Par MICHEL ROCARD ancien Premier ministre, OLIVIER FERRAND président du think tank Terra Nova
On ne peut nier l’évidence : les négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne provoquent un malaise en France. Mais le malaise de qui ? L’argument serait démocratique : « les Français sont contre », nous dit-on. Cela n’est pas aussi simple. Un sondage Ipsos, lors de l’ouverture des négociations en 2004, en avait donné la claire illustration. A la question « êtes-vous favorable à une adhésion de la (...)
Libération - REBONDS
Vendredi 21 octobre 2005
Olivier Ferrand est délégué général d’A gauche en Europe.
On peut être pour ou contre l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne. Mais on ne peut nier l’évidence : l’ouverture des négociations d’adhésion provoque un malaise.
Le problème n’est pas les critères d’adhésion. La Turquie est loin de les respecter, c’est vrai. Mais tôt ou tard elle les respectera. Les droits de l’homme et l’Etat de droit ? Depuis 2001, Ankara a adopté un train impressionnant de (...)
0 | 50 | 100 | 150 | 200 | 250 | 300 | 350 | 400 | ... | 1200