Le lac de Van est posé sur le plateau anatolien dans l’Est de la Turquie, à quelques kilomètres de la frontière arménienne. Ses eaux bleues immenses sont si salées qu’aucun poisson ne peut y vivre. Sur ce lac, la petite île d’Akdamar ; sur l’île, l’église arménienne de Surp Haç (Sainte Croix) où le 19 Septembre dernier une messe fut célébrée pour la première fois depuis le 24 Avril 1915, date officielle de début du génocide arménien perpétré par le gouvernement Jeune-Turc.
Construite au Xe siècle, l’église de (...)
The Surp Haç Church in Akdamar island near the Eastern citys of Van is getting ready for the readying for the first religious service in many decades. The preparations for the service are conducted in collaboration and peace with Archbishop Aram Ateşyan, the chief of the spiritual committee of the Armenian Church in Turkey, says Van Gov. Münir Karaoğlu. The church’s opening for the religious service will be temporary, he says.
The centruies-old church was renovated in 2007and re-opened as a (...)
Sergey Vartanyan’s roots are in Hemşin, near Rize, and he is looking forward to the opening of the Turkey-Armenia border. His family was forced to migrate to Armenia in 1915.
They first lived in the Çavuştepe (Haykaşen) village in Van’s Gürpınar district. Vartanyan’s great-grandfather, Vardan, was a village elder. Vardan immigrated to Yerevan with his family 95 years ago. He took choreography lessons in Yerevan and became the head of the Armenian State Ethnographic Dance Group in 1930.
Vartanyan (...)
My latest piece in these pages, “For the fear of God: A requiem for Armenians,” proved to be quite controversial. And I, as usual, was blamed by some readers for being a bunch of nasty things. (A “traitor” to my own nation who is funded by evil foreigners, a “fake” Turk who hides his crypto-Armenianness, or a deceitful Islamist hell-bent on destroying secular Turkey.)
I am not going to waste my time by trying to explain that I am really not the man in these caricatures — or that I really don’t (...)
« Dans mon enfance, tout ce que j’ai appris de mon grand-père, c’est qu’il était un pacha ottoman très important. Puis qu’il a été assassiné par un Arménien. Sans savoir pourquoi. » Calmement, Hasan Cemal, éditorialiste influent du journal turc Milliyet, raconte son histoire familiale. Dans un coin de son bureau est punaisé un petit portrait en noir et blanc de son grand-père.
Son aïeul, Ahmet Cemal, dit Cemal Pacha, était, avec Enver et Talat, l’une des trois têtes du gouvernement nationaliste « jeune (...)
Pour la première fois en Turquie, un grand nombre d’intellectuels dont ceux qui avaient initié la campagne « Nous demandons pardon aux Arméniens » appellent à une manifestation silencieuse pour se recueillir sur la place Taksim à Istanbul. Une pétition est en ligne pour se joindre à l’appel.
« En 1915, quand notre population était encore 13 millions, 1,5 – 2 millions d’Arméniens habitaient ces terres. À Thrace, à Egée, à Adana, à Malatya, à Van, à Kars… à Samatya, à Şişli, aux Iles de Prince, à Galata… (...)
Dimanche 18 avril 2010, nous avons décidé de répondre à l’invitation du collectif Biz Myassine en nous rendant à la quatrième « Commémoration unitaire du génocide arménien ». Français d’origine et membres de Turquie Européenne, nous nous y sommes rendus individuellement, en dehors de tout cadre associatif.
Pourquoi ? Nous avons souhaité apporter notre soutien à l’initiative de réconciliation entre Turcs et Arméniens lancée par le collectif Biz Myassine. Seul un travail de mémoire collectif entre les peuples (...)
L’histoire avance et continue de pousser des portes, même aussi puissamment scellées que celles du tabou arménien. Il y eut l’assassinat de Hrant Dink en janvier 2007, une foule de 100 000 personnes dans les rues d’Istanbul pour ses obsèques, il y eut la demande de pardon faite aux Arméniens, signée par 30 000 personnes et qui fit grand bruit en Turquie entre décembre 2008 et janvier 2009. On lut « Le livre de ma grand-mère » de Fethiye Cetin qui toucha le cœur et le passé le plus intime, ces (...)
La sortie en salles de La rafle repose la question des rapports entre cinéma et histoire. Ce film nous ramène à un autre tourné sur le même sujet, Monsieur Klein, réalisé par Joseph Losey et produit par Alain Delon en 1976. Ce fut le premier film réalisé sur cet événement resté sans traces visuelles, sans lieu même, la rafle du Vel d’hiv des 16 - 17 juillet 1942.
Il intervient 34 ans après les faits dans une France qui les a tus. 5 ans après Le chagrin et la pitié (1971), le premier film à « briser le (...)
Expliquant ce qu’il convenait de faire en réponse à une résolution de reconnaissance du génocide arménien votée par la Commission des affaires étrangères de la Chambre des Représentants aux Etats-Unis, le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoğlu, a déclaré la chose suivante : “ Si cela s’avère nécessaire nous prendrons contact avec les partis d’opposition à l’assemblée nationale de Turquie. Ceci constitue pour nous une question de dignité nationale.” Et puis le Premier ministre Erdogan de rajouter : “Sur (...)
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