Dernier ajout : 1er mars 2012.
Les guerres intestines se multiplient au sommet de l’Etat turc : entre la justice et la police d’une part, le gouvernement et les services secrets de l’autre, le tout sur fond de question kurde. Cette situation grotesque met en danger la séparation des pouvoirs, estime l’écrivain Ahmet Altan.
Au moment où j’écris ces lignes, le Parlement turc étudie un projet de loi selon lequel un membre des services de renseignements (MIT) ayant commis un délit dans le cadre d’une mission ordonnée par le Premier (...)
À l’heure où la question du génocide mine à la fois les relations entre l’Arménie et la Turquie, et entre la Turquie et la France, des artistes turcs aident à briser les tabous de l’Histoire.
Le Théâtre municipal d’Istanbul présente cette saison et entre le 25 et 29 janvier Le dentiste oriental, pièce musicale de l’écrivain arménien ottoman Hagop Baronian. Écrite en 1869, c’est la première pièce arménienne à l’affiche d’un théâtre turc.
Istanbul, la ville où Hagop Baronian arrive plein d’espoirs à 20 ans, en (...)
Le harcèlement dans l’espace public est un problème universel. Difficile à prouver, difficile à punir, les victimes se taisent la plupart du temps. À Istanbul, un petit groupe de femmes, turques et étrangères, a décidé d’agir. Avec l’appui d’une ONG internationale, elles ont créé sur internet un site de témoignages. L’objectif, dans un premier temps, est de libérer la parole
Sifflements, regards concupiscents, commentaires, attouchements… À Istanbul, comme dans toutes les grandes villes du monde, nombreuses (...)
D’après un rapport officiel, 42% des femmes turques subiraient des violences physiques ou sexuelles. Les filles et les jeunes femmes ne sont pas épargnées. Souvent, il leur est même plus difficile d’échapper à leurs bourreaux. En 2006, une ancienne victime a créé pour elles une association, puis un foyer d’une quinzaine de lits, le seul de tout le pays réservé aux jeunes femmes. À ce jour, 250 victimes y ont séjourné.
Un grand appartement dans un quartier boisé, calme, dans une cité résidentielle et (...)
En Turquie, les sex-shops sont difficiles d’accès pour les femmes. Deux jeunes entrepreneurs ont mis en place la première boutique en ligne. Beate Uhse est leur modèle.
Cet article est le premier d’une série de trois publiés initialement dans le Petit journal Istanbul. Ils sont signés par Anne Andlauer, française d’Istanbul. Turquie Européenne inaugure ainsi, à la fois une nouvelle thématique consacrée à la condition des femmes et une autre aux ONG, qui, en Turquie, font un travail remarquable dans des conditions parfois très difficiles.
Le 13 novembre, à Konya, Atiye Yazicioğlu est morte sous les yeux de ses quatre enfants. Son mari, dont elle vivait séparée, est le (...)
Âlâ, premier magazine de mode pour les femmes portant le foulard en Turquie est un franc succès. La magazine montre des femmes musulmanes urbaines qui restent conservatrices tout en voulant suivre les modes et les tendances. Pour les croyants radicaux le magazine est trop ’persmissif’ alors que les citadins ’modernistes’ sont consternés par son conservatisme.
Étudiants, journalistes, militants arrêtés... L’espoir d’une adhésion à l’Europe avait favorisé des avancées démocratiques. Mais, au nom de la lutte contre le terrorisme, le gouvernement d’Ankara renoue avec les pratiques des années noires
Nesimi Yigit Eryilmaz peut sans doute dire merci à « Time Magazine » qui, en décembre, a sacré le « manifestant » personnalité de l’année 2011. Deux jours après la publication de l’hebdomadaire américain, cet étudiant turc s’apprête à apostropher le ministre de l’Énergie, (...)
L’arrestation de l’ancien chef d’état-major Ilker Basbug le confirme : l’armée turque, garante de l’orthodoxie kémaliste, est affaiblie. Et désormais contrainte de composer avec le gouvernement AKP.
Neuf ans après son accession au gouvernement, le Parti de la justice et du développement (AKP) savoure sa revanche. Il est parvenu à affaiblir l’armée au point de la contraindre à partager le pouvoir. Mais le mouvement de Recep Tayyip Erdogan a le triomphe discret : l’ennemi a de beaux restes, et il s’agit (...)
La communauté installée dans l’Hexagone n’a pu bloquer l’adoption de la loi réprimant la négation des génocides. Mais, si la question des massacres de 1915 la divise, elle se rassemble autour de la liberté d’expression. Et s’organise pour, à l’avenir, faire entendre sa voix.
Ils ont perdu la bataille mais, cette fois-ci, ils sont allés au combat en rangs serrés. En 2001, lors du vote de la reconnaissance du génocide arménien par le Parlement, ils étaient restés cois. En 2006, lors d’un premier vote par (...)
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