La proposition de loi présentée par Valérie Boyer, députée UMP des Bouches du, a été adoptée par une large majorité de la cinquantaine de parlementaires présents dans l’hémicycle. Cette proposition de loi prévoit 1 an de prison et 45 000 euros d’amende pour toute personne niant la réalité d’un génocide, arménien en particulier. Elle doit être maintenant avalisée par le Sénat. Cette loi est une erreur.
Une loi anticonstitutionnelle
Les domaines de compétence du Parlement français sont inscrits dans (...)
L’Assemblée nationale française a adopté un texte pénalisant le négation des génocides. Pour quelles raisons ce mot de génocide, appliqué aux Arméniens, est-il si difficile à prononcer par les Turcs ?
L’Assemblée nationale française a adopté ce jeudi 22 décembre un texte d’initiative parlementaire, mis à l’ordre du jour de l’Assemblée par le gouvernement et visant à réprimer la contestation de tout génocide dont celui perpétré contre les Arméniens par l’Empire ottoman en 1915. Les Turcs se sentent visés. Ils (...)
La commission des Lois de l’Assemblée nationale française a adopté mercredi une proposition de loi de Valérie Boyer (UMP) qui propose de réprimer la contestation du génocide arménien perpétré par les Turcs en 1894-1896 et 1915-1916.
Le texte, soutenu par une cinquantaine de députés de la majorité, prévoit une peine d’un an de prison et une amende de 45.000 euros en cas de contestation du génocide arménien.
L’Assemblée nationale avait voté en octobre 2006, sous la précédente législature, une proposition de (...)
La polémique ouverte par les déclarations du député CHP Hüseyin Aygün, et surtout par les excuses qu’a présentées Recep Tayyip Erdoğan au nom de la République pour les massacres de Dersim (cf. notre édition du 25 novembre 2011), continuent d’occuper le devant de la scène politique et de provoquer de multiples réactions et commentaires en Turquie.
Le CHP semble être la première victime de ce nouveau séisme politique, qui frappe particulièrement son leader, Kemal Kılıçdaroğlu, issu comme l’on sait de la (...)
Lors d’un de mes récents passages à Istanbul, j’ai été attiré par l’étalage d’un vendeur ambulant proposant des porte-clés dont le pendentif est constitué par le numéro et le nom de l’un des 81 départements turcs. J’ai tout d’abord avisé le 34 (Istanbul), probablement en raison de plusieurs années de résidence dans l’ancienne capitale ottomane, avant de m’intéresser au 38 (Kayseri), un clin d’œil à Grenoble (38) mon département français d’origine, mais cet examen de la marchandise de mon vendeur a pris un tour (...)
Entre autres défenseurs des droits humains persécutés.... Malheureusement ! [titre et note ajoutés par Turquie Européenne]
Büsra Ersanlı n’est pas connue du public français, et il n’est pas fréquent (pas encore) qu’on procède, même en Turquie, à l’arrestation d’un(e) universitaire.
Le prétexte à l’arrestation de Büsra Ersanlı est évoqué dans les communiqués qui ont été publiés ces derniers jours : sa participation à l’Université du Parti pour la paix et la démocratie (BDP), ses travaux de constitutionnaliste. (...)
Le 8 janvier dernier, en visite pré-électorale dans la ville de Kars (nord-est, à 40 km de la frontière avec l’Arménie), le premier ministre Recep Tayyip Erdoğan qualifie à plusieurs reprises de « monstruosité » une grande statue en cours d’érection sur une colline qui domine la ville, statue qui « n’a pas sa place (…) si près d’un mausolée musulman » (celui de l’érudit du Xe siècle Hasan Harakani), et en vis-à-vis d’une citadelle ottomane. Il demande donc sa démolition « pour des raisons purement esthétiques », (...)
Les Alévis vivant le trauma du massacre de Dersim (1938), les Kurdes opprimés depuis des années, et les Turcs victimes du terrorisme, ont-ils vu leurs plaies se refermer, leurs souffrances s’apaiser ?
Ça, c’est un rêve. Si un jour, le premier ministre de ce pays se rendait à Erevan et allait fleurir la tombe de ceux qui ont succombé à la déportation de 1915... Si lors d’un repas donné en son honneur à la citadelle depuis laquelle on aperçoit le Mont Ararat, il évoquait et qu’ils parlaient, avec son (...)
La France ne réprimera pas la négation du génocide arménien de 1915. Mercredi 4 mai, le Sénat a rejeté, par 196 voix contre 74, une proposition de loi, adoptée par l’Assemblée nationale en 2006, prévoyant que toute personne niant la réalité de ce génocide serait punie d’un an de prison et d’une amende de 45 000 euros.
Ce texte, qui a divisé tous les groupes politiques, a été rejeté à l’issue d’un débat passionné entre partisans et opposants, en présence dans les tribunes du public du chanteur Charles Aznavour, (...)
Samedi 16 avril. Conférence sur l’enseignement en langue kurde et sur ses problèmes, à l’Institut kurde de Paris. Je fais, pour ma part, une intervention intitulée « de 1876 à nos jours, la question de la langue kurde en Turquie ». Elle est disponible sur mon site ou consultable, parmi les autres contributions sur celui de l’Institut Kurde de Paris.
Alors que j’écoutais au casque, une intervention donnée en kurde, un homme vint s’asseoir à mes côtés : « Bonjour, je m’appelle Bayram ! » Bienvenue à (...)