Evidently, a lot of attention has been paid to Turkey’s foreign policy in recent years. Given the immense changes taking place in and around Turkey and the globe, this is justified. The shift from a passive, rather indifferent, reactive policy to a proactive one based on a new doctrine, chiefly been driven by two prominent figures of the Justice and Development Party (AK Party) — President Abdullah Gül, when he served as foreign minister, and Ahmet Davutoğlu, his successor — has led to (...)
Nicolas Sarkozy a bâti sa politique méditerranéenne avec l’énergie et l’improvisation qui ont caractérisé l’ensemble de sa diplomatie. Et, là comme ailleurs, ce volontarisme brouillon se solde par un fiasco. La pierre angulaire de son action en la matière a été son refus de l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. Son choix aurait pu être le sujet d’un vrai débat politique, pesant le pour et le contre d’une telle option. Mais il s’est énoncé sur le mode d’une fausse évidence – la Turquie ne fait pas (...)
Lors de sa récente visite en République Turque de Chypre du Nord (RTCN), les 19 et 20 juillet, Recep Tayyip Erdoğan a lancé un véritable ultimatum à l’Union Européenne : la Turquie n’acceptera pas de négocier sa candidature avec la République de Chypre (grecque), lorsque celle-ci prendra la présidence tournante de l’Union Européenne, en juillet 2012. Lors d’un discours, prononcé dans la partie turque de Nicosie, le 20 juillet, à l’occasion du 37e anniversaire de l’intervention turque qui a abouti à la (...)
L’hydre d’un triple tsunami se précise à l’horizon ; celui d’une triple crise, financière, stratégique et climatique. Or, à l’échelle du monde, seule la fragile UE semble en mesure de résister et de tenir le rôle de pôle de stabilité ; si elle fait le choix de l’affirmation et de l’émergence. Les défis sont immenses, les responsabilités écrasantes et l’urgence accablante, d’autant que rôde une quatrième crise, interne.
Fini le luxe d’aborder les défis les uns après les autres. Les dangers sont là, appelant (...)
ANKARA - Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré mardi qu’il souhaitait se rendre dans la bande de Gaza gouvernée par le mouvement islamiste palestinien Hamas, soulignant que la diplomatie turque examinait les possibilités d’organiser une telle visite.
Si les conditions le permettent, je pense à visiter Gaza, a déclaré M. Erdogan à des journalistes. Le ministère (turc) des Affaires étrangères va y travailler. Je souhaite faire une telle visite, en fonction du résultat des contacts du (...)
La Turquie a reçu la visite mardi 21 juin 2011 du leader du Fatah, Mr Mahmoud Abbas, et du chef de la branche politique du Hamas, Mr Khaled Mechaal. Les deux hommes sont venus s’entretenir avec les représentants de la diplomatie turque des moyens de parvenir à une entente entre les différentes factions palestiniennes.
En effet, bien qu’un accord de réconciliation inter palestinien ait été signé au Caire le 3 mai 2011, mettant fin à un conflit qui durait depuis plus de quatre ans et qui avait vu la (...)
Les derniers jours ont été riches en rebondissements qui amènent à s’interroger sur les équilibres stratégiques au Proche-Orient. Jour après jour, les relations turco-syriennes se tendent à l’extrême, menaçant de rompre et de renouer avec l’inimitié qui les caractérisait il y a encore quelques années, tandis qu’une rumeur et un certain nombre d’indices indiqueraient un réchauffement des relations turco-israéliennes…. Qu’en est-il exactement ?
Notons tout d’abord que la concomitance des événements qui (...)
Imaginons un moment l’« avenir stratégique de l’Europe ». D’où viendront les menaces, où seront les sources de déstabilisation potentielle, quels seront les terrains d’intervention les plus probables ? Sans être grand clerc, la réponse semble aller de soi : du Proche-Orient et de l’Afrique. Et l’Europe n’y est aucunement préparée. Son indifférence en la matière confine à la désinvolture et à l’irresponsabilité.
Telle est la leçon qu’il faut tirer de l’opération menée en Libye depuis la mi-mars. Dès lors que (...)
Au soir du 12 juin 2011, après la large confirmation par les électeurs de la victoire annoncée de l’AKP aux législatives, le premier ministre Recep Tayyip Erdoğan, son épouse Emine en foulard à ses côtés, a prononcé au siège de son parti à Ankara, ce que la presse turque a baptisé « le discours du balcon » (Balkon konuşması). Ce discours mérite une lecture attentive. Car, outre qu’il a exprimé la satisfaction légitime de celui qui a indubitablement payé de sa personne en sillonnant le pays pendant des mois (...)
La Turquie épanouie, la Grèce défoncée ! Ce contraste fascinant des deux ennemis héréditaires, ces jours-ci, fait passer sur la Méditerranée comme un frisson d’Histoire.
Qui eût imaginé, dans l’Europe de Byron et de Chateaubriand, que la Grèce, alors arrachée avec tant de ferveur à la griffe ottomane, exhiberait cette tumeur monétaire dont les métastases menacent, via l’euro, le grand dessein européen ? Et que, dans le même temps, Constantinople, alias Istanbul, dispenserait à l’aire arabo-musulmane (...)
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