Dernier ajout : 30 juin 2005.
Le Monde
Trois jours après le non français à la Constitution européenne, les Pays-Bas ont dit à leur tour non à plus de 63 %, selon une première estimation à la clôture des urnes de l’institut de sondage Interview/NSS, mercredi 1er juin. Le rejet du texte par référendum est encore plus fort que celui des Français.
A 2 1heures, au moment de la fermeture des bureaux de vote, le taux de participation s’établissait à 62 %, soit largement plus que le seuil au-delà duquel les principaux partis ont dit vouloir (...)
RTBF.com
Après les Français, c’est aux Néerlandais de se prononcer sur le traité constitutionnel européen. Le référendum est consultatif, c’est le parlement qui votera la ratification. Mais les grandes formations politiques se sont engagées à prendre le résultat en compte si le taux de participation au scrutin dépasse les 30%. Ce qui devrait être le cas. Aux Pays-Bas, comme c’était le cas en France en fin de semaine dernière, les sondages donnent le « non » gagnant.
Aux Pays-Bas, la toute grande majorité (...)
Le Monde
Point de Vue.
La guillotine du non est tombée, nette, sans appel.
Au niveau du débat politique, la campagne avait mis en évidence une véritable régression. Même si l’on oublie les erreurs, les à-peu-près et les mensonges qui ont scandé la discussion autour du traité (plutôt que sur le traité), un fait brutal s’impose : un conservatisme social et de nature populiste s’est exprimé de manière incontestable.
On avait connu dans le passé des populismes gouailleurs et flamboyants à la Tapie, des (...)
Le Monde ( avec AFP)
Le « non » français au référendum sur la Constitution européenne révèle une « crise identitaire » en Europe qui « entre maintenant dans une longue période de réexamen et de retrait », estime le New York Times dans un éditorial publié mercredi.« Le référendum français montre clairement une Europe souffrant d’une crise identitaire », écrit-il.
Le remaniement ministériel décidé par le président français Jacques Chirac « ne va pas apaiser les foules », ajoute le grand quotidien (centre-gauche) (...)
