Dernier ajout : 30 juin 2005.
Hurriyet - 31 mai 2005
Traduit par Deniz Yucel Sylvestre - Turquie Européenne
L’Ambassadeur de Turquie à Paris, M. Uluc Ozulker, le soir dernier, avait expliqué avec une langage très net que pour un français la première réponse est toujours « non » et que la culture de ce peuple est construite sur le « non ». Comme vous le savez les français ont dit non à la constitution européenne dimanche dernier avec une majorité de 55%.
Chirac s’est beaucoup battu pour empêcher cela mais les français ont fait le (...)
Milliyet - 2005-05-31
Traduit par Deniz Yucel Sylvestre
Quelque soit les raisons des français pour leur « non » au referendum, le résultat est un tremblement de terre politique qui a secoué la France comme l’UE.
En France, on a présenté la facture, tout d’abord, au gouvernement de Chirac, aux partis politiques du centre droit et aux socialistes. Maintenant les politiques français sont obligés d’écouter le peuple qui a réalisé une révolution par ce scrutin et changé sans faire le moindre bruit. Une (...)
Milliyet, 31.05.2005
Traduit par Deniz Yucel Sylvestre
Dans le « non » du français il y a du bon car la France a perdu le fort poids qu’elle pesait jusqu’à dimanche soir. Autrement dit, comme « Samson qui a perdu sa force lorsqu’il a fait couper ses cheveux », la France n’est plus l’un des chevaliers de l’apocalypse avec l’Angleterre et l’Allemagne
Ca c’est important.....
Parce que La France est le pays le plus opposé à l’adhésion de la Turquie à l’UE.
Et ... Elle a perdu ses dents et ses ongles. (...)
Le Figaro
(Washington : de notre correspondant)
Les dirigeants américains redoutent notamment un rejet de leur allié turc
Les dirigeants américains ont été lents à réagir, autant par manque d’intérêt et de certitudes que par réflexe de prudence diplomatique. Mais la crise politique en Europe commence à nourrir des inquiétudes à Washington, soulignant a contrario l’importance du partenaire européen pour les États-Unis sur la scène mondiale.
Mardi, au cours d’une longue conférence de presse à la (...)
RFI
Il y a dans les consultations, populaires par excellence, que constituent les référendums une part d’irrationnel. Celle-là même qui fait hésiter les dirigeants quand ils doivent choisir le mode de ratification. Pourquoi ne pas s’en tenir après tout aux parlementaires, censés mettre en sourdine les éléments de contexte, dépasser les situations particulières pour s’intéresser au collectif et se placer dans une perspective à plus long terme que les simples citoyens. Pourtant il est des sujets et des (...)
Le Figaro
Ankara : de notre envoyé spécial
Le chef d’état-major de l’armée turque, le général Emin Sirin, a été le premier à le reconnaître : les victoires du non au référendum, posent un « gros problème ». Bien sûr, l’influent patron de l’establishment militaire ajoute que l’Union européenne est assez forte pour le résoudre. Et le premier ministre Recep Tayyip Erdogan se déclare confiant. Il n’y a pas, répète-t-il, d’incidence sur les négociations d’adhésion qui doivent débuter le 3 octobre. Mais en Turquie (...)
Courrier international - n° 761 - 2 juin 2005 - Gazetem
Avec les désillusions sur l’Europe, l’autoritarisme gagne du terrain à Ankara. Le Premier ministre se conduit comme un général, constate amèrement l’intellectuel Ahmet Altan.
En Turquie, chaque homme politique est un général et chaque général se découvre des talents de politicien. Tandis que les généraux souhaitent gérer le pays en concentrant dans leurs mains tous les mécanismes de contrôle de l’Etat, les hommes politiques, pour leur part, rêvent (...)
Tiscali.fr
Les répercussions du non pour les pays de l’Est et pour ceux qui aspirent à l’adhésion
La France a dit « non » à la Constitution européenne. Le résultat de ce dimanche 29 mai aura des conséquences certaines sur les plans français et communautaires, mais ce qui préoccupe les plus, c’est l’effet que pourrait avoir le non sur les nouveaux membres à l’Est, et plus encore sur les pays qui aspirent à devenir membres de l’Union - la Bulgarie, la Roumanie, la Turquie, l’Ukraine, la Croatie et la (...)
Courrier International(Zaman)
Au moment même où nous, Turcs, nous apprêtons à y entrer, l’Union européenne s’écroule. Les Français ont voté non au référendum du 29 mai. Le débat a beaucoup porté sur la Turquie. La France ne veut ni d’un nouveau cadre, ni de nouveaux membres. En disant non, elle rejette l’esprit et la structure institutionnelle de l’Europe. Sans l’un de ses piliers, comment l’Union européenne va-t-elle devenir une puissance continentale ?
Le chaos politique et la désintégration de (...)
Le Monde
La Haye de notre envoyé spécial.
Les « braves garçons de l’Europe » , comme les appelle le journal De Volkskrant, ont visiblement décidé de se révolter en prenant en otage la Constitution européenne, dont tout le monde affirmait d’ailleurs, à La Haye, qu’elle serait morte et enterrée dès l’instant où les Français voteraient non. La Constitution est donc morte, mais le gouvernement Balkenende, qui joue ce qui lui reste de crédibilité dans cette aventure, a fait mine de vouloir convaincre les (...)