La Turquie a offert vendredi de mener une médiation entre Israël et les Palestiniens après la victoire écrasante du Hamas aux législatives palestiniennes.
La Turquie entretient de bonnes relations politiques, économiques et culturelles avec les Israéliens comme les Palestiniens et « elles continuent à se développer », a déclaré le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan à la prese en marge du Forum économique mondial de Davos après un entretien avec le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan.
« Nous pourrions assumer le rôle d’une sorte d’intermédiaire » entre Israël et les Palestiniens, a-t-il suggéré, ajoutant que l’Organisation de la conférence islamique (OCI), qui regroupe 57 pays musulmans, pourrait peut-être aussi « assumer un rôle important ». Il a dit avoir discuté de cette éventualité avec le président pakistanais Pervez Musharraf, jeudi soir, à Davos.
« Notre approche commune est que nous devons respecter les résultats » des élections, a expliqué M. Erdogan, rendant compte de son entretien avec M. Annan. « Nous avons aussi souligné l’importance de conserver certaines vieilles habitudes afin que le processus démocratique puisse suivre son cours. Nous avons parlé de l’importance de la reconnaissance de l’existence de l’Etat d’Israël ainsi que d’un Etat palestinien dans la région ».
M. Erdogan a appelé le Hamas à reconnaître Israël, remettre ses armes aux forces de sécurité palestiniennes et renoncer à l’extrémisme. Il a exhorté Israël à reconnaître les résultats des élections législatives et le rôle du Hamas dans le futur gouvernement palestinien. AP
vendredi 27 janvier 2006
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