L’Humanité 10/03/2004
Bonne nouvelle : le cinéma turc respire encore. Pas seulement avec Nuri Bilge Ceylan qui, de Nuages de mai à Uzak, grâce fragile d’une écriture pour dire l’amour aussi bien que le désespoir, a conquis le public dans le monde entier. On était plus qu’inquiet pour cette cinématographie qui, dans les années soixante et soixante-dix, avait donné tant de preuves de sa vitalité. Si Yilmaz Güney, cinéaste rebelle, fut en effet le seul à connaître une consécration internationale, bien (...)
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