Le président de la Cour constitutionnelle de Turquie vient d’accepter une procédure visant à dissoudre l’AKP, le parti islamiste au pouvoir, pour non-respect de la laïcité.
Dans un pays comme la France, cela reviendrait à vouloir dissoudre l’UMP sous prétexte que le président de la République tripote un peu trop la laïcité à la française. Il faut bien avouer que c’est tentant, mais indigne d’une démocratie. Cela dit, que ferions-nous si un parti d’extrême droite élu le plus démocratiquement du monde - (...)
Je me présente à vous pour la première fois après avoir pris les fonctions que vous m’avez confiées par l’expression de vos suffrages en application de l’article 17 de notre Constitution Démocratique Provisoire (CDP). Que cela soit éminemment profitable au peuple de Turquie !
Nous allons engager des réformes de fond en publiant toute une série de décrets-loi, dans la durée et les domaines de compétences prévus par la CDP. En fin de période, ces décrets-loi seront ouverts au contrôle juridictionnel et (...)
« Dava », le procès ! Ce mot fait la une des différents médias depuis que, le 14 mars dernier, le procureur général de la Cour de Cassation, Abdurrhaman Yalçinkaya, a engagé une procédure contre l’AKP pour obtenir sa dissolution et l’interdiction de ses principaux leaders.
Des propos alarmistes qui annoncent la prochaine déstabilisation politique et économique du pays aux ricanements forcés qui pensent que ce nouveau coup tordu de l’establishment a peu de chances d’aboutir, en passant par les (...)
Chez le citoyen ordinaire le poids de concepts comme ceux de concurrence ou de lutte pèsent d’un poids plus lourd que ne le peuvent leurs contraires. Parce que toute l’histoire du monde est remplie de leçons qui nous sont assénées sur le mode du « soyez réalistes » ou « rien n’advient à qui ne sait pas prendre en compte ces dimensions de la lutte ».
Et il est vrai que les exemples qui pourraient constituer comme des dérogations et exceptions à cette règle sont bien rares. Des échecs au backgammon et de (...)
Coup de tonnerre dans le ciel déjà tourmenté de la politique turque : le procureur de la Cour de Cassation a déposé Vendredi 14 Mars une demande d’interdiction de l’AKP auprès de la Cour Constitutionnelle aux motifs que ce parti est un foyer d’activités anti-laïques.
Dans un réquisitoire de 162 pages, le procureur égrène des exemples collectés depuis des mois : références au Coran lors de discours, autorisation du port du voile à l’université, interdiction de ventes et consommation d’alcool dans certains (...)
Fehmi Koru est un écrivain et intellectuel de la mouvance dite « islamiste » proche du parti au pouvoir aujourd’hui en Turquie, l’AKP. Fervent supporter de la levée portant sur l’interdiction du voile dans les universités, il tente ici de relever les vraies motivations des opposants à l’AKP et au voile. La rédaction de TE juge opportune la publication de cet article alors que « l’opposition laïque » est passée dans les prétoires en brandissant l’épouvantail de l’interdiction politique...
Dans un climat où (...)
Dans cet édito, je vais me confier quelque peu. Je vais tenter de vous faire part du dilemme qui est le mien depuis vendredi soir et l’annonce de l’acte d’accusation du procureur de la Cour de Cassation contre l’AKP, le parti au pouvoir et certains de ses dirigeants les plus importants. Ensuite, je vous demanderai votre aide.
Je n’ai jamais voté pour l’AKP. Et je ne le ferai jamais. Le monde dont ces gens rêvent n’a absolument rien à voir avec celui qui est mon idéal. Mais d’un autre côté, je ne peux (...)
Le procureur général de la Cour de cassation a introduit auprès de la Cour constitutionnelle une requête en interdiction du parti au pouvoir. Accusé d’« activités anti-laïques », le Parti de la justice et du développement (AKP) du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan pourrait être victime de la récente libéralisation du foulard islamique dans les universités. Jusqu’au président de la République, Abdullah Gül, ses dirigeants risquent jusqu’à 5 ans de bannissement de la vie politique.
La condamnation est (...)
Les cours de religion, obligatoires à l’école, sont désormais « contraires à la loi ». C’est le jugement rendu ce lundi par le Conseil d’Etat turc. Cette décision favorise des minorités religieuses turques, comme les Alevis, mais il intervient alors que la polémique autour du voile islamique dans les universités continue de diviser la société. La question de la laïcité crée des remous dans ce pays peuplé majoritairement de musulmans sunnites, pays soumis aux pressions de l’Union Européenne.
Les cours de (...)
La Croix/ AFP
Le Conseil d’Etat turc s’est prononcé lundi 3 mars dernier contre les cours obligatoires de religion à l’école, une décision qui devrait constituer un précédent pour les Alevis, une communauté suivant une interprétation modérée du Coran, ont rapporté les médias.
Une cour du Conseil, la plus haute juridiction administrative de Turquie, a approuvé à l’unanimité une décision d’une Cour administrative d’Istanbul qui avait jugé « qu’en l’état actuel, les cours de religion et de morale à l’école sont (...)
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