Le Monde - 15/02/2006 - 13h37
ISTANBUL - Attentats à la bombe et assassinats de « traîtres à la cause » ont accompagné, cette année, les manifestations organisées par le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), en Turquie comme en Europe, à l’occasion de l’anniversaire de la capture, le 15 février 1999, de son chef Abdullah Ocalan, adulé par une partie des Kurdes de Turquie.
Alors qu’Ankara refuse toujours de leur octroyer des droits collectifs, le PKK a mis fin, en 2004, aux quatre années de (...)
La libération de Mehmet Ali Agca, militant ultranationaliste et assassin du journaliste de gauche Abdi Ipekçi remet en pleine lumière ce que l’on appelle ici « l’état profond », un tissu de relations serrées entre militaires, mafieux, politiques et militants d’extrême droite. Alors que des attentats survenus Semdinli, à la frontière irakienne, ont semble-t-il impliqué des membres des forces de l’ordre en novembre dernier, l’armée se fend d’une déclaration publique destinée à conjurer le spectre des (...)
Libération - lundi 14 novembre 2005
Après l’attentat du 1er novembre, le pouvoir ne cible plus le PKK.
Istanbul de notre correspondant Les autorités d’Ankara semblent désormais décidées à en finir avec ces réseaux de « l’Etat profond », comme les appellent les Turcs, où se mêlent « barbouzes » et mafieux. Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a annoncé hier sa volonté de faire la lumière sur les attentats de Semdinli, bourgade limitrophe des frontières irakienne et iranienne, et à punir leurs (...)
Nouvel Observateur et AP 28/09/2005 - 16h33
VAN, Turquie (AP) — Une semaine après la rentrée, Mehmet Sadik Altin, l’imam local, frappe à la porte des Benek. Il exige de savoir pourquoi leurs cinq fillettes ne se sont pas présentées en classe. « On n’a pas d’argent pour acheter du pain », hurle la mère, Meryem. « Comment je peux envoyer mes filles à l’école ? »
Meryem Benek, qui s’exprime d’abord difficilement en turc, passe au kurde lorsqu’elle se rend compte que l’imam Altin est kurde. Au bout d’une (...)
Le Figaro - 20/08/2005
La population est fatiguée de la guerre
Le Kongra-Gel, nouvelle appellation du PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan, a appelé hier à la trêve. Cette initiative ouvre peut-être la voie à une solution négociée du problème kurde en Turquie. La semaine dernière, après une vague d’attentats imputés au PKK qui a secoué la Turquie, le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, avait appelé à la reprise du dialogue.
Diyarbakir - L’annonce faite hier par le Kongra-Gel, nouvelle (...)
AFP - 03/08/2005
Après 28 ans d’exil en Europe, l’écrivain kurde de Turquie Mehmed Uzun a choisi de retourner dans son pays à un moment clé de son histoire, où Turcs et Kurdes sont selon lui amenés à choisir entre une cohabitation apaisée et le retour de la violence.
« La Turquie change malgré tout. Malgré les obstacles et les réactions conservatrices, elle glisse rapidemment vers l’Europe », affirme l’auteur, qui a emménagé en juin à Istanbul avec sa femme et ses deux enfants. « Il faut que les voix (...)
A trois mois de l’ouverture des négociations d’adhésion à l’Union européenne, les attentats se multiplient dans le pays
La Turquie s’inquiète des attentats qui se multiplient sur son sol depuis le début de ce mois. Le 10 juillet, plus de vingt personnes ont été blessées par les éclats d’une bombe à fragmentation, dans la populaire ville balnéaire de Cesme, au sud d’Izmir. L’explosion a été revendiquée par un groupe armé kurde, les « Faucons de la liberté du Kurdistan ». Le 2 juillet, un autre attentat imputé (...)
Libération - 19/05/2005
Les murs sont en ruine mais la belle cour intérieure de pierre noire rappelle les splendeurs passées d’une demeure patricienne. Dans deux petites pièces du rez-de-chaussée s’entassent Cemil Duman, sa femme et ses quatre enfants, son frère et sa belle-soeur avec leur progéniture, ainsi que les parents. « Nous sommes enfermés dans la non-vie », soupire le jeune homme, dont le salaire de cuisinier intérimaire reste le seul revenu de toute la famille.
Bijoux. Ils végètent là depuis (...)
Courrier International
La Cour européenne des droits de l’homme a recommandé à la Turquie, le 12 mai, de rejuger le leader séparatiste kurde. Selon Radikal, c’est une chance à saisir, pas un camouflet.
La décision finale de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) concernant le procès d’Abdullah “Apo” Öcalan est sans surprise du point de vue strictement juridique. Comme on s’y attendait, la Cour a considéré que le procès au cours duquel le leader du Parti des travailleurs du Kurdistan (...)
Courrier international - 13 mai 2005
Selon la Cour européenne des droits de l’homme, Abdullah Öcalan, le chef du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), actuellement emprisonné sur l’île turque d’Imrali, n’a pas été jugé de façon équitable. Cette décision, annoncée jeudi 12 mai, n’a pas vraiment surpris en Turquie, tant elle était attendue. Elle signifie que, si la Turquie accepte le verdict de la Cour, le chef du PKK pourrait être rejugé.
Selon Taha Akyol, un des éditorialistes du quotidien turc (...)
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