turkish journalist highly critical of the soaring up Turkish (...)
Le Monde 26/02/2007
Si quelqu’un, chez les Paçalioglu, n’avait eu cette drôle d’idée, il y a trois ans, de dresser un arbre généalogique de la famille, Rahsan Cebe, agent immobilier, ne pourrait dire aujourd’hui à tous ses riches clients internationaux : « Je suis pour trois quarts turque et pour un quart arménienne. » Elle n’aurait pas retrouvé son cousin français de Californie, Alain Tascan, dont elle ignorait jusqu’à l’existence. L’histoire de sa grand-mère serait restée là où elle est depuis un (...)
New findings revealed by the four-year study of Dr. Cafer Ulu opens a different and solemn window to the Armenian problem. Ulu reveals that Armenians played a significant role in giving the surname “Ataturk” to Mustafa Kemal, penning a signature for him.
At a time when Anatolia was engulfed in its battle for independence, a delegation from the Black Sea region met with Armenian David Sahakkulu, who was working as a translator for a group monitoring the straits set up by the occupying Allied (...)
© Marillac et Turquie Européenne pour la traduction
© Radikal 29/01/2007
L’assassinat de Hrant est une tragédie. Mais la société turque a désormais la possibilité de s’appuyer sur cette tragédie même pour lancer un processus de changement vers un avenir plus radieux.
La dernière fois que j’ai rencontré Hrant, c’était dans les premières semaines d’octobre 2006. J’étais venu à Istanbul pour une courte période afin de régler une affaire. Je souhaitais donc rendre visite à Hrant pour lui demander son avis sur (...)
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