Comme la plupart des experts s’y attendait, la « diplomatie du feu », c’est-à-dire les tentatives de réconciliation turco-israéliennes consécutives à l’envoi par la Turquie de deux avions « Canadair » pour aider à la lutte contre l’incendie, qui a dévasté récemment la région d’Haïfa, n’a pas fait… long feu (cf. notre édition du 7 décembre 2010). Le 25 décembre dernier, le ministre turc des affaires étrangères, Ahmet Davutoğlu, a déclaré que son pays souhaitait toujours se réconcilier avec Israël, mais il a rappelé (...)
Après avoir été sous le feu des critiques qui lui reprochaient de ne pas se faire entendre depuis le début de la crise égyptienne, Recep Tayyip Erdoğan est sorti de sa réserve, mardi 1er février, lors de la réunion hebdomadaire du groupe AKP.
Prenant acte de l’ampleur des manifestations du 29 janvier et du 1er février 2010, le premier ministre turc a appelé Hosni Moubarak à entendre le désir de réforme de son peuple, et à engager sans tarder la transition nécessaire. Pourtant loin de se satisfaire de ce (...)
A chaud, quelques remarques sur les bouleversements profonds qui, ces jours, secouent le monde arabe. Opération peu recommandée et peu évidente, mais tout de même tentante.
La chute du mur de la peur opérée en Tunisie, puis en Égypte, depuis ce début de l’année 2011 s’est produite en Turquie en 2007, lorsque les Turcs sont descendus en masse dans la rue, pour les funérailles de Hrant Dink en janvier, pour les trois manifestations dites « laïques » du printemps, puis lors de l’effervescence civile (...)
« L’économie globale aujourd’hui est avant tout une économie de signes : il n’est plus un lieu sur terre qui puisse échapper à cette mousson des signes et des formes dominants, surtout pas la Turquie. Et leur propagation est aussi foudroyante que celle de certains virus. Ahmadinejad, Khamenei et, qui sait, Moubarak ne seront-ils pas les prochains prétendants au grand concours du plus beau coyote ? »
Le 15 avril dernier, TE évoquait le « syndrome de Tex Avery » : tout le monde a souvenir du coyote (...)
Pour Ahmet Davutoglu, ministre des affaires étrangères de la Turquie, l’adhésion à l’Union européenne reste un objectif stratégique de la politique étrangère turque
LA CROIX : La Turquie préside le comité des ministres du Conseil de l’Europe qui a adopté une déclaration sur la liberté religieuse après les attentats contre les chrétiens au Moyen-Orient. Qu’entendez-vous faire pour lutter contre l’intolérance et la discrimination ?
Ahmet Davutoglu : Les extrémismes – la violence contre les minorités (...)
Les Occidentaux voient les Turcs et les Iraniens comme de nouveaux alliés à craindre. C’est méconnaître toutes leurs dissensions et leur guerre d’influence au Proche-Orient.
A Istanbul, ces 21 et 22 janvier, l’hôte turc joue sa crédibilité de médiateur dans le dossier du nucléaire iranien entre le G5+1 (France, Grande-Bretagne, Allemagne, Russie, Chine, Etats-Unis) et l’Iran. Une situation légèrement schizophrénique pour la Turquie, accusée par l’Occident de s’allier à l’Iran alors que les deux pays se (...)
Plusieurs développements de l’actualité politique récente ont bien illustré le positionnement complexe de la Turquie entre le maintien de ses alliances avec les pays occidentaux et sa stratégie d’ouverture en direction du monde arabo-musulman.
Les difficultés que traversent les relations turco-européennes se sont tout d’abord confirmées à l’occasion de la récente visite d’Angela Merkel à Chypre. Lors de ce déplacement (le premier d’un chef de gouvernement allemand à Nicosie), la chancelière a salué les (...)
Dans le sillage des évolutions majeures, qui avaient suivi l’arrivée d’Ahmet Davutoğlu à la tête de la diplomatie turque en 2009, l’année 2010 a permis à la Turquie d’affirmer avec éclat l’autonomie de sa politique étrangère, et son souhait de rayonner sur la scène internationale, bien au-delà de son espace régional.
Cette ambition s’est exprimée, plusieurs fois, de façon spectaculaire, sur des dossiers majeurs où la Turquie n’a pas hésité à se démarquer de la position de ses alliés occidentaux, voire (...)
Une chose ressort des câbles fuités par WikiLeaks : s’ils ne cachent pas leurs inquiétudes, les diplomates américains rappellent sans cesse et constamment, encore et encore, l’intérêt, la nécessité et même l’impératif essentiel, de l’allié turc.
Sur l’axe Ankara-Washington, et lus en 2010, les fameux télégrammes américains fuités par WikiLeaks n’apprennent rien de fondamental qu’on ne sache déjà. Parfois inspirés, ils posent plus souvent de questions qu’ils ne donnent de réponses, expriment plus de doutes que (...)
Deux jours après les révélations de WikiLeaks, le mardi étant de surcroît le jour de réunion des groupes parlementaires, les différentes forces politiques turques ont commencé à faire connaître leurs réactions.
Le CHP, par la voix de son leader, Kemal Kılıçdaroğlu (photo), a annoncé qu’il était en train de mettre en place une commission d’enquête pour examiner l’authenticité des documents livrés, et passer au peigne fin ceux qui ont été ouverts et ceux qui le seront. D’ors et déjà, le parti kémaliste pense que (...)
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