Lundi 29 janvier, j’ai dû répondre à une convocation du procureur. Je m’y suis rendu avec mon avocat, Oya Aydin. Des représentants de la société civile était venus par simple solidarité. A la sortie, les médias nous attendaient. Voilà en substance, ce que j’ai pu déclarer.
Conséquence directe de ce nationalisme raciste en pleine expansion et dont les voiles se gonflent à l’approche des élections comme en fonction de la situation en Irak et à Kirkouk, j’ai essuyé trois vagues d’insultes et de menaces : (...)
Source : Libération, le 06-02-2007
Après l’assassinat de Hrant Drink, les menaces ultranationalistes se multiplient.
Les menaces sont arrivées par mail, accompagnées d’insultes sur sa mère et ses aïeux. Des avertissements explicites aussi bien contre lui que contre d’autres intellectuels « traîtres » comme le romancier et Prix Nobel Orhan Pamuk que « rien ni personne ne pourra protéger quand nous voudrons le tuer ». Professeur de sciences politiques à Ankara et coauteur en 2004 d’un rapport officiel (...)
Hrant Dink a été assassiné le 17 janvier dernier. Son nom n’était pas inconnu aux lecteurs de Turquie Européenne qu’il s’agisse des nombreuses poursuites judiciaires ou campagnes mensongères dont il fut la cible ou même de textes qu’il nous fit parvenir par l’intermédiaire de Baskin Oran, chroniqueur hebdomadaire à Agos. TE vous propose ici un dossier d’articles concernant Agos, la renaissance arménienne en Turquie et le combat de Hrant Dink.
L’article non lu mais amplement commenté puis déformé : La (...)
© Marillac et Turquie Européenne pour la traduction
© Radikal, le 23/01/2007
Il y a peu je me suis rendu à Adana dans le cadre d’une conférence à l’Université. Une fois mon intervention terminée, un homme de l’assistance, apparemment l’un des cadres de la faculté de médecine s’est levé et sous prétexte d’une question s’est lancé dans une attaque violente de ma position concernant le génocide arménien. J’ai répondu et d’autres questions ont suivi. Lorsque nous avons mis fin à la discussion et que nous sommes (...)
© Marillac et Turquie Européenne pour la traduction, Izel Rozental et Tan Oral pour les dessins
© Radikal, le 20/01/2007
Un jour avant sa mort, Hrant Dink avait fait parvenir un article qu’il destinait au magazine Radikal 2 dans lequel il racontait comment il avait été choisi pour cible et la hantise perpétuelle qui l’accablait lui, sa famille et ses proches. « Je me sens comme une colombe dans les rues d’une grande ville, craintive et libre à la fois. Mais je sais que les gens de ce pays (...)
Turquie Européenne a retrouvé une interview de Hrant Dink par Frédéric Mitterrand réalisée pour TV5 à Istanbul en septembre 2005.
Dans ces circonstances tragiques elle prend tout son sens et résonne comme un testament ; c’est pourquoi nous choisissons de la publier à nouveau.
Frédéric Mitterrand – Le drame arménien ; génocide ou massacres ?
Hrant Dink – Poser une telle question à un Arménien, c’est l’obliger à choisir. Je ne crois pas que ce soit une bonne démarche. Car plus que le mot utilisé pour définir (...)
Source : AP, 4-01-2007
When Atilla Yayla, a professor of political science, questioned the legacy of the revered founder of modern Turkey, nationalists called him a traitor and his university suspended him. He could not eat or sleep for days.
“There was a lynching campaign against me,” he recalled recently in his office surrounded by books on liberal thought.
Yayla said he was punished for shattering a taboo: daring to criticize Mustafa Kemal Atatürk, a leader so loved and idolized (...)
Source : AFP, le 21-11-2006
Une cinquantaine de juristes ont lancé mardi 21 novembre, un appel à l’abrogation des « lois mémorielles », comme celle en cours d’examen au parlement sur le génocide arménien, affirmant qu’elles relèvent de « l’abus de pouvoir du législateur » et « violent à plus d’un titre la Constitution ».
Lancé notamment par Bertrand Mathieu, directeur du Centre de recherche de droit constitutionnel, cet appel signé par 56 universitaires s’élève contre la « liste déjà longue de dispositions (...)
Par Patrice Rötig, responsable des Éditions Bleu autour.
L’Assemblée nationale a adopté en première lecture, le 12 octobre dernier, la proposition de loi socialiste sanctionnant la négation du génocide arménien des mêmes peines que celles prévues en 1990 par la loi Gayssot pour la négation du génocide juif pendant la Seconde Guerre mondiale : un an de prison et 45.000 euros d’amende. Si, après que le Sénat l’aura examinée, cette loi est définitivement adoptée par le Parlement, aurions-nous pu, comme nous (...)
Politis n° 922 - jeudi 19 octobre 2006
Sauvons Politis
Deux événements ont eu lieu le 12 octobre : l’attribution du prix Nobel de littérature au Turc Orhan Pamuk et le vote au Parlement français d’une proposition de loi sanctionnant la négation du génocide des Arméniens dans l’empire Ottoman en 1915.
L’analyse de Bernard Dreano*.
Les jurés du Nobel ont salué les qualités littéraires de l’auteur de la Vie nouvelle, Mon nom est rouge ou Neige en sachant qu’Orhan Pamuk avait souligné la responsabilité (...)
0 | ... | 50 | 60 | 70 | 80 | 90 | 100 | 110 | 120 | 130 | 140
0 | 20