« Le vote français rejetant le Traité constitutionnel aura certainement un effet dominos à travers le continent et incitera les électeurs des Pays-Bas, de Pologne, du Danemark et du Royaume-Uni à dire non lors des référendums qui se tiendront dans ces pays. Un développement qui sonnera le glas du premier texte européen », estime Turkish Daily News dans un éditorial.
Mais au-delà de l’Europe, poursuit le quotidien turc, « c’est en France que ce scrutin aura l’impact le plus profond. Ce pays sera plongé dans une période d’incertitude et connaîtra une montée de l’ultranationalisme. L’image du président Jacques Chirac en sortira très ternie. »
D’autre part, le journal regrette que « la campagne pour le non menée par l’extrême droite ait développé une animosité contre la Turquie. Même si le oui était sorti vainqueur des urnes, les perspectives européennes d’Ankara étaient déjà compromises et pour longtemps en raison de cette campagne. De toute façon, le non français rend les choses beaucoup plus difficiles et met en doute la capacité de l’Union à intégrer un jour des pays comme la Turquie ou l’Ukraine. »