Source : le Figaro, le 10-11-2006
La Commission européenne vient de rendre public son rapport d’évaluation sur la Turquie. Comme on pouvait s’y attendre, elle critique Ankara sur son bilan en matière de droits de l’homme, et sur la question des réformes, le texte indiquant que « les poursuites et les condamnations pour l’expression d’opinions non-violentes […] sont source d’inquiétudes ».
Il y a là en effet un problème autour de l’article 301 du Code pénal qui sanctionne « l’insulte contre la turcité », (...)
Source : Le Monde.fr, le 09/11/2006
Semih Vaner, chercheur au CERI et spécialiste de la Turquie, répondait la semaine dernière aux questions des internautes sur le chat modéré du Monde.fr. Au menu, la Turquie, le rapport de la Commission et l’avenir des relations turco-européennes.
Busbecq : L’Union européenne exige de la Turquie qu’elle ne ralentisse pas le rythme de ses réformes. Où, quand, par qui et de quel droit le rythme des réformes a-t-il jamais été fixé ? Depuis quand la vitesse est-elle (...)
L’équipe de Manuel Barroso a rendu, le 8 novembre dernier, son rapport annuel sur la Turquie : décidément, la Commission de Bruxelles ne sert plus à rien. Ou presque. Et cela tout le monde en est plus ou moins persuadé depuis que Jacques Delors est parti.
Cela n’arrange pas moins les Etats-membres qui s’en donnent à coeur joie, depuis le choix de son Président, taillable, corvéable et utilisable à merci jusqu’au placement de leurs hommes à des postes censés assurer la défense de leurs intérêts (...)
Source : Le Monde, le 6-10-2006
Il y a un an, l’Union européenne, après avoir longtemps tergiversé, acceptait d’ouvrir des négociations d’adhésion avec la Turquie. Depuis cette date, les pourparlers ont peu avancé. Ils achoppent en particulier sur le refus des Turcs d’ouvrir leurs ports et leurs aéroports aux navires et aux avions chypriotes, comme les y oblige le protocole d’Ankara, qui étend aux nouveaux Etats membres, Chypre incluse, l’union douanière entre la Turquie et l’UE. Ils sont également (...)
Plusieurs signes montrent qu’à l’approche des échéances électorales de 2007, la Turquie constituera, à son corps défendant, du matériau pour les politiques française et européenne, deviendra une sorte de bouc émissaire. Le second tour sera serré.
Cette tendance comporte deux inconvénients majeurs :
l’étiolement et l’appauvrissement du débat public
les risques d’une déstabilisation inutile d’un partenaire majeur, dont la stabilité est précisément capitale pour celles des Balkans, du Caucase et surtout du (...)
Le Monde - 26/09/2006
Depuis que la Turquie a posé sa candidature pour entrer dans l’Union européenne, elle n’a pas ménagé ses efforts en vue de remplir les conditions fixées par les pays membres. Plus d’un tiers des articles de notre Constitution ont été modifiés, de nombreuses mesures légales ou administratives promulguées ; notre société se modernise à un rythme accéléré. C’est la voie du progrès pour le peuple turc et celle qui nous permettra d’aborder au mieux les différentes étapes du processus de (...)
« Vous avez peur des Musulmans et vous voulez faire entrer cent millions de Musulmans dans l’Europe ! ». C’est en ces termes que Nicolas Sarkozy a évoqué à New York cette semaine, la candidature turque à l’Union européenne.
Plusieurs indices montrent qu’il fera de son hostilité militante à l’adhésion de la Turquie, un cheval de bataille dans sa campagne électorale pour les présidentielles. Il multiplie les déclarations et discours à ce propos, aussi bien à Bruxelles que lors des diverses rencontres des (...)
Le Matin (Maroc) - 27/09/2006
En intervenant au Liban, les Européens ont pris une décision radicale, risquée et, en même temps, juste.
L’avenir de la sécurité européenne se décidera effectivement à l’est du bassin méditerranéen et au Proche-Orient. Qu’elle le veuille ou non, l’Europe joue désormais un rôle stratégique dans cette partie du monde. Si elle échoue, le prix à payer sera très élevé.
Compte tenu des risques considérables pris par l’Europe, en ayant pleinement conscience de leurs conséquences, il (...)
Libération - Rebonds - 11/09/2006
Pour prévenir le conflit avec la partie turque de l’île, l’UE a intérêt à travailler sur l’hypothèse d’un Etat fédéral.
Gouverner, en principe c’est prévoir ; mais, en pratique, hélas, c’est trop souvent improviser des réponses à ce que l’on n’a pas su anticiper. On attend en général, pour agir, qu’un problème se soit transformé en crise inextricable. L’engrenage des violences au Liban en fournit une nouvelle et tragique illustration.
L’expérience internationale que mes (...)
Le Figaro - 14/09/2006
Orient compliqué, décidément : alors que des signes d’apaisement nous viennent aussi bien de Téhéran que de Beyrouth, et même de la vie politique palestinienne où les modérés apparus au sein du Hamas viennent de s’entendre avec les forces laïques d’Abou Mazen, voici que, comme dans le jeu du carré magique, deux crises non moins graves viennent d’émerger là où on ne les attendait guère, la Turquie et la Syrie.
Chacun de ces deux pays donnait jusqu’à présent toutes les apparences de la (...)
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