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Gerhard Schröder pour une Turquie moderne dans l’Union européenne

jeudi 29 septembre 2005

AFP - 27/09/2005

Le chancelier allemand Gerhard Schröder a plaidé avec ferveur mardi à Strasbourg pour l’entrée d’une Turquie moderne dans l’Union européenne.

« Une Turquie moderne, économiquement dynamique qui saurait faire cohabiter sa foi islamique et les valeurs de l’Union européenne » serait « une contribution énorme à la securité et à la stabilité pour nous tous », a-t-il estimé.

Les négociations avec Ankara seront longues et difficiles« et elles ne pourront être un succès que si la Turquie s’attache fermement à poursuivre la voie des réformes » a-t-il prévenu.

M. Schröder, qui participait dans l’enceinte du Parlement européen à une émission de la chaîne de télévision allemande WDR sur « l’Europe à un tournant » a demandé aux Etats-membres de se mettre rapidement d’accord sur le budget de la communauté à partir de 2007.

Il a souhaité un accord sur le budget 2007-2013 avant la fin de l’année, sur la base de la proposition de compromis du Luxembourg en juin : « si nous nous en éloignons il n’en sortira rien de meilleur ». Selon lui, « une fin de la querelle sur le financement de l’UE est aussi une question de solidarité avec les nouveaux Etats membres qui ont montré pour leur part une exceptionnelle disposition au compromis ».

Il a aussi souhaité une issue à la crise relative au traité constitutionnel. « Le processus de ratification est en grande difficulté » selon le chancelier qui a rappelé les récents votes négatifs en France et aux Pays-Bas.

Il a réclamé un large débat public sur l’avenir de l’Europe dans les pays membres et à l’échelle européeenne, impliquant les citoyens, les parlementaires et la société civile.
Car selon le chancelier, une Europe élargie nécessite une constitution qui lui permette d’agir de façon plus determiné. « Le projet constitutionnel est un bon compromis et ce magnifique projet ne doit pas être abandonné », a-t-il ajouté.

Selon le chancelier, il ne peut y avoir une « Europe-light » : « des marchés ouverts, l’union monétaire, uen comunauté européenne solidaire, le modéle social européen, la sécurité dans et pour l’Europe, tout cela est interdépendant et va ensemble ».

M. Schröder a été accueilli au Parlement européen par le président de cette assemblée,Josep Borrell, avec lequel il a eu un entretien privé avant de rejoindre le plateau de l’émission de la WDR.

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