Dernier ajout : 22 octobre 2005.
Europeus.org - mercredi, 30 mars 2005
Depuis plus de quarante ans les Turcs sont pratiquement en symbiose avec toutes les institutions européennes. Et pourtant, les Français réagissent aujourd’hui comme si la candidature de la Turquie leur avait était présentée comme un fait nouveau et accompli. Nombreux ont été les commentaires publiés en ce sens suite à mon premier article sur Europeus. Pis, ceux-ci, dans leur majorité, n’ont pas le courage politique de reconnaître le fait qu’aucun de leurs chefs (...)
Europeus.org - vendredi, 25 mars 2005
Le conseil national de l’UMP s’est réuni le 6 mars à Paris pour adopter, à plus de 90 % des voix, la motion sur la ratification du traité établissant une constitution pour l’Europe et pour réaffirmer l’opposition à l’adhésion de la Turquie en lui préférant la formule de partenariat privilégié. Cette formule magique au sujet des relations avec la Turquie est plaidée, depuis l’été, par les opposants à l’adhésion de la Turquie, à tel point qu’elle a fait l’objet d’une (...)
www.taurillon.org
mardi 22 mars 2005 - Sandra Fernandes
La Turquie, parlons-en mais recentrons le débat et cessons de spéculer ! La France s’est livrée à un débat passionnel et manichéen sur la question de l’adhésion de la Turquie, mais les débats, parfois trop subjectifs, ne font que tourner autour de problématiques mal formulées.
Il n’y a pas « d’exception turque » mais une exclusivité européenne en quête d’identité. La question n’est pas de savoir si la Turquie est européenne ou si elle se trouve dans (...)
Le Monde
Marc Reymann, député (UMP) du Bas-Rhin, est l’un des rares, à droite, à se déclarer favorable à l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. « Robert Schuman [l’un des fondateurs de l’Europe] avait dit qu’un jour la Turquie ferait partie de l’Europe et que ce serait une bonne chose, déclare-t-il. Je n’aime pas ceux qui, comme François Bayrou, surfent sur la peur des Français et espèrent se refaire une santé politique de cette façon. Il vaut mieux laisser cela au Front national. » Le fait de savoir (...)
Le Figaro
Le tsar Alexandre II connaissait bien l’Empire ottoman dont il adorait grignoter les contours. Il a souvent dit : « En Turquie, il y a deux provinces : Istanbul et le reste du pays. » Peuvent-elles toutes les deux entrer aujourd’hui en Europe ? Pour la seconde, mille arguments politiques et économiques se présentent, les uns favorables, les autres hostiles, la plupart pertinents. Pour la première, en revanche, l’histoire et la culture sont formelles : notre destin et notre civilisation (...)
Le Monde - 30/12/2004
Convoquer systématiquement la géographie pour refuser l’entrée de la Turquie ou douter de sa possible intégration dans l’Union européenne a de quoi surprendre. Telle est pourtant la position de nombreux responsables politiques français.
Pour les personnalités de droite, elle n’est européenne ni par sa géographie (MM. Michel Barnier, Jean-Claude Gaudin, Alain Madelin) ni par son territoire (Philippe de Villiers). Il n’y a donc pas de raison de l’inclure dans l’Europe. A gauche, (...)
Le Monde - 19/12/2004
La Turquie dans l’Europe ou non ? Au-delà de la Turquie : l’Anatolie en Europe ou pas ? L’Anatolie fait-elle partie de l’Europe ? Appartiennent-elles à un même espace ? Peut-on les dissocier ? N’est-on pas constitué un peu de ses mythes, n’appartient-on pas un peu à la patrie de ses mythes ? Parce que, après tout, si les structures politiques passent, les géographies et ceux qui les habitent restent.
En tant que géographie, la place de l’une par rapport à l’autre est à considérer (...)
Les 4 Vérités - 26/12/2004
Le débat concernant l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne ne peut être abordé que si on le met en perspective. Se posent, non pas une seule et simple question - voulons-nous ou non de la Turquie ? -, mais plusieurs questions : quelle Europe voulons-nous ? sommes-nous dans un conflit de civilisations ? quel islam voulons-nous en Europe ? La première question peut trouver deux réponses : soit nous voulons une Europe puissance politique et diplomatique avec, à terme, (...)
tf1.fr
Ahmet Insel, universitaire, explique que la société turque vit très mal les réticences européennes et notamment celles de la France, en raison des liens qui unissent les deux pays depuis longtemps. Mis en ligne le 16 décembre 2004
Ahmet Insel est professeur à l’Université francophone de Galatasaray. Il est également l’un des animateurs de la revue politique intellectuelle de gauche « Birikim ». Il explique à tf1.fr les raisons pour lesquelles la société turque aspire à intégrer l’UE. Et (...)
Le Figaro - 14/12/2004
Nul ne paraît se scandaliser de la polémique sans cesse renaissante sur le principe d’une adhésion de la Turquie à l’Union européenne : quoi de plus sain, en effet, qu’un vigoureux débat démocratique ? On feint simplement d’oublier que la question a déjà été tranchée, en faveur de l’intégration de la Turquie à l’Europe, par les présidents de la République, de tous bords politiques, que nous avons successivement élus : par Charles de Gaulle dès 1963, François Mitterrand en 1992, Jacques (...)