Adalet ve Kalkınma Partisi - Parti de la Justice et du Développement - Parti au pouvoir fondé autour de Recep Tayyip Erdoğan - Parti conservateur de droite, il se présente comme musulman et démocrate. Représente un électorat populaire mené par les (ex-) petits entrepreneurs d’Anatolie
The way Prime Minister Recep Tayyip Erdoğan’s was treated in Egypt and Libya, where he paid a visit as part of his Middle East tour, receiving a warm welcome from the peoples there, and the way he viewed this as being most natural, inevitably raises a discussion of Turkey’s imperial vision. Obviously, Turkey plays a role in this region that is reminiscent of the Ottoman era. This becomes more evident if you add the row with Israel to this picture. For the first time, we are witnessing that a (...)
La décision prise, le 29 juillet au soir, par l’état-major de l’armée turque de démissionner collectivement fait craindre l’éclatement d’une nouvelle confrontation entre civils et militaires en Turquie. Professeur à l’IEP de Grenoble et chercheur à l’Institut français d’études anatoliennes d’Istanbul (IFEA) depuis 2006, Jean Marcou connaît particulièrement bien ce pays, où il a enseigné les sciences politiques et administratives à la fin des années 1980. Il a bien voulu décrypter, pour El Watan, cet événement (...)
Alors que les élections du 12 juin dernier avaient conduit au parlement le plus représentatif de toute l’histoire de la Turquie et, ainsi, relancé la double perspective d’une solution à la question kurde et d’une nouvelle constitution, la Turquie, toujours aux prises avec un boycott des nouveaux députés kurdes [BDP], renoue avec cette spirale de la violence bien trop connue : le 14 juillet dernier, 13 jeunes soldats et 7 membres du PKK ont péri à la suite d’un accrochage et d’un incendie de forêt. En (...)
L’AKP, quelle épopée ! Recep Tayyip Erdoğan, le Luke Skywalker de Taksim fait sauter l’étoile noire de la mairie d’Istanbul en 1994. Moins de quatre ans plus tard, l’empire kémaliste contre-attaque et envoie Tayyip au tapis, ou du moins en prison. Puis, une fois l’alliance scellée avec Maître Yoda, c’est le retour du Jedi, enfin de l’AKP, qui prend le pouvoir en novembre 2002... La suite, on la connaît ; neuf ans d’exercice du pouvoir ou presque, une émergence multidirectionnelle de la Turquie : (...)
La nouvelle assemblée issue des élections du 12 juin dernier n’a toujours pas pu siéger au complet. Les 36 députés kurdes indépendants ont boycotté la séance d’ouverture, et ceux du principal parti d’opposition n’ont pas prêté serment, se privant par là de tout moyen de légiférer. Les deux partis protestent contre l’invalidation ou le maintien en détention de certains de leurs députés, élus, malgré leur incarcération. Le parti au pouvoir, l’AKP traîne les pieds, plaidant l’indépendance de la justice. Mais au (...)
Au soir du 12 juin 2011, après la large confirmation par les électeurs de la victoire annoncée de l’AKP aux législatives, le premier ministre Recep Tayyip Erdoğan, son épouse Emine en foulard à ses côtés, a prononcé au siège de son parti à Ankara, ce que la presse turque a baptisé « le discours du balcon » (Balkon konuşması). Ce discours mérite une lecture attentive. Car, outre qu’il a exprimé la satisfaction légitime de celui qui a indubitablement payé de sa personne en sillonnant le pays pendant des mois (...)
À l’issue des élections législatives du 12 juin 2011, qui ont permis à l’AKP d’être reconduit à la tête du pays pour la troisième fois consécutive (cf. notre édition du 13 juin 2011), le temps est venu d’analyser la portée d’un résultat finalement plus complexe qu’il n’y paraît.
À bien des égards, le parlement 2011-2015 ressemblera beaucoup au parlement 2007-2011, avec un peu moins de députés AKP et MHP, et un peu plus de députés CHP et BDP. Cette structure quadripartite, comportant deux formations dominantes (...)
Entretien en ligne avec Guillaume Perrier, correspondant du Monde à Istanbul.
L’AKP est souvent qualifié de parti post-islamiste, comment définiriez-vous ce terme ? Un parti qui se revendique de l’islam mais renonce à appliquer la charia et tolère une certaine laïcité ?
Guillaume Perrier : L’AKP n’est pas un parti islamiste au sens propre, classique. Il est issu d’un mouvement islamiste. C’est un parti créé en 2001 par M. Erdogan de la scission d’un parti islamiste, le Parti de la vertu. Mais il rompt (...)
L’AKP, le parti islamo-conservateur au pouvoir à Ankara, a emporté les élections législatives hier. Le Premier ministre, qui ne cache pas ses ambitions présidentielles, va entamer son troisième mandat.
C’était il y a un peu plus d’un an, le 23 avril 2010, jour de la fête des enfants instituée par Mustafa Kemal Atatürk, le fondateur de la République en 1923. Dans toute la Turquie ce jour-là, les charges des responsables les plus importants, gouverneurs, ministres, président de la République, sont, pour (...)
La future constitution semble suspendue à une entente entre les partis représentés à l’assemblée ; Et c’est une bonne chose.
Le premier vainqueur de cette élection est, sans aucun doute, le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan, et son parti, l’AKP. Son discours et son action reçoivent le soutien assuré d’au moins la moitié de la population. Il nous faut le reconnaître.
Le deuxième vainqueur d’importance est le mouvement politique kurde. Tout particulièrement dans le Sud-Est, on note la dominance (...)
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