Le Figaro - 19/01/2005
Kemal Dervis a compris qu’il était temps de réconcilier ses exotismes et ses exils et de rapprocher ses vies, ses cultures turque et européenne.
Le crâne sec, le visage lisse, le costume gris, une silhouette passe-partout. Un sourire posé sur son visage comme un message diplomatique, Kemal Dervis a pris l’habitude de se faufiler d’un monde à l’autre sans faire de bruit. A la manière de ces agents qui créent leur base arrière dans les suites identiques des grands hôtels, Kemal (...)
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