Le bore est une substance chimique actuellement utilisée au Japon pour refroidir les réacteurs nucléaires de Fukushima. Le borax, minerai dont elle est issue, fait le bonheur de la Turquie, premier producteur mondial.
Avant Fukushima, rares étaient les personnes à avoir entendu parler du bore. Cet élement chimique, issu d’un minerai appelé borax, était jusqu’ici le domaine réservé des professionnels du nucléaire et des chimistes. La catastrophe nucléaire japonaise le met aujourd’hui sous les feux des (...)
Le débat sur le nucléaire en Turquie, quasi inexistant jusque-là, s’étale maintenant dans la presse, d’autant que le pays vit également dans l’angoisse d’un tremblement de terre majeur.
Hasan Cemal, célèbre éditorialiste du quotidien libéral Milliyet, déclare aujourd’hui son rejet total du nucléaire alors qu’il n’avait jamais exposé son point de vue sur la question.
« J’en appelle au Premier ministre pour qu’il renonce immédiatement au projet de centrale nucléaire à Akkuyu, écrit-il. Je pense même que, après (...)
Le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a annoncé hier, depuis un bar de la station de Sotchi, au côté de Vladimir Poutine, que la Turquie serait dotée de l’arme nucléaire dans un délai de six mois.
« Il est révolu le temps où la Turquie pouvait remettre son destin entre les mains d’Allah ou de l’Amérique. Dans la géographie qui est la sienne, la nation turque est résolue à défendre ses intérêts de pied ferme. La Turquie entre dans l’ère du nucléaire militaire », a-t-il déclaré en une allocution (...)
Sur le sujet du fait de ne pas s’accorder, on est sur un plein accord !
C’est très vrai...
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Izel Rozental est né en 1951 à Istanbul. Il travaille depuis 1971 pour le journal Salom publié à Istanbul. Il collabore également depuis 2001 à la revue humoristique Güldiken.
Professionnel de la caricature, il a signé de nombreux livres de dessins. Il est également l’auteur de textes humoristiques en prose.
Le site Internet d’Izel Rozental
Avec, au menu, tous les poissons d’Izel, leur monde sous-marin (...)
Plusieurs développements de l’actualité politique récente ont bien illustré le positionnement complexe de la Turquie entre le maintien de ses alliances avec les pays occidentaux et sa stratégie d’ouverture en direction du monde arabo-musulman.
Les difficultés que traversent les relations turco-européennes se sont tout d’abord confirmées à l’occasion de la récente visite d’Angela Merkel à Chypre. Lors de ce déplacement (le premier d’un chef de gouvernement allemand à Nicosie), la chancelière a salué les (...)
Kazim Koyuncu est sans doute le chanteur qui a le plus contribué au renouveau de la culture laze dans la jeune génération. Il est né sur la Mer Noire, en 1972, à Hopa dans la province d’Artvin. Une province où les mouvements de gauche étaient importants alors. Ses chansons en langue laze l’ont aussi rendu très populaire dans la Georgie voisine dont la langue est très proche.
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La chanson Gelevera Deresi, qu’il chante en duo avec la chanteuse Sevval Sam et qui accompagne la vidéo “en (...)
Le chef de la diplomatie iranienne, Manouchehr Mottaki (photo) a proposé, le 7 novembre 2010, de reprendre les négociations sur son programme nucléaire controversé, en Turquie, à la fin du mois de novembre. Cette proposition fait écho à une lettre qu’avait transmise, le 29 octobre dernier, Said Jalili, le négociateur iranien, à Catherine Ashton, le chef de la diplomatie européenne et l’intermédiaire des grandes puissances sur ce dossier. Dans cette lettre, Said Jalili annonçait qu’il était « d’accord (...)
S’exprimant lors de la 65e Assemblée générale des Nations Unies à New-York, le 20 septembre 2010, Abdullah Gül a plaidé pour un Moyen-Orient totalement dénucléarisé. Son discours à la tribune de l’ONU a confirmé les déclarations qu’il avait faites à la presse auparavant, en particulier sur le dossier nucléaire iranien.
Dans une interview au « Wall Street journal », le président turc avait en effet déclaré que son pays était impliqué dans une coopération active avec les Etats-Unis, pour éviter que l’Iran ne se (...)
Les récents rebondissements dans le dossier nucléaire iranien pourraient bien être l’illustration d’une nouvelle configuration de l’ordre mondial. En effet, en votant le 9 juin dernier de nouvelles sanctions contre l’Iran, quelques semaines après la tentative de médiation entreprise par la Turquie et le Brésil, le Conseil de sécurité a contré l’accord de Téhéran signé le 17 mai. Les grandes puissances ont certes infligé un camouflet au Brésil et à la Turquie, mais en concluant un tel accord et en votant (...)
Pour la quatrième fois depuis 2006, le Conseil de sécurité des Nations Unies a infligé, le 9 juin 2010, un nouveau train de sanctions à l’Iran, ce dernier ayant refusé de cesser ses activités nucléaires sensibles. Cette décision initiée par les Etats-Unis et soutenue par les autres membres permanents du Conseil de Sécurité, a été adoptée par 12 votes contre 2 et une abstention. La Turquie et le Brésil ont voté contre et le Liban s’est abstenu. Compte tenu des derniers développements de l’actualité politique (...)