A quelques jours de l’ouverture des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, prévue le 3 octobre, Jacques Chirac estime que la position européenne « répond aux préoccupations françaises ». Le président de la République s’est félicité, vendredi 23 septembre, lors d’une rencontre avec le premier ministre grec, Costas Caramanlis, de la réponse apportée par les 25 en début de semaine à la Turquie. La déclaration européenne demande à Ankara de reconnaître Chypre « au plus tard » au moment de son éventuelle adhésion et exige la pleine application du protocole d’union douanière aux 25, alors que la Turquie interdit l’accès de ses ports et aéroports aux navires et avions chypriotes. Le chef de l’Etat entend ainsi souligner, au moment où sa majorité défend l’idée d’un « partenariat privilégié », que la porte de l’adhésion de la Turquie ne peut être refermée et que « la France tiendra les engagements qu’elle a pris ».
25.09.05