Dernier ajout : 1er juillet 2011.
Entretien en ligne avec Guillaume Perrier, correspondant du Monde à Istanbul.
L’AKP est souvent qualifié de parti post-islamiste, comment définiriez-vous ce terme ? Un parti qui se revendique de l’islam mais renonce à appliquer la charia et tolère une certaine laïcité ?
Guillaume Perrier : L’AKP n’est pas un parti islamiste au sens propre, classique. Il est issu d’un mouvement islamiste. C’est un parti créé en 2001 par M. Erdogan de la scission d’un parti islamiste, le Parti de la vertu. Mais il rompt (...)
Recep Tayyip Erdogan s’appuie sur les « tigres anatoliens ». Le premier ministre islamo-conservateur du parti de la justice et du développement, AKP, mise sur ses résultats économiques pour remporter les élections législatives du 12 juin prochain.
L’impressionnant développement du pays depuis son arrivée au pouvoir en 2002 (8,9 % de croissance en 2010) est en grande partie dû à une nouvelle génération d’hommes d’affaires, originaires principalement de l’Anatolie, une région auparavant délaissée. Cette (...)
La Turquie vote, le 12 juin, pour renouveler les 550 députés de son Assemblée nationale. Le scrutin est donné comme bouclé : crédité d’une large avance dans les sondages, le Parti de la justice et du développement (Adalet ve Kalkinma Partisi, AKP), au pouvoir depuis 2002, devrait à nouveau remporter une large victoire électorale.
L’inconnue porte sur l’ampleur de cette victoire et sur ses conséquences. Porté par ses succès économiques, l’AKP a jusqu’ici rallié à sa cause une audience disparate autour de (...)
Alors même que la campagne électorale bat son plein en Turquie, l’AKP apparaît déjà comme le grand favori des élections législatives qui auront lieu dimanche le 12 juin. Le parti au pouvoir, dont les racines plongent dans l’islam politique, est crédité de 45 à 50% des intentions de vote, reléguant à une vingtaine de points le CHP, le principal parti d’opposition parlementaire, gauche nationaliste, héritière du parti de Mustafa Kemal Atatürk, fondateur de la république turque. À la tête de la Turquie depuis (...)
L’économie est l’un des axes forts de la campagne du Parti de la justice et du développement (AKP). Venu aux affaires dans le sillage de la crise économique de 2000-2001, le parti a su tirer le bénéfice des mesures de rigueur mises en place par l’économiste Kemal Dervis sous l’égide du FMI (Fonds monétaire international).
L’ouverture de l’économie turque, entamée dès les années 1980, et accélérée par l’union douanière (1996) avec l’Union européenne (UE), a été poursuivie. Les capacités d’exportation se sont (...)
Résistant, homme politique et écrivain, Jorge Semprun s’est éteint ce mardi soir à Paris.
Après l’utopie communiste, il fut l’un des porteurs de l’utopie européenne. La « figure européenne », faite de diversités des langues et de l’unité démocratique, fut le dernier cheval de bataille cher à l’écrivain et homme politique. Une tombe au creux des nuages. Essais sur l’Europe d’hier et d’aujourd’hui est le titre du dernier livre que fit paraître Semprun, en 2010.
Jorge (...)
Finally Ratko Mladic, the former chief of staff of the Army of Republika Srpska, has been arrested and he is on his way to The Hague. This is, of course, a step forward for justice for the victims of ethnic cleansing in Bosnia between 1992 and 1995. I am sure it will be a huge relief for Bosnians to see Mladic accounting for the crimes he has committed before the International Criminal Tribunal for former Yugoslavia (ICTY).
This news, of course, was also met with great happiness in Turkey (...)
It has been argued lately that Turkey is “turning its face to the East.” The country’s traditional “Western orientation,” real or perceived, has claimed to be replaced by a different direction, including the all-scary Middle East. Some blame the incumbent Justice and Development Party, or AKP, and its “covert Islamism” for this shift, whereas others point to tectonic changes in the world’s political economy, to which Turkey is only adopting.
I have my humble opinions about this debate as well. To (...)
Turkey and Greece are inching closer to each other on a conceptual peace deal regarding the Aegean dispute through a process of closed diplomacy, sources told the Hürriyet Daily News on Wednesday.
Ongoing talks have reached a “promising level” following a meeting between the Turkish Foreign Ministry Undersecretary Feridun Sinirlioğlu and his Greek counterpart, Pavlos Apostolidis, in Çeşme in the Aegean province of İzmir on May 16-17, according to one diplomatic source.
Coincidentally, that was (...)
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